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Un des chefs d'oeuvre de Jack London, un grand classique de la littérature de jeunesse.
Buck, un croisé de terre-neuve et de colley âgé de 4 ans et demi et pesant 70 kg, appartient à un magistrat de la vallée de Santa Clara (Haute-Californie). Loin d'avoir une «vie de chien», Buck coule une existence heureuse dans la famille du juge Miller. Mais tout bascule le jour où, victime de la traîtrise d'un homme, il se retrouve vendu à un conducteur de traîneau dans le Grand Nord américain. Finie la vie d'aristocrate blasé, Buck va devoir affronter son destin dans un univers glacial et sans pitié, où chaque faute, chaque erreur est sévèrement sanctionnée. Saura-t-il survivre dans ce monde cruel où règne la loi du plus fort? Qu'adviendra-t-il de cet admirable chien le jour où il découvrira, d'abord avec amertume, puis avec un plaisir trouble et instinctif, le goût du sang?
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Nous suivons Buck, un chien appartenant au juge Miller et qui, du jour au lendemain, va être enlevé par l'un des employés. Ce dernier, endetté, va vendre Buck auprès d'un trafiquant de chiens de traîneau. Buck va alors subir la cruauté de l'Homme qui ne va pas hésiter à le battre et à le maltraiter pour le soumettre et le contraindre, comme tous les autres chiens qu'il va rencontrer, à traîner des traîneaux, sans relâche. Cependant, Buck est intelligent et s'adapte très rapidement à son nouvel environnement : le froid glacial de l'Alaska et du Canada, le combat contre les autres chiens pour survivre, la ruse et la discrétion pour ne pas subir les punitions de l'Homme. Il va même, au fur et à mesure, se rapprocher de son passé, de ses ancêtres et se défaire de l'emprise de l'Homme. Va-t-il finir par rejoindre la Nature ou va-t-il rester auprès de l'Homme ?
J'ai adoré avoir le point de vue de Buck et j'ai trouvé que cela rendait le texte d'autant plus percutant, car à travers les yeux de cet animal si innocent, la cruauté, l'égoïsme et la cupidité de l'Homme nous frappe tel un coup de fouet (rappelons le contexte de l'histoire qui se déroule en plein pendant la ruée vers l'or dans le Grand Nord Canadien). Si vous aimez à la folie les chiens comme moi, vous risquez d'avoir le coeur brisé, car l'auteur ne censure rien et nous offre un portrait sanglant.
Tout comme Buck, nous vieillissons en lisant ce roman. de la légèreté et de l'innocence, nous passons à la méfiance, la peur, la haine, la révolte et la liberté.
"L'Appel de la forêt" est une histoire qui suit les aventures d'un chien nommé Buck dans le Grand Nord canadien pendant la ruée vers l'or.
Le livre est écrit dans un style captivant et immersif, avec une intrigue palpitante et des descriptions magnifiques de la nature sauvage et des paysages enneigés du Grand Nord. Les personnages, en particulier Buck, sont bien développés et attachants, avec une personnalité complexe et une évolution intéressante tout au long de l'histoire.
Le thème principal de "L'Appel de la forêt" est la lutte pour la survie et l'adaptation à un environnement hostile. Buck, un chien domestique qui a été enlevé de sa maison confortable en Californie, doit apprendre à survivre dans le Grand Nord canadien, où les conditions sont rudes et les dangers nombreux. Au fil de l'histoire, Buck devient de plus en plus sauvage et apprend à écouter l'appel de la forêt, ce qui le mène finalement à rejoindre une meute de loups.
Le livre est également une critique de la civilisation et de la domestication, qui peuvent rendre les êtres vivants faibles et dépendants. London montre que la nature sauvage peut être cruelle et impitoyable, mais qu'elle est aussi belle et puissante, et qu'elle peut offrir une liberté et une satisfaction que la civilisation ne peut pas offrir.
Dans l'ensemble, "L'Appel de la forêt" est un livre captivant et émouvant qui offre une réflexion intéressante sur la nature, la survie et la liberté. Si vous êtes fan d'histoires d'aventure et de nature sauvage, vous aimerez certainement ce livre.
Buck, mélange de Terre-neuve et de colley, est un chien heureux qui vit en Californie dans une famille aimante lorsqu'il est vendu par le gardien de la propriété à des chercheurs d'or en partance pour le Klondike.
