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Lorsque sa maison d'enfance se retrouve en vente, Patrick décide de la racheter et d'y installer sa femme Sarah et leurs deux enfants Joe et Mia. Patrick leur a toujours raconté quelle enfance heureuse il avait eu entre ses murs. Cependant Sarah est sceptique, si cette maison est synonyme de bonheur pour son mari, elle est aussi connue comme étant La maison du crime. Ce nom fait suite au massacre de la famille qui a racheté cette maison après que les parents de Patrick l'ont perdus. Le seul survivant est le cadet de la famille qui s'était réfugié sous le lit pendant la tuerie et qui a aujourd'hui décidé de se débarrasser de cet endroit. Patrick présente ce projet comme un nouveau départ pour leur famille, sa femme est dépressive, son fils Joe est émotionnellement instable et Mia en pleine crise d'adolescence. Mais la maison n'a rien a voir avec les souvenirs de Patrick, elle est en ruine et les choses commencent doucement à se dégrader dans la famille comme si la maison avait une mauvaise influence sur eux...
C'est une lecture oppressante que nous offre Vanessa Savage. On se sent coincé, enfermé, frustré à l'image des personnages. Qu'est ce que j'ai eu envie de secouer Sarah! Lui dire :"Regarde!", "Mais écoute les te parler ces gens!", "Pose des questions!", "Arrête de te laisser manipuler". Ah que c'était frustrant et agaçant.
L'auteure a su créer son atmosphère, nous dévoilant petit à petit les personnalités de chacun, si bien que l'on lit avec avidité. Cependant trop de choses se comprennent ou se devinent un peu trop vite à mon goût et gâche un peu l'effet surprise.
Un titre qui tombe comme une sentence, une couverture qui laisse planer le mystère, il n'en a pas fallu plus pour me donner envie de lire ce thriller. J'espérais une ambiance oppressante, quelques fantômes surgis du passé, des non-dits qui éclatent au grand jour. J'y ai presque tout trouvé mais pas forcément dans l'ordre que j'attendais.
La Maison, c'est celle de Patrick, celle dans laquelle il a grandi et a vécu heureux avec ses parents. C'est celle qui lui a été arrachée quand son père a fait faillite et qu'il a fallu quitter pour laisser une autre famille avec d'autres enfants prendre possession des lieux. C'est celle qui l'obsède depuis et qu'il s'est juré de racheter le jour où elle serait mise en vente. Ce jour est arrivé. Mais Patrick doit redoubler d'énergie pour convaincre sa femme et ses enfants de s'y installer. Car la Maison de son enfance et des jours heureux est devenue depuis la Maison du crime, le théâtre d'un triple meurtre familial. Alors les souvenirs d'enfance ne pèsent pas lourd face à l'atmosphère oppressante qui se dégage de ces murs défraîchis. Sarah, l'épouse de Patrick, sent que le drame pèse encore de tout son poids dans cette Maison et qu'il sera très difficile de faire comme s'il ne s'était rien passé même si Patrick lui jure que le meurtrier a été écroué et qu'il n'y a plus rien à craindre.
Le confinement n'a pas eu raison de vos envies d'huis-clos ? Alors la Maison a peut-être de quoi vous séduire. Comme je le disais en introduction, on y trouve tous les ingrédients que l'on est venu chercher même si je ne les aurais pas incorporés forcément dans cet ordre-là. J'aime les histoires qui démarrent d'une manière tout à fait banale pour se révéler de plus en plus inquiétantes, comme quand enfant on nous demandait de descendre chercher quelque chose à la cave et qu'à chaque marche franchie on sentait le malaise et la peur nous envahir. Mais ici le chemin tracé ne fait pas vraiment monter la pression. L'avancement dans l'intrigue fait même plutôt du surplace - enfin, si je veux être tout à fait précise c'est plus une avancée en petits cercles qui embarquent dans leur sillage passé et présent, questionnements de l'un, non-dits de l'autre et qui ajoutent et mélangent des personnages secondaires qui ont des choses à dire mais ne les disent pas ou pas tout de suite-. La technique des petits cercles est efficace pour laver les vitres sans laisser de traces, elle l'est tout autant pour ne pas laisser de souvenirs impérissables d'une lecture. Car en procédant de la sorte, je n'ai pas ressenti la poussée d'adrénaline ni la petite trouille que j'étais venue chercher. Je suis restée presque dans la même ambiance du début à la fin, ce qui fait de la Maison un thriller pas désagréable à lire mais trop fade à mon goût.
