Inconnus ou familiers, ces territoires littéraires vous réservent bien des émotions…
Le mystère : voilà la grande affaire de ce livre. Mais quel mystère ? Celui qui entoure les êtres que l'on ne voit pas, que l'on n'a jamais vus, mais qui n'en existent pas moins. Grande question : faut-il voir pour croire ? Au cours de l'un de ses voyages, Gabi Martínez entend parler du bec-en-sabot du Nil, un oiseau que, en raison de la destruction progressive de son habitat, plus personne, ou presque, n'aperçoit, mais dont on sait qu'il n'a pas complètement disparu... Pour Gabi Martínez, c'est le déclic ! Mystérieux, les animaux dont il parle le sont pour trois raisons : soit parce qu'ils sont en voie d'extinction ; soit parce qu'ils sont le fruit de légendes venues d'ailleurs ; soit parce qu'il est impossible de les localiser. D'où les six récits qui forment la trame de ce livre, où le bec-en-sabot, la Grande Barrière de corail et le yéti croisent le moa (Dinornithidé, disparu), le tigre de Corée et le « danta » (sorte de tapir du Venezuela). En brossant leur portrait, Gabi Martínez met l'accent sur les relations que les populations indigènes entretiennent avec ces animaux, leur façon de s'en occuper, de les tuer aussi, de s'en souvenir parfois. Plus que des récits de voyage : une aventure au coeur même de l'imaginaire des cultures étrangères.
Inconnus ou familiers, ces territoires littéraires vous réservent bien des émotions…
"Il existe tout un tas de choses que je n'ai jamais vues, dit l'homme, et auxquelles je crois. Ce serait idiot de ma part de croire que le monde se limite à ce que je vois." Le monde qui nous entoure est tellement vaste qu'il nous est impossible de tout connaître mais rien ne nous empêche à pousser notre curiosité dans certains domaines comme l'a fait Gabi Martínez.
Après un formidable tour du monde sur une période de quatre ans, ce grand passionné nous offre ici le récit de ses voyages. Le but de ses différents périples ? Partir à la découverte d'animaux invisibles. Cette quête ne se révèle pas être une mince affaire mais elle offre de très belles interactions avec d'autres amoureux de la nature qui partagent leurs connaissances et l'histoire de ces animaux aux nombreux mystères.
Pour profiter plus longtemps de ce voyage dépaysant et très captivant, j'ai apprécié arrêter ma lecture après chaque chapitre et de me renseigner un peu plus sur les différents animaux invisibles recherchés par Gabi Martínez. Passionnée par la faune sauvage et sa préservation, j'ai été très heureuse de pouvoir lire ce très bel ouvrage qui de par le style choisi par l'auteur, rend le récit très vivant tout en nous poussant à la réflexion.
Je tiens à remercier Babelio et les Éditions le Pommier pour avoir accepté de me renvoyer les "Animaux invisibles" après un défaut postal car il se révèle être un coup de cœur pour moi !
Ce livre qui interroge sur les problématiques actuelles de préservation des sites et de leurs populations est accessible à tous donc n'hésitez pas à vous le procurer. Sa couverture est aussi belle que son contenu donc vous ne serez pas déçus !
Gabi Martinez est un journaliste et écrivain espagnol, spécialisé dans le récit de voyage. Dans ce roman, il nous propose un voyage sur quatre continents pour découvrir (ou redécouvrir) des animaux invisibles : Mythe ou réalité ? « Légendaires, disparus ou vivants mais difficilement observables » Voilà ce qui vous attend ici.
Le bec-en-sabot : voyage le long du Nil, du lac victoria jusqu'à son delta. Il ne reste plus qu'entre 2 à 5 000 individus mais ils sont très discret, presque invisibles à l'homme. C'est dans la réserve naturelle de Murchison Falls en Ouganda que l'auteur va essayer de voir le bec-en-sabot.
« L'apercevoir [le bec en sabot], c'est comme faire une grande découverte, dit alors l'homme en se joignant à l'inspection céleste. C'est comme gagner au loto. » Est-ce qu'il l'a vu ? Je vous laisse le découvrir...
