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Banlieue rouge 1920-1960 ; années Thorez, années Gabin : archétype du populaire, banc d'essai des modernités

Couverture du livre « Banlieue rouge 1920-1960 ; années Thorez, années Gabin : archétype du populaire, banc d'essai des modernités » de Annie Fourcaut aux éditions Autrement
  • Date de parution :
  • Editeur : Autrement
  • EAN : 9782862603841
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 294
  • Collection : (-)
  • Genre : Histoire
  • Thème : Histoire
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Autour de Paris, enfermés derrière les fortifs et bouleversés par les travaux d'Haussmann, les faubourgs se transforment lentement en une banlieue que le rouge sang de la Grande Guerre fait entrer dans l'ère de l'industrie et de la modernité. La banlieue, "écume battant les murs de la ville",... Voir plus

Autour de Paris, enfermés derrière les fortifs et bouleversés par les travaux d'Haussmann, les faubourgs se transforment lentement en une banlieue que le rouge sang de la Grande Guerre fait entrer dans l'ère de l'industrie et de la modernité. La banlieue, "écume battant les murs de la ville", s'étale alors, marée de pavillons et de jardinets, d'usines-pilotes et d'ateliers sordides, de HBM et de lotissements. Commence ainsi l'aventure quotidienne occultée d'un peuple d'ouvriers, d'employés, de zoniers, de chômeurs et de militants dans un décor à la Trauner ou à la Doisneau en perpétuelle mutation. Dans ces années dominées par le PCF, entre Front populaire et gaullisme, la révolution rime avec pavillon, les manifestations sont aussi des fêtes champêtres et l'utopie sociale s'incarne dans des gratte-ciel, des écoles d'avant-garde et des cités-jardins. Tentatives héroïques - et toujours à recommencer pour conjurer la misère et la laideur accablant les "gentils enfants d'Aubervilliers". Revisiter ce monde perdu pour rappeler qu'une banlieue a existé sans émeutes et sans ghettos : elle croyait aux lendemains qui chantent tout en cultivant son potager.

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