"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un texte poétique, proche du conte, des légendes et qui a un étrange écho avec l'actualité.
Déjà un beau titre poétique, qu'est ce que cette danse des flamants roses ?
Nous sommes en Palestine, la mer Morte s'est desséchée, une étrange maladie du sel sévit. Une communauté survit avec des survivants, des paysans, des colons, des militaires, des enfants.. Il y a aussi un musicien, une botaniste, une bibliothécaire-institutrice, conteuse ...
Une écriture poétique, réaliste, imaginaire, tout cela fait de cette lecture, un moment à part. Quelques références littéraires, musicales. Des pages dont on a envie de les entendre, de les lire à haute voix.
L'auteure crée une communauté qui essaie de se reconstruire, avec des humains, des animaux, des plantes et un monde meilleur, fait de souvenirs, d'écrits, de légendes. Il y a de beaux portraits de femmes, fortes, déchirées, volontaires.
De belles pages d'espoir dans l'avenir.
Une lecture aussi difficile avec les échos de l'actualité qui malheureusement ne présage pas d'un bel avenir entre les hommes, sur certains territoires.
Ce texte m'incite à découvrir les autres textes de cette auteure pour retrouver la beauté de sa plume.
La Mer Morte s’est évaporée et la maladie du sel s’est développée.
Sans surprise, une pandémie sans traitement entraîne le chaos, la souffrance, la mort.
Mais un petit groupe hétéroclite, composé notamment d’un militaire, d’un rabbin, d’une botaniste palestinienne, d’une scientifique et d’un musicien, va survivre… des gens qui, avant la maladie, étaient ennemis. Des gens qui vont créer une utopie mais les utopies peuvent-elles survivre ?
Yara El-Ghadban propose ici un roman dont, pour moi, la grande force est le style. Une écriture musicale et poétique. Ce récit a un rythme propre complètement atypique.
Elle nous offre une vision de ce que pourrait être une utopie où chaque être vivant à sa place, dans laquelle l’homme se reconnecte à sa terre, où il sait écouter les vivants, tous les vivants.
Il est intéressant de noter comment les enfants d’après, s’adaptent, sans les préjugés de leurs parents.
Pourtant malgré toutes les qualités du roman, je suis restée un peu en dehors de l’histoire, malgré les enjeux, je n’arrivais pas à m’attacher aux personnages.
C’est peut-être que je suis trop humaine et pas assez vivante (ceux qui auront lu le livre comprendront) mais je suis passée à côté de ce roman.
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