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L'Amour et la Crainte sont des préceptes positifs qui, de tout temps, ont constitué la doctrine cardinale du judaïsme. La Bible, le Talmud, les philosophes et les kabbalistes du Moyen Âge les ont placés au centre de leurs systèmes. Notre introduction examine ces deux valeurs selon différentes perspectives : approches rationaliste, ascétique, ésotérique et théosophique.
Dans les trente-trois « Sentiers de l'Éternité », elles occupent une place centrale. À chaque vertu présentée dans sa positivité, est opposé l'aspect négatif : l'humilité fait face à l'orgueil, la vérité est conquise sur le mensonge, le bien triomphe du mal, la prière et le repentir l'emportent nécessairement sur la faute. Pour le Maharal, la morale relève d'une conception existentielle de la relation entre l'homme et Dieu, l'homme et son prochain, l'homme et l'univers.
Dans la traduction annotée, l'auteur définit la Crainte de Dieu : elle consiste à se considérer comme rien, comme un néant, un non-être, alors que l'Amour mène à l'adhésion à Dieu et il n'existe pas d'acquis plus élevé que cet attachement. La Crainte révérencielle provient de la puissance de l'Amour. Sans la Crainte, l'homme reste une éternelle interrogation. « Crains Dieu, c'est là tout l'homme » (Eccl. XII, 13). Le Maharal a recours à la Kabbale et à la philosophie.
Les deux vertus sont en corrélation avec la connaissance. Il existe une théorie de la connaissance chez notre auteur : la science est l'échelle qui permet d'accéder à la sagesse de la Torah, la Crainte est le conservateur qui permet de préserver les céréales, l'étude de la Torah, de même que l'humilité et le retrait de chacun sur lui-même, opèrent l'adhésion parfaite à Dieu et permettent l'accès à l'intellect divin.
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