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Peintre, graveur et historien d'art franco-israélien, Avigdor Arikha est plus connu du public anglo-saxon que du public français. Né en 1929 de parents germanophones résidant dans la région de Czernowitz (actuelle Roumanie), il connut très jeune les affres de la déportation. Établi en Israël peu après la seconde guerre mondiale, il s'installa à Paris de manière définitive en 1954. C'est dans la capitale française qu'il se lia d'amitié avec Samuel Beckett, amitié qui devait durer jusqu'à la mort de l'écrivain dont il illustra plusieurs textes.
Après s'être fait connaître comme peintre abstrait, Arikha se tourna vers la figuration. Entre 1965 et 1973, il se consacra au dessin et à la gravure sur le vif, en noir et blanc. Travaillant d'après modèle, il grave directement sur le cuivre, sans dessin préparatoire. Cherchant à obtenir dans la gravure la même spontanéité que dans le dessin, il met au point en 1971 un nouveau procédé d'aquatinte, l'aquatinte au sucre.
L'exposition que lui consacre la BNF, sur son site Richelieu, constitue la première rétrospective d'importance de son ouvre gravé. Le catalogue comprendra trois courts textes de Samuel Beckett, un entretien entre l'artiste et la commissaire de l'exposition, Marie-Cécile Miessner, ainsi qu'une biographie, une bibliographie et un inventaire sommaire des cent trente-cinq estampes d'Arikha détenues par la Bibliothèque nationale de France.
Exposition du 24 juin au 24 août 2008 à la Bibliothèque nationale de France, site Richelieu.
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