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Il faut bien le reconnaître : Luca Signorelli n'est pas le peintre italien le plus célèbre de la Renaissance, Léonard de Vinci lui ayant fait trop d'ombre. Mais si Léonard fut l'élève de Verrocchio, Signorelli fut celui de Piero della Francesca. Entre 1481 et 1482, il collabora avec Pérugin aux fresques de la Sixtine. Et il travailla en de nombreuses villes, de Florence à Rome, en passant par Sienne ou Orvieto. Son chef-d'oeuvre, "le Jugement dernier" dans la chapelle San Brizio du Dôme d'Orvieto fit sensation au point d'inspirer d'autres peintres comme Bernaert Van Orley (Triptyque de la Vertu de la Patience, 1521). Donc, en 2001, il était grand temps de publier une importante monographie à son sujet, avec une iconographie soignée, présentant de très beaux détails, bien souvent significatifs. De plus, est présent le catalogue de l'oeuvre le plus complet qui soit, à un tel point qu'il n'y a plus eu de publication d'une telle envergure au sujet de ce peintre toscan. Ce qui rend cet ouvrage indispensable à tout amateur de peinture italienne. Sont également étudiés, en plus des fresques, les tableaux de Milan, New York, Londres, Berlin, etc. Ce qui rend cet ouvrage indispensable à tout amateur de peinture italienne.
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