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Réponse à l'accroche de Kryan:
Alors que j’attends au pied du petit escalier de l’antiquaire, en ruminant tous mes déboires de jeune-homme découvrant la vie, je vois la voiture bleue de madame Bleuette, arriver. Elle débouche de dessous un porche et se gare presque sous mon nez. Elle ouvre sa portière et j’aperçois déjà ses petits escarpins bleus se poser sur le sol. Un vrai bonheur ! Son arrivée efface un peu mes inquiétudes. Chez elle tout est bleu, comme ses yeux, à commencer par sa porte ! Avec elle comment ne pas voir la vie en bleu !
Elle déplie ses longues jambes gainées de bas bleus, s’extirpe de son véhicule et apparait soudain comme un mirage. Elle est bleue de la tête aux pieds, à commencer par ses cheveux, qu’elle a relevés en un charmant chignon, maintenu par une barrette bleue.
Je me pince. Mais non, je ne rêve pas ! c’est elle en chair et en os. « Ses os sont-ils bleus eux aussi ? » pensè-je en admirant sa minirobe bleue, son gros sac bleu et ses bijoux bleus qui scintillent.
- Bonjour Julien, me dit-elle en claquant sa portière derrière elle. Je ne vous ai pas fait trop attendre ?
Elle est belle à m’en couper le souffle. Ou plutôt le sifflet ; je reste presque sans voix en bredouillant « Bonjour. Euh ! Non ! Non.. non, je ne suis pas… pas. Enfin, pas pressé ! » Parfois j’ai l’air emprunté avec les femmes qui m’éblouissent. Rien que d’y penser je rougis jusqu’aux oreilles et généralement elles rient sous cape.
Madame Bleuette, chargée comme une bourrique, sait l’effet qu’elle me fait en retenant son fou-rire. Je me ressaisis vivement en attrapant son sac et en le portant jusqu’à la porte.
Pour tout vous dire, je suis un peu timide ; surtout avec les jolies femmes !
Ma plus grande joie, c’est d’être stagiaire chez cette antiquaire. Aujourd’hui je débute, c’est ma première journée. Pourvu que je ne sois pas trop emprunté, pas trop gauche en croisant à chaque instant son regard bleu. Pourvu que je ne me noie pas trop vite dans la mer bleue de ses grands yeux !
Un joli texte, et je te souhaite un bon bain dans les yeux bleus !!!
:);) ....Et ne t'inquiète pas , on va essayer de faire des accroches détentes , ce sera bien pour tout le monde . Et tu as raison , l'écriture est un véritable exutoire : on peut être qui on veut , embrasser qui on veut , faire un pied de nez aux vilaines sorcières et tout ira bien quand même . ABRACADABRA!!!
Quant à moi j’ai plusieurs activités surtout en ce moment où l’année universitaire s’achève et nous partons en Andalousie bientôt jusqu’à la fin juin. Le format proposé est difficile dans la durée et je le sais car je l’ai pratiqué avec des amis écrivains. Les formats courts ont aussi leurs exigences 
Messages : 2082
Le 05/05/2022 à 13h09
Belle et bonne journée à toi aussi, quand je serais bien concentrée sur mes lectures j'attaquerai ton livre !!!
Messages : 2082
Le 05/05/2022 à 13h10
Alors que j’attends au pied du petit escalier de l’antiquaire, en ruminant tous mes déboires de jeune-homme découvrant la vie, je vois la voiture bleue de madame Bleuette, arriver. Elle débouche de dessous un porche et se gare presque sous mon nez. Elle ouvre sa portière et j’aperçois déjà ses petits escarpins bleus se poser sur le sol. Un vrai bonheur ! Son arrivée efface un peu mes inquiétudes. Chez elle tout est bleu, comme ses yeux, à commencer par sa porte ! Avec elle comment ne pas voir la vie en bleu !
Elle déplie ses longues jambes gainées de bas bleus, s’extirpe de son véhicule et apparait soudain comme un mirage. Elle est bleue de la tête aux pieds, à commencer par ses cheveux, qu’elle a relevés en un charmant chignon, maintenu par une barrette bleue.
