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BORDEAUX AU TEMPS DU PORT DE LA LUNE

Couverture du livre « BORDEAUX AU TEMPS DU PORT DE LA LUNE » de Jacques Sargos aux éditions Horizon Chimerique
Résumé:

Pourquoi le port de Bordeaux, depuis les temps les plus anciens, est-il appelé le Port de la Lune ? Pourquoi un croissant de lune figuret-il dans les armoiries médiévales de la cité ? Le livre commence par l'évocation de ces mystères, que la forme en croissant du port ne suffit pas à... Voir plus

Pourquoi le port de Bordeaux, depuis les temps les plus anciens, est-il appelé le Port de la Lune ? Pourquoi un croissant de lune figuret-il dans les armoiries médiévales de la cité ? Le livre commence par l'évocation de ces mystères, que la forme en croissant du port ne suffit pas à élucider.

Nefs qui partaient chargées de vin claret pour l'Angleterre, morutiers qui, dès le xvie siècle, allaient pêcher à Terre-Neuve, commerce colonial avec les Antilles, naissance aux Chartrons d'un entrepôt mondial des vins, trois-mâts franchissant le Cap-Horn ou le Cap de Bonne-Espérance pour tracer les nouvelles routes de la richesse, épopée des paquebots transatlantiques : le port est doté d'une histoire fascinante qui se situe au coeur même de l'identité bordelaise.

Depuis la Renaissance, de nombreuses images en témoignent. Des gravures, des dessins, des peintures montrent ce que fut la ville quand des vaisseaux emplissaient sa rade et y dressaient une forêt de mâts. Des artistes ont illustré l'effervescence des quais alors que s'y bousculaient les gabares et les chars à boeufs, les marins et les portefaix, les tonneliers et les rouleurs de barriques. Des tableaux reconstituent une Garonne disparue où l'irruption de la vapeur n'empêcha pas un dernier âge d'or des voiliers.

On voit ici l'évolution d'une cité qui passa quatorze siècles entre des murailles, avant que le Siècle des Lumières ne la dote d'une somptueuse architecture classique. Des grandes vues peintes sous Louis XV par Joseph Vernet aux marines impressionnistes d'Eugène Boudin, des ports naturalistes d'Alfred Smith aux ports cubistes d'André
Lhote, des Garonnes animées de Louis Garneray aux scènes vivantes croquées par Georges de Sonneville, l'importante sélection d'oeuvres proposée dans ces pages est la plus complète à ce jour. Elle s'accompagne d'une longue introduction historique.

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