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Oups, je viens de relire mon message, c'est ça d'écrire vite fait... J'avais écrit que votre histoire était vraiment pas mal et en rectifiant ma phrase et en mettant intéressante, j'ai oublié de retirer le "pas".
Désolée Jean-Michel, il faut lire que c'est vraiment intéressant pfff, vivement mes lunettes, mes yeux me font vraiment défaut en relecture :/
Merci Ludivine pour ces jolies dédicaces.
Il m'est arrivé en randonnée de prendre des troncs d'arbres à bras le corps et de ressentir les vibrations. Les arbres sont rassurants, plein de sagesse....
A très bientôt de vous LIRE
Amitiés
JM
Merci Jean-Michel. Oui, je pense pareil pour les arbres, c'est pour ça que j'ai voulu en faire le point de départ et le fil rouge de cette histoire qui est en cours d'écriture.
On verra bien une fois fini si elle vaut le coup pour une maison d'édition ou juste pour rester dans mes tiroirs
Pour camper le décor, commençons par le jour du rendez-vous avec mon oncle. Date fatidique s’il en est. L’oncle Louis vivait depuis toujours dans sa petite ville native du sud des Landes, dans le sud-ouest de la France. Une bourgade paisible et sans histoire située en bordure de l’océan Atlantique, avec son école, sa mairie, son église et son inévitable terrain de rugby qui, faut-il le préciser, recevait tous les dimanches la plus grosse affluence. Nous étions ici sur des terres peuplées par des hommes et des femmes dont le rugby, appelé aussi l’ovalie, faisait battre les cœurs génération après génération.
Or nous étions dimanche justement et sitôt la messe dominicale terminée une véritable procession se formait en direction du stade municipal situé en contrebas de la paroisse. Les sermons du prêtre et les sons de cloche cédaient alors la place aux incantations de mon oncle et aux coups de sifflet.
Un personnage haut en couleurs, mon oncle. Une sorte de célébrité locale qui déchaînait aussi bien les passions chez les uns que les critiques chez les autres. En tout cas il ne laissait personne indifférent. Cela faisait des années qu’il œuvrait pour diriger le club local et entraîner l’équipe première. Il en avait vu défiler des générations et des bataillons entiers de joueurs.
Debout sur le bord du terrain comme à son habitude, infatigable, inusable, il répétait inlassablement les mêmes consignes, hurlait ses ordres, s’agitait dans tous les sens, encourageait ses troupes et soignait tant le moral que les bosses ou les bleus.
Je me postais discrètement derrière les poteaux adverses et décidais de laisser la partie se dérouler sans le déranger. La fin du match salua la victoire de ses protégés. Bras en l’air, mon oncle surexcité traversait le terrain serrant les uns dans ses bras, embrassant les autres. Les tribunes chantaient. Les supporters manifestaient bruyamment leur joie. Je me sentais ému car cela me rappelait tant de souvenirs.
Je m’approchais de lui. Il m’aperçut et se précipita aussitôt vers moi en disant :
- « Tu as vu ! Quel match ! Mais je les avais prévenus à tous. Pas d’excuse possible. On le gagne ce match à la maison ! On le gagne et pour la suite de la saison on verra bien ! »
Je souriais. L’enthousiasme de mon oncle était demeuré intact durant toutes ces années. Je ne voyais pas ce qui aurait pu l’émousser. Aujourd’hui encore et en dépit de son âge avancé, il continuait comme si de rien n’était. Le temps paraissait sans prise sur lui. Il revint à la charge en me demandant :
- « Tu viens manger avec nous ? Je te présenterai à mes petits gars. Tu ne vas quand même pas rater la troisième mi-temps ? »
Je souriais. Ici j’étais bien loin de mes préoccupations quotidiennes. J’arrivais tout juste pour passer quelques jours sur les terres de mon enfance et de ma jeunesse. Pour une fois qu’il m’était possible de prendre quelques trop courtes vacances ! Tout en continuant de sourire je décidais de me laisser emporter par ce tourbillon ambulant qu’était l’oncle Louis et qui déjà me tirait par la manche gauche tout en me poussant dans le même mouvement par l’épaule droite. J’avais à ce moment là l’impression de redevenir un enfant que l’on guide pour ses premiers pas.
