Dans le souci d'exploiter de façon rationnelle notre flore locale, de diversifier les sources de matières premières et d'éviter d'exercer des pressions accrues sur les espèces végétales à utilité déjà connue au risque de créer l'érosion génétique et de dégrader notre environnement, la vulgarisation de la culture du ricin (Ricinus communis L.) s'impose au Cameroun. De ce fait, des essais ont été réalisés en champ dans le Grand Nord Cameroun pour (1) étudier le potentiel d'adaptabilité de trois accessions locales de ricin (2) déterminer les doses saturantes des mycorhizes et de la fumure organique pour la culture du ricin (3) étudier l'efficacité des systèmes de culture ricin-haricot et ricin-maïs (4) étudier les propriétés physico-chimiques des graines obtenues. Les résultats montrent que la productivité du ricin varient en fonction des accessions et de la zone d'étude ; L'accession Ndoutourou est plus productive en graines ; Le système de culture ricin-haricot est efficace. Par ailleurs, le tourteau issu des graines de ricin peut être utilisé en élevage pour la nutrition du bétail et en agriculture. Les huiles obtenues peuvent avoir multiple usage dans l'industrie chimique.
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