Il commence par un dur apprentissage de la vie de chien de traîneau, avec la faim qui le tenaille, et les coups de fouet qui lui apprennent le métier. ses premiers maîtres, durs à la tâche mais corrects avec leurs bêtes transportent le courrier jusqu'aux zones les plus reculées bravant les glaces hivernales, la débâcle avant de profiter des douceurs estivales. Mais la saison finie, Buck change de maître ...
Jack London a le don de la description tant des sentiments prêtés à Buck et à ses congénères que pour décrire les paysages majestueux et les manifestations de la nature sauvage des Rocheuses canadiennes.
L'amour qui unit Buck à son dernier maître n'est que le prélude à son retour à l'état sauvage, quand l'appel des loups (et non de la forêt) sera plus fort que tout et qu'il s'imposera comme chef de meute !
Hymne à la nature sauvage, que je n'avais bizarrement encore jamais lu !
Merci à Babelio de m'avoir donné le coup de pouce nécessaire en organisant une réunion du Club de lecture via Zoom, en ces temps de confinement !
Et il m'aura fallu attendre cette sympathique invitation de lecteurs.com à lire "l'appel de la forêt" pour enfin découvrir Jack London et ce roman américain quasi-mythique !
Roman d'aventure, conte initiatique, on suit les aventures de Buck, devenu chien de traîneau et ses rapports avec la gent humaine.
Après un début de vie paisible, découverte de l'adversité, de la violence, de la cruauté, de la soumission volontaire mais aussi, petite flamme réconfortante dans ces immensités glacées, découverte de l'attachement et de l'amour... et retour à un état relevant du primitif.
Dans le contexte de la ruée vers l'or, de cette quête fiévreuse qui emmène les hommes vers l'animalité parfois et les animaux vers un état sauvage où les pulsions anciennes resurgissent , parce que pour tous, arrive le moment où il s'agit de survivre..
Le titre originel du roman est d'ailleurs "the call of the wild".
La narration certes détaillée, reste vivante et même lyrique dans certains passages où il s'agit d'exprimer des sentiments et/ou états d'âme.
Preuve que ce livre m'a plu, c'est que je viens de me procurer "Martin Eden", autre roman incontournable de Jack London.....
https://dubonheurdelire.wordpress.com/2019/05/16/lappel-de-la-foret-de-jack-london/
Comme beaucoup de lecteurs, j’ai été bercé par l’histoire de Croc Blanc que j’ai lu et relu mais j’avais un souvenir très lointain de L’appel de la forêt que j’ai dû lire une fois quand j’étais au collège…
Grâce à lecteurs.com et au livre de poche, j’ai eu la chance de me replonger dans cette courte mais forte histoire.
« Enlevé à la douceur de la maison du juge Miller, Buck est confronté aux réalités du Grand Nord où il connaît la rude condition d'un chien de traîneau.
Pour Buck, la vie devient une lutte incessante. En butte à la cruauté des hommes et à la rivalité de ses congénères, il subira un apprentissage implacable, effectuera des courses harassantes, livrera de terribles combats de chiens. Mais dans un environnement que dominent la violence et la férocité, il vivra aussi un compagnonnage quasi mystique avec un nouveau maître. Ce n'est qu'à la mort de celui-ci, tué par les Indiens, qu'il cédera définitivement à l'appel de l'instinct et rejoindra ses "frères saurages", les loups.
En écrivant L'Appel de la forêt, Jack London a voulu que le courage et l'amour d'un chien conduisent à la compréhension des hommes. Mais, à travers le symbole d'une vie animale, il exalte aussi, face à la société impitoyable d'une Amérique du début du siècle, une volonté indomptable qui trouve son écho en chacun dans le besoin de liberté et le courage de l'aventure. »
J’ai relu avec un réel plaisir l’histoire de Buck, ce chien d’une rare intelligence et d’une force de vivre incroyable. Son parcours du Sud de l’Amérique au froid du Grand Nord est rempli d’obstacles, de dangers mais aussi d’incroyables rencontres. Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce roman, c’est la réflexion que Jack London livre en creux de l’histoire de Buck : il pousse son lecteur à réfléchir aux notions de liberté, d’amour, de vie. Derrière l’animal, c’est avant tout de l’homme que l’auteur parle et de ses valeurs mais aussi de ses vices.
En résumé : un court récit fondateur que je prendrai à lire et à relire.
