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Une traversée du désert ancrée dans le réel.
Illustré de 24 photos et dessins de l’auteur, Théodore Monod avait écrit ce petit journal lors de sa première traversée à pied du désert de Majâbat al-Koubrâ du 20 décembre 1953 (départ d’El Ghallaouya) au 21 janvier 1954 (arrivée à Chinguetti puis Altar en passant par Aratane) dans le cadre d’une campagne d’exploration.
Quatre puis deux goumiers avec quatre chameaux l’accompagnent.
Nourri de riz et de thé, il ne put refuser une coupe de l'amitié offerte d’eau de la panse d’une gazelle Adax tuée sur le chemin.
La photo d’un squelette humain dans le sable, un homme qui probablement a séché vivant au soleil, traduit le danger d’une telle expédition.
Chaussures ou sandales bouffées par l’émeri du sable sont inutiles et les pieds nus de Monod sont en sang et atrocement crevassés. Il en souffre terriblement ainsi que des bourrasques de vent brûlant ou des nuits glaciales mais c’est le prix à payer pour être un des premiers explorateurs à raconter et tracer scientifiquement cet endroit du monde où, entre deux haltes, s’arrêter de marcher veut dire mourir.
Quelques lignes dans le temps comme repère pour raconter notre planète et le vivant.
Théodore Monod un sage un vrai. Quelques unes de ses pensées, sans clinquant mais si authentiques, précieuses comme la fleur re-cherchée dans le désert
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