"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Peintre formé à Paris dans l'atelier de Paul Delaroche avec Gustave Le Gray, Roger Fenton se tourne vers la photographie. De mars à juin 1855, il va en Crimée photographier le siège de Sébastopol où l'Angleterre, la France et le Piémont soutiennent l'Empire ottoman contre la Russie. Il réalise des images aseptisées d'un conflit sanglant et très impopulaire. Son « camion photographique » sert de cible aux tirs russes, la forte lumière et la chaleur de l'été rendent ses conditions de travail difficiles. Il fait les portraits des officiers, correspondants de guerre (dont celui du Times) et participe à la vie quotidienne de l'état-major, assiste au conseil de guerre. Après trois mois d'un reportage éprouvant, malade et déprimé, Fenton rapporte en Angleterre trois cent soixante clichés-verres qui, tirés sur papier salé, sont publiés par l'éditeur Thomas Agnew. Ces tirages, acquis dès l'automne 1855 par le duc d'Aumale alors exilé à Londres, constituent l'un des tout premiers reportages de guerre.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !