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Les Enfants de la Résistance est une série à succès de Benoît Ers et Vincent Dugomier qui s’est déjà vendue à plus d’un million d’exemplaires. Publiée pour la première fois en 2015, elle met en scène trois enfants courageux qui, alors que les adultes semblent céder au renoncement, refusent de se résigner face à l’occupation nazie. Les héros, inspirés d’authentiques jeunes résistants, ont 13 ans quand commence la série. Eusèbe, le fils de l’instituteur de Pontain L’Ecluse, un petit village situé en zone occupée (Nord) et François, fils d’un fermier tué pour la Résistance, sont rapidement rejoints par Lisa, la jeune allemande dont les parents, opposants au régime nazis, ont été tués dans un bombardement. Ils montent, en secret, Le Lynx, un petit réseau local qui prend très vite de l’ampleur. De l’impression de tracts à des actes de sabotages, en passant par l’exfiltration de juifs ou d’aviateurs alliés, ils enchaînent les actes de résistance, manquant maintes fois de mourir.
Dans le tome 9, paru le 6 septembre 2024 chez les éditions @lelombard, qui commence au début de l’année 1944, alors que le Débarquement se profile et que les répressions des Allemands et des autorités de Vichy sont de plus en plus féroces avec la promulgation du décret Sperrle. Malgré le danger, la lutte s’intensifie du côté de la Résistance avec une multiplication des actions militaires. Dans ce contexte, le Lynx reçoit la périlleuse mission d’héberger un agent de Londres venu préparer le Débarquement.
Les enfants grandissent et s’aperçoivent que la fin de la guerre se rapproche. L’histoire de la cellule du Lynx se heurte de plus en plus à l’Histoire alors que Londres demande aux différentes cellules de résistants de se coordonner. Le champ de leurs activités s’élargit alors que leur action devient plus politique et militaire pour préparer l’après.
Comme dans les précédents tomes, l’intrigue est prenante grâce à des personnages très attachants qui permettent facilement aux lecteurs de tous les âges, de s’identifier à eux. Les graphismes, à la fois enfantins et d’une grande précision, dépeignent parfaitement la réalité de l’époque avec un danger constant qui pèse sur nos héros. Je ne peux que conseiller cette saga passionnante.
Dans ce nouveau tome, qui commence à l’été 1943, le Lynx est sollicité pour faire passer un stock de papier à 250 km de chez eux, dans la zone occupée Sud. Ce papier doit servir à imprimer les journaux de la Résistance, et notamment Combattre ou mourir, qui a donné son titre à la bande-dessinée. Néanmoins, cette opération, bien plus ambitieuse que celles réalisées jusque-là, nécessite de monter un réseau d’une plus grande ampleur et de prendre le risque de faire confiance à des inconnus. Cela plonge le groupe dans la discorde.
Comme dans les précédents tomes, l’intrigue est prenante grâce à des personnages très attachants qui permettent très facilement aux lecteurs, de tous les âges, de s’identifier à eux. La série se distingue également pour son côté pédagogique. Chaque album se termine par des pages documentaires très bien faites. Dans ce tome, le dossier documentaire se penche sur la presse clandestine et ses dangers, sur le maquis et les résistants, ainsi que sur les avancées alliées présentées dans la bande-dessinée.
On ne présente plus « Les enfants de la résistance », série à succès, dont le tome 8 est sorti aujourd’hui.
J’ai déjà eu l’occasion de dire tout le bien que je pensais de cette série et je ne vais pas changer de tonalité avec ce huitième volume.
La mission périlleuse du Lynx, le réseau de Lisa, François et Eusèbe, est ici de participer à la diffusion de l’information pour contrer la propagande nazie. Pour y parvenir, il faut du papier, beaucoup de papier et le faire circuler n’est pas chose aisée.
C’est toujours aussi intéressant, bien fichu, accessible au plus grand nombre dès 10 ans, et le travail historique rigoureux continue de faire de cette série un outil pédagogique utile et pertinent. Décliné en expos, podcasts, escape game… l’univers de ces récits inspirés d’authentiques jeunes résistants est devenu un véritable support éducatif. Les deux auteurs sont d’ailleurs à Angoulême ces jours-ci et recevait eux-mêmes les scolaires dans leur expo à la cité de la BD.
Si tu ne connais pas encore « Les enfants de la Résistance », réjouis-toi d’avoir cette série à découvrir. Sinon, sache que tu ne seras pas déçu avec ce tome 8 qui s’inscrit parfaitement dans la lignée du travail brillant de Dugomier et Ers. Chapeau messieurs
Une lecture pour les plus grands avec cet album plein de mystères, teinté de fantastique, avec Vincent Dugomier au scénar, une valeur sûre (Les enfants de la résistance).
Urbex, c'est l'exploration de lieux urbains abandonnés...loisir auquel s'adonnent Alex et Julie, 2 ados curieux qui se découvrent de drôles de pouvoirs...
C'est captivant dès le début et l'intrigue ne nous lâche plus... Les jeunes lecteurs s'identifieront sans mal à Alex et Julie qui partagent leurs explorations nocturnes sur Instagram...
Le dessin alterne astucieusement les moments sombres et d'autres plus colorés, c'est très dynamique et on ne s'ennuie jamais.
Au final, voilà une lecture pétillante qui plaira à un public large, du jeune ado au lecteur plus mature (oui j'ai aimé !), vivement la suite !
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