80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Nous n'avons jamais autant promu la nécessité de transmettre la mémoire, à l'école, au musée, à la télévision, lors d'une cérémonie, à l'occasion d'un procès, à l'encontre de criminels politiques, ou encore pendant l'audition d'une commission de vérité.
L'ambition de ces politiques mémorielles est de construire une société apaisée, dans une démocratie stable comme dans un pays qui a connu un conflit politique violent.
Des critiques de principe sur le fondement moral ou sur la politisation de ces actions ont été fréquemment portées par les historiens. Chercheuses en sciences sociales, Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc se sont plutôt interrogées sur leur efficacité. En montrant comment sont reçus les messages mémoriels lorsque des élèves assistent à une commémoration, des individus visitent un mémorial, des victimes témoignent au sein des commissions de vérité ou des criminels sont jugés lors d'un « procès pour mémoire », elles aboutissent au constat regrettable qu'ils ne permettent pas plus de dénouer des conflits qui ont eu lieu dans le passé que d'orienter les comportements individuels dans le futur. Faut-il pour autant renoncer à ce rappel de l'histoire violente ?
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