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En 1811, l'archéologue Aubin-Louis Millin (1759-1818) part pour l'Italie, mandaté par les autorités impériales pour inspecter les monuments de la péninsule désormais sous autorité française. Poussant bien au-delà de Naples, il choisit d'explorer la Calabre où seule une poignée de visiteurs a jusque-là fait quelques incursions.
Publiées ici pour la première fois, les notes de voyage consacrées à l'itinéraire de Naples à Reggio de Calabre font découvrir au lecteur une région qui porte encore les stigmates du terrible tremblement de terre de 1783. La faune, la flore, la gastronomie, les sociabilités y sont observées avec le même soin que les ruines des cités antiques de la Magna Graecia ou les restes des cathédrales médiévales du royaume normand de Sicile.
Pour la partie calabraise de son périple, Millin s'est assuré les services du peintre allemand Franz-Ludwig Catel (1778-1856), chargé de dessiner les paysages traversés et de fournir des relevés des monuments visités. Accompagnant le texte, un album offre la reproduction des quelque cent-soixante feuilles réalisées par Catel tout au long de l'expédition. Très élaborés ou rapidement tracés, ces dessins sont parfois les uniques témoignages de sites et de monuments disparus. Ils témoignent aussi du talent d'un artiste qui, quelques années plus tard, installé à Rome, connaîtra le succès.
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