"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On a longtemps dépeint les cannibales comme des êtres violents et exotiques, des sauvages hantant les terres lointaines. Pourtant, nos ancêtres se délectaient eux aussi de chair humaine. Uniquement en cas de long siège ou de disette, pensez-vous ? Pas vraiment : dans l'Occident médiéval, les situations où l'homme en vint jusqu'à dévorer ses semblables sont nombreuses. De la préparation de précieux remèdes à base de cadavres, aux rituels de vengeance destinés à outrager la dépouille de l'ennemi, jusqu'à l'anthropophagie maternelle, l'homme à été souvent été un loup l'homme.
Bons chrétiens, chevaliers, rois, tendres jouvencelles, malades ou femmes adultérines pouvaient goûter aux délices de l'anthropophagie. Il faut dire qu'alors, les imaginaires étaient hantés de créatures perfides et affamées. Ogres, lycanthropes et cynocéphales côtoient des sorcières friandes de chair humaine. Autant d'histoires à découvrir en empruntant le dédale de documents historiques inédits, d'images et de textes brillamment assemblés par Angelica Montanari dans son histoire mordante du cannibalisme, entre croyances et vérités crues.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !