"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est une belle "feel good" bd comme on parle de feed good movie.
Elle est pleine d’énergie, de bonne humeur, de courage face au cancer.
J'ai beaucoup aimé l’histoire, les dessins sont très "enfantins" et vont bien dans l'esprit du livre.
Mon seul regret est que cette BD est beaucoup trop courte et que l'on a envie de rester avec cette famille pour continuer a vivre avec elle ses joies et ses epreuves.
Merci beaucoup à lecteur.com pour ce joli cadeau de l'été. Malheureusement le sujet est beaucoup trop douloureux et trop proche de ma propre histoire pour que je puisse le lire. J'ai commencé et j'ai été obligée de m'arrêter, trop d'émotions, trop de souvenirs difficiles. Je vais mettre le livre de côté et je le lirai quand je serai prête.
C'est dommage parce que sinon les dessins sont beaux et très colorés.
Des contours épais, une grosse typographie, des couleurs vives… Il reste peu de place pour la maladie dans cet album. Pourtant, Violette y raconte l’histoire de sa mère qui lutte depuis vingt ans contre un vilain cancer du sein.
C’est un combat bien peu conventionnel que mène cette femme pas toujours disciplinée, qui a tendance à délaisser les dosages médicamenteux pour des méthodes plus fantasques et des croyances moins académiques.
Alors qu’elle accompagne sa mère à un énième rendez-vous chez le médecin, Violette réveille les anecdotes du passé : la rencontre de ses parents, la naissance des trois enfants, le déménagement à Marrakech, l’annonce de la maladie, les allers-retours entre la France et le Maroc, la vie de famille malgré les tumeurs. “L’important c’est d’être solidement enraciné dans le sol pour résister quand le vent souffle.”
Si la tempête fait rage pour cette famille, Violette nous offre dans cet album une grande éclaircie. C’est une oeuvre colorée, lumineuse, bavarde, presque joyeuse, où le blanc n’apparaît que rarement, autour des mots ou dans les blouses des médecins.
Il en ressort quelque chose de très franc et de tout simple, à l’image de la première phrase de l’album : “bon alors voilà, c’est un truc tout banal que je vais vous raconter.” Un “truc” qui n’empêche ni les souvenirs heureux ni l’espoir d’une accalmie.
- Ouvrage lu dans le cadre du Prix Orange de la bande dessinée 2023 -
« La tempête » est le récit touchant d'une femme, la mère de l'auteure, qui se bat contre un cancer du sein depuis de nombreuses années. La mère de Violette Vaïsse vit au Maroc mais revient régulièrement en France pour faire le bilan avec l'oncologue qui la suit. Lors de sa venue, Violette, ainsi que sa sœur aînée et son petit frère se réunissent pour entourer leur mère. Cette visite permet à chacun d'échanger des souvenirs et de se remémorer l'histoire familiale : la rencontre de leurs parents, leur enfance au Maroc mais aussi l'annonce de la maladie. Puis vient l’absence de la mère quand elle se fait soigner en France, le père, peu présent, qui travaillait beaucoup ou encore les moments drôles et les bêtises entre sœurs.
C'est un récit personnel, touchant et très humain, que nous livre l'auteure. Au-delà de la maladie, c'est un roman graphique lumineux, jamais larmoyant qui évoque la vie d'une famille confrontée au cancer. Vie qui continue malgré la tempête et fait la part belle à l'enfance, aux relations mère-filles, aux liens fraternels et à l'amour des livres.
J'ai apprécié les personnages, la mère excentrique qui n'en fait qu'à sa tête avec ses traitements, le médecin loufoque très à l'écoute de ses patientes et la douceur des liens familiaux. L'histoire est courte, c'est une petite frustration. J'aurais aimé un scénario un peu plus étoffé qui fouille davantage les différents protagonistes et leurs relations.
Au-delà de ce petit bémol, j'ai adoré les magnifiques illustrations qui sont réalisées au trait noir épais avec des aplats de couleurs très vives et chaleureuses.
La couverture est sublime et l'objet-livre soigné. Le graphisme vivant et pétillant fait penser à la littérature enfantine. L'auteure a d'ailleurs écrit pour la jeunesse et fait part de son amour pour celle-ci, notamment pour l'album « La tempête » de Florence Seyvos et Claude Ponti qui lui a inspiré le titre.
« La tempête » est un récit doux et émouvant, un hymne à l'amour familial.
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