Je me pince. Mais non, je ne rêve pas ! c’est elle en chair et en os. « Ses os sont-ils bleus eux aussi ? » pensè-je en admirant sa minirobe bleue, son gros sac bleu et ses bijoux bleus qui scintillent.
- Bonjour Julien, me dit-elle en claquant sa portière derrière elle. Je ne vous ai pas fait trop attendre ?
Elle est belle à m’en couper le souffle. Ou plutôt le sifflet ; je reste presque sans voix en bredouillant « Bonjour. Euh ! Non ! Non.. non, je ne suis pas… pas. Enfin, pas pressé ! » Parfois j’ai l’air emprunté avec les femmes qui m’éblouissent. Rien que d’y penser je rougis jusqu’aux oreilles et généralement elles rient sous cape.
Madame Bleuette, chargée comme une bourrique, sait l’effet qu’elle me fait en retenant son fou-rire. Je me ressaisis vivement en attrapant son sac et en le portant jusqu’à la porte.
Pour tout vous dire, je suis un peu timide ; surtout avec les jolies femmes !
Ma plus grande joie, c’est d’être stagiaire chez cette antiquaire. Aujourd’hui je débute, c’est ma première journée. Pourvu que je ne sois pas trop emprunté, pas trop gauche en croisant à chaque instant son regard bleu. Pourvu que je ne me noie pas trop vite dans la mer bleue de ses grands yeux !
Un joli texte, et je te souhaite un bon bain dans les yeux bleus !!!
Messages : 656
Le 07/05/2022 à 07h30
Te presses pas Kryan, je connais moi aussi la grande fatigue, c'est impossible de se concentrer. Prends ton temps.
Messages : 646
Le 07/05/2022 à 15h54
:);) ....Et ne t'inquiète pas , on va essayer de faire des accroches détentes , ce sera bien pour tout le monde . Et tu as raison , l'écriture est un véritable exutoire : on peut être qui on veut , embrasser qui on veut , faire un pied de nez aux vilaines sorcières et tout ira bien quand même . ABRACADABRA!!!
Messages : 646
Le 07/05/2022 à 15h57
Messages : 646
Le 07/05/2022 à 15h57
Messages : 646
Le 07/05/2022 à 16h01
Messages : 646
Le 07/05/2022 à 16h08
Messages : 656
Le 08/05/2022 à 06h39
Merci Kryan
Messages : 656
Le 08/05/2022 à 07h43
Réponse à l'accroche de Dominique:
Carla, la jeune danseuse de FLAMENCO a le rythme dans la tête ; tout respire en elle le sens de la musique. Quand elle marche dans les ruelles étroites de Cordoue, on dirait qu’elle vole ; ses JOLIS petits pieds sautillent, ses souliers effleurent à peine les dalles de pierres blanches. A quinze ans elle a déjà le port altier d’une danseuse professionnelle. Cette fille, c’est un vrai SOLEIL. Elle est CHALEUREUSE avec tout le monde, sourit aux passants qui la regardent, quand soudain, un CHIEN débouche à un carrefour et la renverse. Patatras ! La voilà les fesses parterre, le spectacle est terminé, elle s’est tordu la cheville, c’est un vrai FIASCO ! Elle SOUPIRE, quand un beau jeune homme s’approche et lui tend une main secourable. Il la soutient jusqu’à la première BOUTIQUE rencontrée. C’est une fleuriste qui les accueillent ; elle propose un siège à Carla et lui tend un verre d’eau. Soudain elle se sent mieux. Le jeune-homme lui achète des roses rouges, en pique une dans la longue chevelure noire de jais de Carla, qui le remercie. Tout en sortant dans la rue, elle se dit qu’elle REVIENDRA. Si ce charmant jeune-homme qui l’accompagne, ne la retenait pas très serrée contre lui, elle repartirait en dansant et en oubliant sa cheville blessée ! Elle a le flamenco dans la peau. OLE !