"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cet homme a changé le regard que le monde portait sur l'Afrique. Né en 1910 à Saint-Louis du Sénégal, Alioune Diop arrive à Paris en 1937, comme un étudiant pauvre et inconnu. Dix ans plus tard, il est devenu sénateur français, directeur de cabinet du gouverneur général de l'AOF, et ses amis s'appellent Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Pablo Picasso, André Gide, Aimé Césaire, Joséphine Baker, Duke Ellington, Boris Vian... Sa revue Présence africaine va révéler la grandeur de la civilisation africaine, autour de jeunes intellectuels comme Wole Soyinka, Cheikh Anta Diop, Joseph Ki Zerbo et Amadou Hampâté Bâ, Joseph Zobel, Maryse Condé ou Abdoulaye Wade. En 1956, Alioune Diop réunit le premier congrès des intellectuels et artistes noirs à la Sorbonne et invente, avec Léopold Sédar Senghor, le premier festival mondial des arts nègres à Dakar en 1966. Homme humble au rayonnement exceptionnel, sa vie qui s'achèvera en 1980, à Paris, raconte l'histoire de la décolonisation et l'émergence d'un continent.
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