Bonjour mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un grand classique qu'on ne présente plus, j'ai nommé L'Appel de la forêt de Jack London. Depuis le temps que je me disais qu'il faudrait que je le lise un jour ! Je remercie infiniment le site lecteurs.com de m'avoir permis de corriger cette horrible bévue.
Pour commencer, il faut savoir que, même si je n'avais lu que deux des autres romans de Jack London avant de commencer celui-ci, à savoir l'incontournable Croc-Blanc et le magnifique et méconnu Martin Eden, je me considérais déjà comme une grande amoureuse de sa plume extraordinaire, qui sait rester au plus près de la réalité tout en étant capable de voir au-delà. Oui, c'est comme cela que je définirais l'écriture captivante, pour ne pas dire envoûtante, de Jack London, et L'Appel de la forêt ne fait pas exception à ce niveau-là. On sent que chaque mot est savamment choisi pour nous faire ressentir le plus intensément possible les émotions qui traversent chaque instant de la vie de Buck, l'inoubliable héros de ce récit.
Qui plus est, Jack London a le don de faire des descriptions exquises, tout bonnement saisissantes, des grandes étendues que traversent son extraordinaire protagoniste : comme dans Croc-Blanc, j'avais la sensation de tout voir à travers les yeux de Buck, de sentir la neige et sa froideur insoutenable sous mes pieds (ou plutôt, sous mes coussinets), la lumière extrêmement intense du soleil d'hiver du Grand Nord m'aveugler, une bourrasque de vent violent salvatrice s'infiltrer dans mes poumons et faire se soulever mon poitrail. Avec chaque roman de Jack London que j'ai eu l'occasion de lire à ce jour, j'ai eu la chance de vivre de véritables voyages qui m'ont fait explorer des contrées à la fois apaisantes et dangereuses d'une beauté sauvage, majestueuse, innommable, qui dépasse tout simplement l'entendement. Croyez-moi quand je vous dis que cet auteur a la capacité de vous laisser sans voix. C'est ce qui, selon moi, caractérise le mieux ses récits.
Mais ce qui m'a tout particulièrement coupé le souffle dans L'Appel de la forêt, c'est la capacité indéniable que Jack London a eu à dépeindre la complexité de la nature humaine, cruelle, compatissante et confuse face à l'instinct animal, indompté, farouche et d'une puissance absolument prodigieuse. Je peux tout à fait imaginer que de nombreuses personnes dans le monde entier, et ce depuis plus d'un siècle, considèrent ce livre comme leur roman de chevet, comme celui qui a réussi à enfin leur faire se sentir compris au sein d'un monde hostile qui nous laisse perplexes et désemparés la plupart du temps.
Pour ma part, j'ai beaucoup plus ressenti ce sentiment d'identification et d'extrême empathie avec Martin Eden mais, à mes yeux, cette expérience de lecture n'est pas comparable à celle que j'ai vécue avec L'Appel de la forêt. Selon moi, les deux ouvrages valent la peine qu'on prenne le temps de les découvrir et d'explorer leurs pages écrites avec une immense sincérité et un grand talent pour déceler les différentes couches de notre réalité, qui a toujours été, et ce en tous temps, bien difficile à déchiffrer. Jack London, lui, avait ce pouvoir magique.
En revanche, il est bien plus adéquat et aisé de mettre L'Appel de la forêt et Croc-Blanc au même niveau de comparaison au vu de leurs thèmes et de leur arrière-plan commun. Ce n'est là que mon humble opinion, mais je pense que Croc-Blanc est un roman plus abouti et étoffé que L'Appel de la forêt. Ce dernier étant paru plus tôt, m'est avis que le talent d'écrivain de Jack London a certainement dû se développer et sérieusement évoluer en presque dix ans qui séparent les parutions de ces deux titres. Je ne crois pas que mon ressenti résulte de la différence d'épaisseur car il y a juste le nombre de pages qu'il faut dans L'Appel de la forêt, malgré le fait qu'il nous semble être désespérément fin à première vue. En effet, pas de phrases superflues, pas d'artifices, simplement une authenticité sans équivalent aucun qui se passe de mots pour la capturer. Tout comme Buck, elle ne se laisse pas mater. Tout comme les hurlements des loups qui s'élèvent depuis les profondeurs des bois, elle nous submerge et nous transporte, elle nous fait renouer avec notre être intérieur, telle une liberté retrouvée. Je m'excuse de partir ainsi dans mes élans philosophiques mais je reconnais que Jack London m'a contaminée avec ses sublimes métaphores très élaborées. Quand je vous le dis que cet auteur a une écriture comme aucune autre... Je dirais simplement que mon moment de rencontre avec L'Appel de la forêt n'était pas le bon. Dans une période de stress et de tension comme celle dans laquelle je me trouvais au moment de le lire, difficile de se montrer réceptive et attentive à 100%. J'ajouterais que l'histoire de Croc-Blanc, l'hybride entre chien et loup, a su plus me toucher, me parler, m'ébranler, même si l'épopée la plus admirable et bouleversante reste sans aucun doute celle de Buck, le chien domestique qui va progressivement voir s'éveiller en lui sa nature primitive, celle d'un canidé brave, malin et libre comme l'air.