La Grande Barrière de corail : joli voyage en Australie pour voir la barrière de corail, comprendre sa relation avec les aborigènes. C'est également l'occasion de montrer la dangerosité de l'homme qui en voulant sauver une espèce en détruit une autre.
« … et c'est là, face à la grande barrière de corail, que je compris que chaque espace se raconte à lui-même, et que chacun peut accéder au récit d'un lieu à condition de l'écouter, de l'observer, de le parcourir avec respect et tendresse »
Le yéti : voyage sur les traces du Yéti à travers la piste de Jordi Magraner. Zoologue franco-espagnol partit à la recherche du Yéti dans les années 90 entre le Pakistan et l'Afghanistan.
Le moa : voyage en Nouvelle-Zélande, oiseau disparu à la fin du XIXᵉ, pouvant atteindre les 3 mètres, cousin de l'autruche et du kiwi. Il a disparu à cause de l'homme, comme beaucoup d'espèce, car il s'en servait comme nourriture. En maori, moa signifie "poulet", l'intérêt pour cet animal est alimentaire et non sacré, ce qui fait qu'il a même disparu des mémoires.
Le tigre coréen : voyage en Corée pour comprendre que le tigre a disparu au début du XXᵉ siècle mais contrairement au moa, le tigre est sacré, présent comme emblème et pourrait être un signe d'une réunion des 2 Corée. Au-delà de la disparition du tigre, l'auteur évoque d'autres animaux qui risquent de disparaître à cause de la destruction de l'habitat naturel de certaines espèces.
La danta : Voyage en Amérique du Sud et plus précisément au Venezuela pour suivre la danta.
Je ne m'attendais pas à ce genre de livre et j'ai été déçue. Je pensais avoir un livre plus basé sur la zoologie, comprendre le comportement d'un animal, son habitat naturel, pourquoi il est invisible et finalement, j'ai eu entre les mains un livre de sociologie, de l'impact de l'homme sur la nature, un livre de voyage. C'est très bien écrit, on voyage avec l'auteur, mais j'ai été un peu déçue. La couverture et le résumé m'avaient fait saliver et finalement, j'ai mis beaucoup de temps à le lire car je n'avais pas ce que je voulais. Si vous êtes lecteur de récit de voyage, ce livre est fait pour vous !
Le projet un peu fou de l'auteur est de réaliser un livre et pourquoi pas une BD, une expo , un circuit d'exploration , une série documentaire pout la télé sur le thème d' animaux "invisibles" situés sur 4 continents. Projet fou car comment intéresser un public sur des animaux que par définition l'on ne verra pas ? En véritable globe trotter Gabi Martinez nous entraine sur la trace du bec a sabot, de la grande barrière de corail, du moa, du tigre blanc, du denta et du …yeti ! Pour ce faire nous voyageons successivement en Ouganda, en Australie, en Nouvelle Zélande, en Corée, au Venezuela et au Pakistan . Les raisons de cette invisibilité sont multiples : extinction de l'espèce, vie cachée, fruit de légende ….Chacun d'entre eux a sa particularité qui tient essentiellement à sa perception par les autochtones du pays ou l'ou est censé le trouver . Ce livre est un véritable récit de voyage et une véritable aventure au cœur de l'imaginaire des cultures étrangères. La formule utilisée par un autre auteur également très érudit ( Mathias Enard) au sujet de ce livre pour le décrire me semble parfaitement juste : "Gabi Martinez est le maitre du roman sans fiction" !
Gabi Martinez est un auteur explorateur de nouveaux univers. C'est un aventurier qui retrace ses expéditions par écrit. Dans "Animaux invisibles", il part à la recherche d'animaux légendaires, réels ou imaginaires, éteints ou en voie d'extinction. Il cherche leur trace et la preuve de leur existence passée ou actuelle. Dans cet essai, nous suivrons les empreintes de six animaux : le bec-en-sabot, la grande barrière de corail, le yéti, le moa, le tigre de Corée et le « danta ». L'auteur nous emmène ainsi dans des pays et des cultures différentes.
