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Maurice Vincent, jeune Libournais de 25 ans est mobilisé dès le début août 1914, dans le 123e régiment d'infanterie. Il part aussitôt pour le nord de la France, participe à la bataille de la Marne, puis se bat sur l'Aisne. Il y est grièvement blessé. A son retour au front, en 1915, il regagne le secteur de l'Aisne et du Chemin des Dames. En 1916, son régiment est engagé dans la bataille de Verdun où il croit devenir fou devant la violence des combats ; il y perd une grande partie de ses compagnons. Victime de la Dysenterie, il est envoyé vers l'arrière à la fin de l'année 1916. En 1917, il demande sa mutation dans l'aérostation ; après une formation de plusieurs mois, il part pour la Belgique et poursuit sa carrière militaire comme aérostier. Son journal, écrit sur le vif (à Verdun, il confie qu'il est en train d'écrire dans un trou d'obus), est marqué par une rare sobriété. Il constate la mort de ses camarades sans effet littéraire. Ces écrits permettent de suivre le parcours d'un sous-officier, qui a reçu la Légion d'honneur et la Croix de Guerre et qui est promu sous-lieutenant, puis lieutenant au front.
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