En clair, il m'a manqué cette petite étincelle dont je vous rabâche à chaque fois les oreilles pour être totalement emballée par ce roman considéré comme un monument de la littérature américaine. Pourtant, je ne regrette absolument pas d'avoir suivi Buck dans les traces de son chemin vers ses racines profondes, et je dirais même que je suis ressortie grandie de ma lecture de ce chef d'œuvre unanimement reconnu, indubitablement fière de le compter dans ma bibliothèque, et pas qu'à cause de sa redoutable réputation. Selon moi, tout le monde devrait l'avoir lu au moins une fois dans sa vie, histoire de voir de quoi il en retourne. Pour ma part, John Thornton (tous les personnages portant ce nom et/ou prénom semblent prédestinés à gagner mon cœur...) et Buck resterons gravés dans ma mémoire, et je suis encore moins prête d'oublier les sentiments extraordinairement intenses qu'ils m'ont fait tous les deux ressentir grâce à leur relation absolument unique et splendide. J'ai rarement fait l'expérience de telles sensations, cela marquera mon esprit de lectrice à tout jamais. Il m'est compliqué de trouver le vocabulaire adéquat pour vous dire le plus honnêtement possible ce que j'ai vécu grâce à ce livre, et ce pour la simple et bonne raison que, pour tous ceux qui l'ont lu, aucune explication n'est nécessaire et, pour ceux qui ne s'y sont pas encore jetés à corps perdu, aucune explication ne serait assez précise et juste pour définir ce roman et ce qu'il nous fait vivre le temps de la lecture. Il faut le lire pour comprendre, tout simplement. Certes, Croc-Blanc et Martin Eden m'ont parus plus poussés et clairement plus représentatifs du don d'écriture de l'auteur, tous deux étant fruits d'une évolution, d'une certaine maturité et vision du monde acquises au fil des années, des voyages et des expériences de ce dernier, mais L'Appel de la forêt n'en reste pas moins son premier bijou, son diamant brut d'une certaine façon, là où les deux autres romans sont des gemmes polies - Martin Eden étant le Graal ultime à mes yeux. Dans mon cas, on peut dire « Jamais deux sans trois » et la troisième fois fut la bonne, comme les deux précédentes. Jack London ne m'a jusqu'à présent jamais véritablement déçue ; au contraire, il m'époustoufle toujours un peu plus et j'ai l'impression qu'avec lui, on peut résolument affirmer que son écriture est le reflet de son âme : elle nous laisse bouche bée, sans nous laisser la possibilité de répliquer avec un tant soit peu de panache et de tenue. C'est également le genre de plume qui remplit les trous béants en nous et qui nous fait comprendre beaucoup de choses sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure, sans même que l'on s'en rende compte. C'est telle une épiphanie, voilà. Je ne pouvais guère trouver mieux pour conclure cette chronique de la façon la plus limpide possible. Sur ce, je vous conseille vivement de vous laisser envelopper par le froid mordant, accablant mais aussi revigorant du Grand Nord canadien dépeint dans L'Appel de la forêt. De mon côté, il me reste encore plein d'écrits de Jack London à découvrir. Je n'en suis qu'au début de mon aventure sur la route de ses réflexions et de son imaginaire et cela me procure une joie immense !
C'est vrai qu'il nous a fait pleurer avec cette histoire Jack London! Un très joli livre à mettre dans toutes les mains!
Ce livre est merveilleux il me fait pleurer a chaque fois , nous découvrons la noirceur de l'être humain mais un personnage arrive et nous voyons que il y a de la lumière quelques part ! Nous y découvrons la nature sauvage comme seul Jack London peu nous d'écrire et pour cause il a été sur place ! Beau livre a mettre dans tout les bibliothèque ! J'ai encore celui de mon enfance !
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