Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
ce livre est une grande aventure pour ce jeune homme de 21 ans qui part traverser l'Alaska en canoé ,une belle leçon d'humilité ,car la solitude, les doutes ,les embuches et les joies rendent humbles. J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai lu très rapidement. L'écriture est d'ailleurs fluide, simple, juste.
Bien sûr, j'ai tremblé plusieurs fois pour Volodia tant ce qu'il a vécu est fort. C'est aussi ne belle présentation de ce pays et des habitants sans fards .
Merci pour ce beau voyage ?Je vous conseille de le lire et de vous laisser porter ...
L’auteur est parti à l’âge de 21 ans en Alsaka, seul, pour parcourir 2000km en canoë. Il a beau avoir anticiper beaucoup de choses, la nature lui réserve bien des surprises. Entre la météo capricieuse et la peur de rencontrer un ours, les humains vont se révéler tout aussi surprenants !
Dans son carnet de bord, il raconte avec humour ses préparatifs et son voyage. L’achat d’une arme à feu pour se protéger des ours est une sacrée anecdote. La plupart des gens qu’il rencontre l’aident et l’invitent chez eux, le transportent vers un magasin ou un point d’eau pour se ravitailler. Les soirées finissent souvent très arrosées.
Le danger est omniprésent. On pense à « Into the wild », également cité par l’auteur. La survie peut se jouer à peu de choses. Un bel exploit en tout cas dont je serai incapable.
Au-delà des paysages à couper le souffle, ce sont surtout les rencontres humaines qui marquent dans cette aventure. J’ai apprécié la lecture de ce récit très humain et je me dis qu’une rencontre avec Volodia Petropavlovsky autour de ce livre serait passionnante !
Volodia a vingt-et-un ans quand il décide de traverser l'Alaska en canoë.
Pas de téléphone, pas de GPS, pas de balise de détresse, il part pour trois mois d'aventure sur la rivière Tanana et le fleuve Yukon.
Trois mois durant lesquels il va accomplir ce périple de 2.000 km, s'arrêtant parfois au gré des caprices climatiques ou des rencontres avec les autochtones.
Il en ira des rencontres comme des cours d'eau, elles seront différentes les unes des autres, surprenantes, parfois pour le meilleur, d'autres (rares) fois un peu moins.
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On peut bien sûr penser à Into the Wild en lisant cette entrée en matière mais ce serait une analogie trop rapide. D'une part, parce que Volodia ne voit pas une fuite dans sa traversée, à l'inverse de Chris McCandless, et d'autre part, point de vue très personnel, parce que quand j'ai lu Into the wild, je n'ai pas du tout aimé le style de Jon Krakauer, que j'ai trouvé trop ampoulé.
Ici, l'écriture est agréable sans être recherchée, le ton est léger, parfois drôle ou complice. On se sent rapidement compagnon de voyage ; et dans mon cas, il faut reconnaitre qu'une bonne dose d'instinct maternel de protection s'ajoutait à l'affaire.
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A l'instar du jeune aventurier, ce récit/carnet de route m'a fait voyager, mais m'a aussi fait réfléchir et, plus important, a réactivé mon envie de découvrir l'Alaska (mais peut-être pas en canoë).
Merci Volodia d'avoir partagé cette aventure, ce fut un plaisir de la lire !
« Plus qu’un fait géographique, une rivière est une ligne de vie ».
Volodia Petropavlovsky, auteur, narrateur, et sujet de « La dernière frontière » dévoile dans cet écrin d’évasion, son périple. Pas n’importe lequel, le sien. Sa déambulation, l’eau alliée, un canoë pour soutien, seul, de la Tanana, du Yukon, jusqu’à l’ultime rive de la mer Béring.
Plus qu’un carnet de voyage, dans l’instantané, le déroulé-même d’une périple initiatique qui le fera grandir au fil des pages. 21 ans, des parents qui font confiance à l’oiseau qui veut survoler le monde. 2000 kilomètres de risques, de découvertes et d’échanges avec la communauté locale lors des étapes.
L’écriture est pudique. Ici, c’est un documentaire à ciel ouvert et à fleuve et non pas un exutoire. La richesse du ton en sera plus apprenante. Une expérience unique toute en couleurs et sensations. L’idiosyncrasie des peuples dont on aime comprendre et retenir les habitus.
Ce livre voyageur est un sacré ouvrage à découvrir avant tout départ en Alaska.
Les natifs rencontrés sont attachants, sincères et authentiques. Parfois rudes dans une sauvagerie calquée sur leur environnement qui gerce la peau par grand froid. L’endurance aux difficultés, à l’âpreté d’une terre glacée, le repli implacable, la rusticité des hivers, l’endormissement même des silences.
Volodia P. navigue et bloque ses moyens. Entre les imprévus, les bivouacs solitaires dans l’antre fragile d’une tente vulnérable. Les ours qui rôdent, avides de ce changement de vision et de l’odeur humaine. Le canoë qui semble une coquille de noix flottant sur l’immensité entre courant et mystère.
« Les gens disparaissent en Alaska . Chaque année, ils sont des milliers à ne donner signe de vie . Si la Tanana m’engloutit, mon corps ne sera jamais retrouvé. Pour la première fois depuis que j’ai imaginé cette aventure il y a des années, j’ai envie d’abandonner ».
Volodia P. vit son aventure jusqu’au paroxysme. Jusqu’à se fondre dans les coutumes des hôtes. Quitte à boire jusqu’à plus soif avec certains habitants. Il y a ici, un dépassement de soi. Le mimétisme en absolu. Chaque jour quoiqu’il en coûte, vivre à l’instar des évènements.
Les jours polaires sont des aurores boréales. « Jusqu’à la dernière frontière » parabole de celle de Jack London. L’immensité fascinante et souvent hostile pour celui qui affronte le cheminement en dilettante. « Faire confiance à la chance ». Tel est l’adage de ce récit grand reportage version 3D. L’initiation à la vie, à la quête de soi. Confronter son courage et ses doutes, face au monde, méconnu encore. Un hymne à la patience. 2000 kilomètres d’épreuves éminentes par Volodia Petropavlovsky « géographe puis journaliste, il arpente le monde, alternant aventures personnelles et reportages, notamment pour Grands Reportages et Trek Magazine ».
Un livre d’heures inestimables et merveilleusement dépliées. Le triomphe d’un héros. Publié par les majeures Éditions Le Mot et le reste.
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