P.S : évidemment, une fois encore, ne vous fiez pas au bandeau qui vous promet "La maison la plus terrifiante depuis Shining et Psychose". Ça en devient ridicule tous ces artifices commerciaux totalement infondés...
Avec son premier roman, Vanessa Savage va signer ici son entrée fracassante en tant que maître du Thriller psychologique !
Sarah, Patrick et leurs deux enfants, vont emménager dans la maison d'enfance de ce dernier qui a décidé de la racheter à tout prix. Cette maison, surnommée "La Maison du crime" depuis le massacre de toute une famille il y a une quinzaine d'années, va finalement se révéler énigmatique et angoissante...
Sarah, émotionnellement fragile, va constater peu à peu l'apparition de signes étranges qui vont se multiplier et s'intensifier. Des objets apparaissent, des bruits se font entendre... La personnalité de chacun va changer avec l'apparition de sautes d'humeur inexpliquées et va nous plonger peu à peu dans une atmosphère paranoïaque...
La maison est-elle maudite et hantée par le passé ? En tout cas, elle dissimule bien des secrets...
L'ambiance devient lourde et pesante devant la noirceur et la complexité de chacun. L'auteur sème le doute, nous sommes perdus et ne discernons plus le vrai du faux. Nous allons douter de tous les personnages et de leur stabilité mentale. Le suspens sera à son comble.
A qui nous fier?
Dans cette maison mystérieuse qui glace le sang et qui vous donne froid dans le dos, les manipulations, les secrets, les mensonges et les punitions vont nous happer pour nous tenir en haleine jusqu’au dénouement final. Les révélations qui se feront au compte-gouttes, permettrons finalement à l'histoire de prendre tout son sens.
Entre tension et angoisse, il sera impossible de lâcher cette lecture envoûtante et addictive ! Vous l'aurez compris, j'ai adoré et dévoré ce récit qui est une vraie réussite pour moi !
"Dans cette ville, tout est différent et pourtant rien n’a changé. Les graffitis sont plus sombres, plus sales, la pourriture plus enracinée. Une odeur qui persiste, un pansement imprégné de pus, une humeur rouge et infectée qui s’écoule de son cœur purulent."
L’autrice plante son décor en Angleterre, dans une petite ville de bord de mer. L’histoire nous est contée à la première personne, incarnée par Sarah, et nous ouvre tel qu’on l’attend pour ce genre de roman, un accès direct à ses pensées les plus intimes, à ses émotions, ses ressentis. Une femme mariée et mère de deux enfants qui accepte, à contrecœur, de suivre son mari dans un nouveau projet de vie et qui ne tardera pas à voir sa vie et ses rêves se transformer en un véritable cauchemar !
Sarah est un personnage très travaillé. Une femme fragile qui m’a d’ailleurs irritée tout au long de ce récit. Je l’ai trouvé mièvre et faible ; J’ai eu envie à plusieurs reprises de l’arracher au roman pour la secouer un bon coup et lui hurler de réagir ! Son manque de répondant m’a fait grincer des dents et son inaction m’a fait sauter au plafond ! Mais c’est sans aucun doute LE personnage qu’il fallait pour que ce récit là précisément prenne !
Un roman addictif avec tout au long de la lecture le sentiment d’un piège qui se referme lentement mais sûrement sur sa narratrice et donc sur le lecteur. Le sentiment d’angoisse et la tension vont crescendo de la première page jusqu’au dénouement. Un dénouement à la hauteur des pages qui le précèdent et que pour ma part je n’ai pas vu venir ! Et j’en ai émis des hypothèses tout au long de ces 432 pages !
Un thriller psychologique efficace mais qui manque à mon goût de noirceur et de profondeur. Il y a pourtant dans ce récit matière à creuser davantage. J’aurais aimé par exemple que la lecture soit plus éprouvante ou encore que la paranoïa soit un trouble davantage développé jusqu’à m’en faire trembler pour ne pas dire flipper et jusqu’à m’en rendre moi-même totalement parano.
Cela ne m’a cependant pas empêché d’apprécier cette lecture ! Au contraire, j’ai littéralement dévoré ce roman ! Une lecture appréciable donc mais à l’effet éphémère...
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