"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Roman choral.
Wilkie Collins, dit-on, serait le père du thriller moderne... Ce livre a été écrit en 1860 en pleine époque victorienne et est considéré comme le chef d'oeuvre de l'auteur. J'ai beaucoup aimé cette histoire ... Je me suis lancée dans cette lecture en apnée et ce n'est qu'à la dernière page que j'ai repris mon souffle ! J'ai beaucoup aimé la structure du roman ... L'histoire est racontée par plusieurs protagonistes ! Ce roman est mon tout premier que je lis de cet auteur et ne sera sûrement pas le dernier !! Excellente lecture pour ma part !
J'avais découvert Wilkie Collins avec La pierre de lune. Constatant avec plaisir que les éditions VOolume proposait aussi La dame en blanc, conseillée en commentaires de ma critique précédente de cet auteur, je me suis lancée dans ces nombreuses heures d'écoute, même si la voix du narrateur m'a moins séduite, plus emphatique, moins nuancée. Mais bientôt, prise dans l'intrigue et l'atmosphère délicieusement surannée et britannique de l'histoire, j'ai fait abstraction de ce petit bémol.
Une nuit, une dame en blanc arrête un professeur de dessin pour lui demander de l'aide, lui posant des questions un peu bizarres. Elle disparait alors que surgissent des hommes lancées à sa poursuite. Et le lendemain, ce professeur s'installe pour quelques mois dans un propriété où la jeune fille de la maison ressemble curieusement à cette dame en blanc...
Et les évènements vont s'enchainer, ne nous laissant que peu de loisirs pour respirer. Beaucoup d'éléments sont réunis pour captiver notre attention et créer une atmosphère envoutante : cimetières, lac lugubre, bas-fonds de Londres, amours contrariés, sociétés secrètes, personnages inquiétants et cette dame en blanc qui apparaitra plusieurs fois...
L'auteur utilise ici aussi le procédé que j'avais apprécié dans ma lecture précédente. Les évènements sont racontés par différents personnages, chacun ne commentant que ceux auxquels il a assisté. Cela permet différents points de vue et enrichit le récit.
J'ai aussi apprécié que la personne la plus perspicace et la plus opiniâtre du roman soit une femme, dont l'autre personnage phare du roman, le méchant intelligent, tombera silencieusement amoureux. Ces deux personnages qui vont s'opposer par la force des choses, leurs intérêts étant contraires, font toute la force et la richesse de cette intrigue. Sans oublier l'horripilant oncle Fairlie, hypocondriaque uniquement préoccupée de sa personne et fuyant toute contrariété.
Une lecture que j'ai encore plus appréciée que la première de l'auteur et pour laquelle je remercie NetGalley et les éditions VOolume #LaDameenblanc #NetGalleyFrance
Après avoir tant entendu parler de cette œuvre emblématique de William Wilkie Collins, je ne pouvais que craquer lorsque j'ai vu que "La dame en blanc" était disponible sur Netgalley France.
Au risque de me répéter, j'aime beaucoup le fait que les Éditions Voolume proposent dans ses catalogues des œuvres d'auteurs que nous avons tendance à oublier alors même que ces écrivains ont été les pères de certains genres littéraires comme ce fut le cas pour les romans policiers d'Emile Gaboriau ou de William Wilkie Collins pour les thrillers.
Dans "La dame en blanc" dont je ne veux vous révéler l'intrigue pour ne pas vous gâcher le plaisir de la lecture, vous trouverez du suspense, de la manipulation, des secrets, de l'amour et des situations qui peuvent se relever cocasses le tout à l'époque victorienne.
En débutant cette écoute qui prend la forme d'un roman choral, j'ai aimé retrouver le style propre à l'auteur même si j'avais quelques appréhensions concernant une possible ressemblance avec l'histoire de " La pierre de lune". Finalement, cette inquiétude est vite passée.
Même si le récit a été écrit il y a plus de 150 ans, je trouve que ce texte a bien vieilli. Philippe Caulier a su, de par ses qualités d’orateur, redonner vie à des personnages que l'on prend d'affection ou que l'on se régale de détester. J'ai été entraînée par sa voix et je n'ai finalement pas vu les 14 heures d'écoute passer.
Je tiens à remercier les Éditions Voolume et Netgalley France pour m'avoir offert la possibilité d'enfin découvrir cette œuvre majeure et d'avoir également pu m'éclaircir sur les origines du mythe de la fameuse "dame blanche" qui m'a tant fait peur lors de ma jeunesse.
Wilkie Collins est un écrivain britannique de l'époque victorienne, très populaire à son époque. Passionnée par la littérature du XIXème siècle, c’est tout naturellement que j’ai profité de mon accès privilégié auprès des éditions VOolume pour découvrir La Pierre de lune.
La Pierre de Lune est un diamant maudit, qui porte malheur à tous ses propriétaires successifs depuis son vol lors de la mise à sac d'un temple hindou par l'armée anglaise. En effet, une légende indienne prédit un désastre au mortel assez fou pour porter ses mains sur ce joyau sacré, une pierre de taille extraordinaire qui brille d'un éclat jaune.
Offert à Rachel, une riche et charmante héritière, par son oncle, le jour de ses 18 ans, il disparaît mystérieusement au cours de la nuit suivante. Un des meilleurs policiers britanniques est chargé de l'enquête : le Sergent Cuff, de Scotland Yard, aux manies surprenantes, amateurs de rosiers.
La tonalité générale est celle d’un roman d’énigmes : qui a volé la Pierre de lune ? Les Hindous aperçus au coin de la propriété ? L’un ou l’une des invité(e)s à la réception d’anniversaire ? Un cousin désargenté follement amoureux de Rachel ? La domestique déjà condamnée pour vol ? Les pistes et les possibilités foisonnent.
La narration est polyphonique. Plusieurs personnages rendent compte des différentes péripéties dans une suite de récits à la première personne. Ainsi Wilkie Collins a-t-il pu donner à chacun un style en rapport avec sa personnalité et ses ressentis.
Pour les lecteurs d’aujourd’hui, il s’agit aussi d’un roman d’ambiance au sein d’une société victorienne aisée et oisive. Certains passages véhiculent des postures coloniales, paternalistes envers les populations hindous, d’autres mettent en avant des considérations machistes pour tout ce qui touche aux rôles et à la place des femmes…
Je ne divulgâcherai pas davantage car il s’agit ici d’un roman policier…
J’ajouterai que l’auteur s’est parfois inspiré de sa propre expérience, notamment en ce qui concerne les effets de l’opium. En effet, Wilkie Collins souffrait de la goutte, et devint dépendant de cette substance, sous forme de laudanum, qu'il prenait afin de soulager sa douleur. Il en résultait des crises de paranoïa où il était convaincu d'être poursuivi par un Doppelgänger, son double fantomatique…
Mon seul reproche : la longueur !
Le récit regorge de détails, d’échanges dialogués, d’atermoiements des un(e)s et des autres…
C’est pourtant captivant car nous voulons savoir ce qu’il est advenu de la pierre de lune et le fin mot de l’histoire est assez original mais, my godness !, que c’est long…
J’ai même eu un peu de mal à entrer vraiment dans cette version audio, lue par Simon Jeannin. Le narrateur a su pourtant s’approprier l’ambiance particulière de ce roman.
Un auteur à connaître, à placer dans les annales du roman policier. Grâce aux éditions VOolume, un autre de ses romans m’attend dans ma PAL. Je vais cependant attendre un peu avant de me replonger dans les longs bavardages de Wilkie Collins…
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