Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Un titre original qui m'a fait de l'œil sur la table des nouveautés de la médiathèque du village voisin ....
Un roman au rythme trépidant qui fait ressembler la Moldavie à la Finlande déjantée d'Arto Paasilinna ...
A Larga, un petit village moldave, les habitants rêvent d'une terre promise où ils seraient riches, où le travail coulerait à flot et où ils gagneraient bien leur vie.
Cette terre promise existe ... c'est l'Italie !
Et donc tous les habitants de ce village vont redoubler d'imagination pour partir vers cet Eldorado des Temps Modernes ...
Ils vont payer des passeurs véreux, qui les abandonneront à la frontière moldavo-roumaine, deviendront champions de curling - sport local s'il en est - et convertiront un tracteur en tout objet motorisé sortant d'une imagination débordante ...
Peu à peu, je me suis prise de tendresse pour ces personnages tous plus déjantés les uns que les autres, qui ne prennent jamais conscience de la portée de leurs actes, pensant à leur futur bonheur, sans imaginer que la Moldavie, ça peut être bien aussi !
Ce livre démontre que les hallucinations collectives peuvent exister … et la conclusion de ce roman est encore plus déjantée que le reste du roman !
''L'Italie, c'est un pays magnifique, la promesse d'un travail sans effort. De l'argent, de la propreté, des musées, des tableaux, de la nourriture, …''
Voici l'Italie telle que la rêve le Moldave Séraphim Botezatu, du village de Larga, depuis son plus jeune âge, avant même l'effondrement de l'URSS et la misère qui s'en est suivie, avant même que l'immigration soit à la mode et que 200 000 Moldaves fuient leur pays pour s'installer illégalement dans cet El Dorado merveilleux. A Larga, Séraphim a fait des émules et ils sont nombreux à vouloir abandonner une maison qui s'écroule, un champs qui ne donne pas, un labeur épuisant, la crasse et la misère pour l'Italie où une femme de ménage peut gagner jusqu'à 1000 euros ! Même le président se verrait bien pizzaiolo dans une quelconque ville italienne. Mais la botte ne veut pas de tous ces hommes de bonne volonté. Alors les villageois redoublent d'ingéniosité pour atteindre ce pays de cocagne tellement inaccessible que certains sceptiques vont jusqu'à dire qu'il n'existe pas.
Mieux vaut en rire qu'en pleurer pourrait être le sous-titre de ce roman du moldave Vladimir Lortchenkov qui a choisi la farce déjantée pour raconter son petit pays qui détient la triste palme du pays le plus pauvre d'Europe. Mais derrière la loufoquerie et l'absurdité des situations, il faut voir la souffrance d'un peuple abandonné de tous qui se débat avec la misère, la corruption et la fuite des forces vives vers un horizon plus lumineux. Ici c'est l'Italie qui tient lieu de but ultime pour ces paysans dont la terre est trop pauvre pour les nourrir. Et tous les moyens sont bons pour accéder à ce paradis sur terre, du sous-marin fait maison à la création d'une équipe de curling, en passant par une sainte croisade ou un tracteur volant. Toutes ces tentatives sont vouées à l'échec mais reflètent bien la détermination des Moldaves à trouver en Europe une vie meilleure.
Humour noir, cruauté et poésie pour un livre sympathique mais qui tourne un peu en rond. Une curiosité venue de l'Est.
Ce livre est totalement hallucinant - quel humour - Humour Moldave ?
Il faut arriver à suivre - On voyage à la fois en Europe mais aussi en Moldavie .
Finalement ce minuscule pays coincé entre l'Europe et la Russie intrigue. La Moldavie en plus c'est une région de la Roumanie. Bref on n'en perd son latin et l'auteur nous rend chèvre. Impitoyable, tout le monde en prend pour son grade. Que ce soit les russes, les roumains ou les européens qui ne sont pas toujours bienveillants avec les Moldaves qui finalement le leur rendent bien ... néanmoins il convient de souligner que si les Moldaves sont décrits comme étant des paresseux, à la limite intelligents ils sont cependant bien malins et trouvent des réponses à tous les problèmes , et quelles solutions !
Décalé et déjanté on ne sait jamais si c'est du lard ou du cochon mais qu'est ce qu'on se marre ! et quelle imagination dans des situations on ne peut plus cocasses! J'attends donc une suite avec impatience :)
On se demande souvent si pour écrire l'auteur n'a pas un peu abusé de la petite prune locale tout comme Beigbeder dans ses "nouvelles sous ectazy". Il existe par ailleurs un autre livre qui pourrait le compléter écrit par une bande de déjantés ... le guide de la Molvanie cela permet de compléter le tableau !
Au bout du compte un roman tout a fait burlesque écrit par un auteur qui fait preuve d’autodérision et donne vraiment envie d'en connaitre d'avantage sur ce petit pays.. Blague à part cet auteur m'a intriguée et j'ai eu envie d'en savoir plus sur ce pays, son histoire, ses auteurs, c'est un pays qui est plein de ressources et de richesses ... à découvrir. Ce livre n'est donc que le début du voyage vers la Moldavie.
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Je découvre un second ouvrage de Vladimir Lortchenkov, tout aussi déjanté que le premier, « Des mille et une façons de quitter la Moldavie ».
Peut-être ne le saviez-vous pas, mais Oussama vit à Chisnau, capitale de la Moldavie et fabrique des chawarmas, spécialité locale très gouttée des autochtones, voir plus, mais vous le découvrirez.
Donc, Oussama coupe les légumes dans un kiosque situé juste en face du SIS (le KGB ou la CIA moldave). Ce brave émigré se voit soupçonné d’être Ben Laden lui-même, réfugié en Moldavie pour fuir ses poursuivants.
Tanase, chef du SIS apprend, après avoir questionné un certain journaliste, qu’un de ses lieutenants, Petrescu en l’occurrence, serait de mèche avec Oussama. Ce même lieutenant est l’amant de Natalya, son ancienne maîtresse dont il est encore très épris…
Le SIS, pas du tout à la pointe du progrès, est gangrené par la corruption et, surtout, par l’alcool et la paresse. Après tout, ce n’est pas totalement de leurs fautes, ils sont sous-payés, ne sont pas entrainés… Ont gardé certains vieux réflexes du temps du KGB.
S’en suit des situations dantesques, abracadabrantesques. La farce est grosse et, cela fonctionne à plein. C’est « Hénorme », cela fonctionne. Derrière la farce, il y a une critique de la vie politique moldave et une écriture terriblement affûtée et efficace.
Merci Yves pour ce grandguignolesque, mais pas que, moment de lecture.
N’hésitez pas, un petit voyage en Moldavie sera très bénéfique pour vos zygomatiques.
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