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Camilo, un guérillero en Gascogne

Couverture du livre « Camilo, un guérillero en Gascogne » de Jean-Michel Dussol aux éditions Louis Rabier
Résumé:

Le 18 juillet 1936, dans la soirée, le peuple de Madrid descend dans les rues pour défendre la République attaquée par des militaires. Dans cette foule légaliste contre les généraux rebelles, un homme, Camilo, Tomás Guerrero Ortega. Animé par des idées généreuses il s'oppose aussitôt à la... Voir plus

Le 18 juillet 1936, dans la soirée, le peuple de Madrid descend dans les rues pour défendre la République attaquée par des militaires. Dans cette foule légaliste contre les généraux rebelles, un homme, Camilo, Tomás Guerrero Ortega. Animé par des idées généreuses il s'oppose aussitôt à la rébellion et se retrouve devant la caserne de La Montaña occupée par les factieux. Une sorte de revanche car trois ans auparavant il avait été évincé de l'armée par le ministère de la Guerre de Gil Roblés, administré par Franco.
Au contact des premières terres d'Afrique du Maroc Espagnol, Tomás s'était forgé un caractère d'acier. Jeune officier il y apprit l'action à la tête de ses hommes... Il y fréquenta quelques militaires communistes. Soudainement condamné à la vie civile, sa soif de justice le conduisit très vite, dans les premiers mois du Madrid de 36, dans une semi clandestinité, au commandement d'une Milice antifasciste ouvrière et paysanne. Elles deviendraient plus tard des Brigades mixtes, unité de base de l'armée populaire de la République espagnole.
Il fut aussi parmi les premiers volontaires à se battre dans la sierra de Guadarrama pour empêcher les troupes soulevées, venues de Salamanque, Valladolid et Burgos, de prendre Madrid. Par la suite Tomás participera aux actions dans le Levant, franchira l'Ebre en juillet 1938 à la tête de la 227e Brigade mixte dont il a pris le commandement quelques mois plus tôt. Il sera cruellement blessé devant Barcelone en janvier 1939. La ville tombera quelques heures après.
Refugié sanitaire en France, le jeune militaire sera amputé d'une jambe. Malgré son handicap, au printemps 1944, on le retrouve aux côtés de la Résistance française, commandant d'une brigade de guérilleros espagnols, directement dépendante de l'Union Nationale Espagnole. Il siège également à l'état major interallié. Participe dans le Gers à l'emblématique combat de Castelnau-sur-l'Auvignon. Par son refus de s'associer à la Reconquista de l'Espagne, en octobre 1944 il sera progressivement écarté de la UNE bras armé du Parti communiste espagnol en exil.
Tomás Guerrero Ortega, « Camilo », une jeunesse d'action et de combat à travers deux guerres. Peut-être un des derniers héros picaresques un don Quichotte de la liberté et de la justice.

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