L'ouvrage porte bien son nom, car mis à part la grande barrière de corail, on ne verra aucun de ces animaux pointer le bout de son nez. Ce qui m'a déstabilisé ici, c'est que plus qu'une étude zoologique qui expliquerait la vie de chacun de ces animaux, il s'agit d'une étude sociologique qui porte sur l'homme et sa relation ou non-relation avec ces bêtes. Cette lecture m'a d'ailleurs déprimé, car elle montre encore une fois l'impact destructeur que l'homme a sur son environnement et l'impuissance des chercheurs et écologistes face à la majorité des hommes.
Ce livre est intéressant mais je n'y ai pas trouvé mon compte. J'aurais préféré en apprendre plus sur chaque animal et je me suis donc quelque peu égarée dans cette lecture qui n'était pas ce à quoi je m'attendais. J'ai été un peu déçue car je m'étais fait une autre idée de ce récit. Cet écrit plaira sans doute à d'autres lecteurs et j'espère que le message de protection de la nature et de sa faune saura trouver son auditoire.
Ce roman m'a tout d'abord intrigué par sa couverture et son résumé, assez original.
L'auteur nous entraîne entre fiction et réalité, comme un récit de voyageur qui découvre de nouvelles choses et qui est surpris par ce qui l'entoure.
Il décrit, de façon détaillée, 6 créatures mystérieuses, entre mythes et animaux en voie d'extinction (le yéti, le tigre coréen...), leurs environnements et les interactions avec la population locale. Chaque chapitre/créature peut être lu de façon indépendante.
Le point commun de ces animaux est leur disparition, qui devient problématique, et pose aussi la question de leur préservation.
La plume est fluide, assez facile à lire (je m'attendais à une lecture plus exigeante et finalement, je suis assez surprise).
Partez en voyage avec ce beau roman, dans un tour du monde ou dans l'imaginaire populaire, on y découvre de nouvelles cultures à travers les rencontres de l'auteur.
Un bel hommage à la défense de l'environnement.
C'est un livre à lire, comme on fait un voyage.
On part avec un objectif, ici celui de partir à la rencontre d'animaux invisibles, et finalement on rentre avec tellement plus dans ses bagages.
Les animaux invisibles, dont Gabi Martinez nous parle dans cet ouvrage, sont des animaux disparus, en voie de disparition, et/ou qu'on observe avec difficulté, voire qui resteront un mystère.
On part ainsi à la découverte du Bec-en-sabot en Ouganda, de la Grande Barrière de Corail en Australie, du Moa en Nouvelle-Zélande, du Tigre Coréen, de la Danta au Venezuela, et même du Yéti au Pakistan. C'est dire si l'auteur nous fait voyager, dans les pays, mais également dans l'imaginaire des peuples !
Comme la majorité de ces animaux sont touchés par une problématique de diminution de la population, il est souvent question de conservation des espèces, et de préservation de l'environnement.
Mais quand on voyage, on découvre aussi d'autres cultures, d'autres modes de vie, d'autres spiritualités. L'auteur nous fait partager cela, à travers ses rencontres, et son envie de comprendre dans quelle mesure chaque animal est intégré à chaque culture.
Je conseille donc ce livre, aux personnes qui ont des envies de voyage, une curiosité certaine envers les différentes cultures, et peut-être aussi une petite sensibilité à la protection de notre environnement naturel (même si je ne pense pas que ce soit vraiment nécessaire pour apprécier cette lecture).
je suis attirée par les animaux invisibles car je suis curieuse de savoir de quels animaux l'auteur va nous parler peut être d'animaux microscopiques.....
La campagne il faut en profitez est ses bienfaits qu il apporte ,sûrement un livre a decouvrir genial , le plaisir de manger des choses saines est de profitez de la nature ,des oiseaux du calme est l'air pure je suis plus attirée pas le poulailler métaphysique j adore les poules
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Nostalgique, nomade ou plutôt romantique ? Trouvez le livre de la rentrée qui vous correspond !