Félicitations Philippe, je ne suis pas une fan de rugby mais j'espère qu'il pourra voir le jour car il trouvera sans nul doute une multitude de lecteurs passionnés de ce sport viril.
J. Michel, c'est bien parce que c'est Renaud, on pardonne rimes obligent.
L'envie d'écrire m'est surtout venue d'une envie de partager. J'avais passé de longs mois en Papouasie Nouvelle Guinée où je travaillais/vivais comme anthropologue dans un clan Huli, au coeur de Highlands. Ces mois ont été marqués par des découvertes, des expériences hors du commun, de souffrances aussi, mais surtout des rencontres. à l'époque j'avais écrit un récit de voyage détaillé. Ce n'était pas un écrit destiné à être publié, mais plusieurs personnes m'avaient demandé de le lire, simplement pour connaître un peu mieux cette zone reculée du monde.
Puis, peu à peu, m'est venue cette envie de partager ce que mes yeux avaient vu et ce que mon coeur avait ressenti. Je n'ai pas opté pour ce récit de voyage, mais j'ai choisit de glisser ces aventures, ces anecdotes, ces rencontres, dans un roman policier. "La tourmente du Serpent" est donc née en 2013.
Si vous le permettez, un grand bravo pour avoir franchi le "seuil" du lecteur vers l'écrivain et plein de réussite.
Pour ceux que cela intéresserait, voici un résumé puisé sur le site de Babélio (voir également les avis et les critiques proposés par les lecteurs).
Votre livre est édité par "In Libro Veritas" depuis le 12 avril 2013 et disponible sur le site Amazon par exemple.
"Quelque part dans les Highlands de Papouasie Nouvelle Guinée, un Secret s'est perdu... De nombreuses années plus tard, une étrange statuette sans visage est volée dans un grand musée parisien et l'inspecteur Ulysse Treilhard est appelé pour enquêter.
L'esprit accaparé par l'étrangeté croissante du crime et par les souvenirs qui ressurgissent d'un passé lointain, il se laisse peu à peu entraîner vers un monde de mystères qu'il ne croyait plus retrouver. Sans savoir s'il poursuit un criminel, une légende ou une force plus grande oeuvrant contre lui, Treilhard replonge alors dans les jungles millénaires de Papouasie.
C'est dans ces montagnes, au coeur du territoire Huli qu'il cherchera les réponses à cette énigme, intimement liée à son passé."
Messages : 86
Le 15/05/2013 à 19h51
Désolée Jean-Michel, il faut lire que c'est vraiment intéressant pfff, vivement mes lunettes, mes yeux me font vraiment défaut en relecture :/
Messages : 2407
Le 16/05/2013 à 07h19
Il m'est arrivé en randonnée de prendre des troncs d'arbres à bras le corps et de ressentir les vibrations. Les arbres sont rassurants, plein de sagesse....
A très bientôt de vous LIRE
Amitiés
JM
Messages : 86
Le 16/05/2013 à 18h48
On verra bien une fois fini si elle vaut le coup pour une maison d'édition ou juste pour rester dans mes tiroirs
Amitiés
Ludivine
Messages : 292
Le 17/05/2013 à 09h34
Or nous étions dimanche justement et sitôt la messe dominicale terminée une véritable procession se formait en direction du stade municipal situé en contrebas de la paroisse. Les sermons du prêtre et les sons de cloche cédaient alors la place aux incantations de mon oncle et aux coups de sifflet.
Un personnage haut en couleurs, mon oncle. Une sorte de célébrité locale qui déchaînait aussi bien les passions chez les uns que les critiques chez les autres. En tout cas il ne laissait personne indifférent. Cela faisait des années qu’il œuvrait pour diriger le club local et entraîner l’équipe première. Il en avait vu défiler des générations et des bataillons entiers de joueurs.
Debout sur le bord du terrain comme à son habitude, infatigable, inusable, il répétait inlassablement les mêmes consignes, hurlait ses ordres, s’agitait dans tous les sens, encourageait ses troupes et soignait tant le moral que les bosses ou les bleus.
