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Bouquemaison, 1939-1945 ; un village picard sous l'occupation

Couverture du livre « Bouquemaison, 1939-1945 ; un village picard sous l'occupation » de Pierre Duseval aux éditions La Vague Verte
Résumé:

Bien que tenu en dehors des combats, Bouquemaison a eu la particularité de connaître et subir tous les aspects périlleux découlant de l'état de guerre et c'est ce que, l'auteur, Pierre Duséval, a voulu retracer en dressant le bilan non négligeable des événements survenus au cours de cette courte... Voir plus

Bien que tenu en dehors des combats, Bouquemaison a eu la particularité de connaître et subir tous les aspects périlleux découlant de l'état de guerre et c'est ce que, l'auteur, Pierre Duséval, a voulu retracer en dressant le bilan non négligeable des événements survenus au cours de cette courte période.
Dès novembre 40, pendant cinq mois, l'occupation a pris tout son sens avec le séjour des artilleurs allemands ; l'envahissement des surfaces par les hommes, les bêtes et les canons a véritablement placé la population du village dans des conditions extrêmes de domination et de subordination dont il est longuement question.
Par rapport à sa faible population, il faut malheureusement mentionner que le village a eu à déplorer trois victimes des camps nazis ; un hommage leur est rendu par la mention de leur arrestation et de leur destin. Il est aussi question de l'activité du réseau Bordeaux Loupiac, chargé du rapatriement des aviateurs alliés et des nombreux sabotages locaux. La rafle du 11 juin 44 a entraîné cinq arrestations et débouché, sitôt la libération, sur le procès du délateur et à sa condamnation à mort. A tout cela, il faut encore ajouter l'exécution le 17 août 44 de l'abbé Loridan, curé du village.
En 41, l'arrivée de la firme allemande Somborn, chargée de la construction de la rampe de V1 de Beauvoir, a modifié la vie au village par la permanence de ses très nombreux employés qui y étaient logés et par ses travaux qui ont entraîné une intense activité aérienne alliée évoquée par de nombreux commentaires, notamment sur la chute d'avions.
Début septembre 39 déjà, une Unité britannique avait pris ses quartiers au village où elle a séjourné jusqu'au 10 mai 40 ; sa présence fait l'objet de commentaires circonstanciés. La défaite a scellé le sort de très nombreux prisonniers dont la population a pu mesurer l'ampleur par le passage d'interminables colonnes de captifs changeant de camp, et parmi lesquelles ont figuré des enfants du pays, leur imposant ainsi une épreuve morale supplémentaire.

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