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Lutte environnementale et lutte syndicale sont-elles conciliables ?
Evoquer écologie et monde ouvrier revient, dans le récit qui est généralement fait de leurs rapports, à opposer la défense de l'environnement au maintien de l'emploi. Ce dilemme en est-il vraiment un ? Dans quelle mesure a-t-il été construit par des stratégies patronales d'évitement des régulations ou par des logiques étatiques cloisonnant les dommages à l'intérieur ou à l'extérieur des usines? Depuis quelques années, l'histoire du mouvement ouvrier et l'histoire environnementale réinterrogent le développement des luttes pour la santé au travail et pour la défense de la « nature ». Si les usines polluent l'air, l'eau et les sols environnants, les premiers touchés par les contaminations restent les travailleuses et travailleurs, sentinelles occultées de nombreux scandales environnementaux et sanitaires[1]. Stefania Barca pour l'Italie ou Renaud Bécot pour la France ont bien montré que les rapports entre environnementalisme et mouvement ouvrier n'étaient pas forcément conflictuels dans le second après-guerre[2].
Ce cahier propose de poser un premier jalon, en Suisse, de cette approche renouvelée des liens entre écologie et monde du travail.
Il ne souhaite pas se limiter au « tournant environnemental » des années 1970, mais engage à des recherches sur le temps long et invite à entreprendre l'étude des mouvements d'opposition aux dégâts de l'industrialisation et de critique de la notion de « progrès » technique et scientifique.
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