Je me postais discrètement derrière les poteaux adverses et décidais de laisser la partie se dérouler sans le déranger. La fin du match salua la victoire de ses protégés. Bras en l’air, mon oncle surexcité traversait le terrain serrant les uns dans ses bras, embrassant les autres. Les tribunes chantaient. Les supporters manifestaient bruyamment leur joie. Je me sentais ému car cela me rappelait tant de souvenirs.
Je m’approchais de lui. Il m’aperçut et se précipita aussitôt vers moi en disant :
- « Tu as vu ! Quel match ! Mais je les avais prévenus à tous. Pas d’excuse possible. On le gagne ce match à la maison ! On le gagne et pour la suite de la saison on verra bien ! »
Je souriais. L’enthousiasme de mon oncle était demeuré intact durant toutes ces années. Je ne voyais pas ce qui aurait pu l’émousser. Aujourd’hui encore et en dépit de son âge avancé, il continuait comme si de rien n’était. Le temps paraissait sans prise sur lui. Il revint à la charge en me demandant :
- « Tu viens manger avec nous ? Je te présenterai à mes petits gars. Tu ne vas quand même pas rater la troisième mi-temps ? »
Je souriais. Ici j’étais bien loin de mes préoccupations quotidiennes. J’arrivais tout juste pour passer quelques jours sur les terres de mon enfance et de ma jeunesse. Pour une fois qu’il m’était possible de prendre quelques trop courtes vacances ! Tout en continuant de sourire je décidais de me laisser emporter par ce tourbillon ambulant qu’était l’oncle Louis et qui déjà me tirait par la manche gauche tout en me poussant dans le même mouvement par l’épaule droite. J’avais à ce moment là l’impression de redevenir un enfant que l’on guide pour ses premiers pas.
Messages : 292
Le 17/05/2013 à 09h35
Amitiés, Philippe
Messages : 2407
Le 17/05/2013 à 09h46
Je repartira
Dès que les vents tourneront
Nous nous en allerons
(Renaud)
Amitiés
JM
Messages : 669
Le 17/05/2013 à 15h19
J. Michel, c'est bien parce que c'est Renaud, on pardonne rimes obligent.
Amitiés à tous les deux. Nina
Messages : 22
Le 20/05/2013 à 20h49
Puis, peu à peu, m'est venue cette envie de partager ce que mes yeux avaient vu et ce que mon coeur avait ressenti. Je n'ai pas opté pour ce récit de voyage, mais j'ai choisit de glisser ces aventures, ces anecdotes, ces rencontres, dans un roman policier. "La tourmente du Serpent" est donc née en 2013.
Messages : 2407
Le 22/05/2013 à 00h12
Si vous le permettez, un grand bravo pour avoir franchi le "seuil" du lecteur vers l'écrivain et plein de réussite.
Pour ceux que cela intéresserait, voici un résumé puisé sur le site de Babélio (voir également les avis et les critiques proposés par les lecteurs).
Votre livre est édité par "In Libro Veritas" depuis le 12 avril 2013 et disponible sur le site Amazon par exemple.
"Quelque part dans les Highlands de Papouasie Nouvelle Guinée, un Secret s'est perdu... De nombreuses années plus tard, une étrange statuette sans visage est volée dans un grand musée parisien et l'inspecteur Ulysse Treilhard est appelé pour enquêter.
L'esprit accaparé par l'étrangeté croissante du crime et par les souvenirs qui ressurgissent d'un passé lointain, il se laisse peu à peu entraîner vers un monde de mystères qu'il ne croyait plus retrouver. Sans savoir s'il poursuit un criminel, une légende ou une force plus grande oeuvrant contre lui, Treilhard replonge alors dans les jungles millénaires de Papouasie.
C'est dans ces montagnes, au coeur du territoire Huli qu'il cherchera les réponses à cette énigme, intimement liée à son passé."
Amicalement
JM
Messages : 669
Le 22/05/2013 à 09h41
Cordialement, Nina