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Bâti à partir des fragments d'un carnet d'anthropologue, cet ouvrage associe des notes de terrain réalisées au sein d'une communauté de villages situés dans le nord de la Papouasie Nouvelle Guinée, à proximité du fleuve Sepik, à un choix de magnifiques aquarelles et croquis à travers lesquels le même chercheur a cherché à obtenir des commentaires des habitants, les Chambri, sur les objets du quotidien et les objets votifs fabriqués par eux.
Le texte calligraphié, qui vient en légende appuyer les dessins de ces carnets, complète la représentation visuelle des récits des Chambri, récits historiques ou mythes.
De l'avis des anthropologues et des historiens de l'art, les Chambri possèdent une tradition artistique sans égale. Le travail de bois relève exclusivement des hommes, les vanneries et le macramé (sorte de figurines ou d'objets confectionnés avec des ficelles) sont en revanche considérés comme des activités typiquement féminines. Les enfants sont aussi les auteurs d'oeuvres fragiles souvent confectionnées avec des matériaux périssables.
Plusieurs musées européens à Paris, à Bâle, à Francfort détiennent des objets religieux ou du quotidien de la culture Sepik, collectés depuis le début du siècle. Notre ethnologue, pour compléter ses recherches, s'est astreint à les reproduire également au pinceau ou au crayon pour compléter ses recherches mais aussi pour les replacer sous les yeux des Chambri, exploitant avec bonheur dans sa restitution des hommes comme des objets sa double formation d'anthropologue et de plasticien.
Sous la forme d'un journal vivant et sensible, Carnets de Papouasie retrace ce cheminement oral, graphique et pictural qui l'a entraîné aux côtés des Chambri, avec tout à la fois le charme de la découverte et celui d'une innocence partagée, comme si le temps s'était arrêté.
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