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Terry Tempest Williams

Terry Tempest Williams

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Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Quand les femmes étaient des oiseaux » de Terry Tempest Williams aux éditions Phebus

    voyages au fil des pages sur Quand les femmes étaient des oiseaux de Terry Tempest Williams

    La mère de Terry Tempest Williams est morte à 54 ans d’un cancer du sein. Peu de temps avant, elle confie ses 54 carnets à sa fille, qui promet de ne les ouvrir qu’après son décès.

    Et lorsque Terry les ouvre, c’est pour découvrir qu’ils sont vierges. Vides de mots, remplis de silences, de...
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    La mère de Terry Tempest Williams est morte à 54 ans d’un cancer du sein. Peu de temps avant, elle confie ses 54 carnets à sa fille, qui promet de ne les ouvrir qu’après son décès.

    Et lorsque Terry les ouvre, c’est pour découvrir qu’ils sont vierges. Vides de mots, remplis de silences, de non-dits ? Ces carnets sont une énigme pour Terry, qu’elle cherche à résoudre dans ce livre, lui-même composé de 54 courts chapitres.

    Elle (s’) y interroge sur son identité, sa voix, son rôle, son écriture.

    Née dans une famille mormone, passionnée d’ornithologie, activiste écologiste, féministe, elle se dévoile, parle des femmes de sa lignée, de son amour pour son mari, de ses engagements, de son travail d’écrivaine.

    Il y a de très beaux passages dans ce livre, des envolées lyriques, poétiques. Mais ce texte est trop décousu, trop fragmentaire pour moi. C’est peut-être cela, le message, s’il y en a un. Nous faire comprendre que nous sommes tous faits de fragments, d’une multiplicité de facettes difficiles voire impossibles à percevoir immédiatement dans leur ensemble, y compris pour nous-mêmes. Avec l’inconfort supplémentaire que certaines facettes sont parfois contradictoires, incompatibles entre elles, et qu’on en laisse d’autres dans l’ombre, à l’abri du regard des autres.

    En l’occurrence, ce qui m’a frappée, c’est le non-dit de l’auteure quant à sa propre maternité. Elle révèle au détour d’une page qu’à la cinquantaine, elle et son mari ont adopté un jeune homme de 24 ans, mais elle ne dit absolument rien sur le fait qu’elle n’a (apparemment) pas eu d’enfants. Je n’ai pas très bien perçu non plus sa position par rapport à la religion.

    J’avais envie d’aimer ce texte qui parle de transmission, d’identité, de sororité, de militance écologiste et féministe, mais les pièces du puzzle se sont mal emboîtées et il m’est passé à côté.

    En partenariat avec les Editions Phébus via Netgalley.

    #Quandlesfemmesétaientdesoiseaux #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Refuge » de Terry Tempest Williams aux éditions Gallmeister

    Régine R. sur Refuge de Terry Tempest Williams

    Le Grand Lac Salé au pied des monts Wassatch dans le nord de l'Utah abrite dans ses marais le refuge de Bear River où viennent se reposer, se nourrir et nidifier plus de 200 espèces d'oiseaux migrateurs qui traversent par millions les Etat-Unis de l'Arctique à l'Amérique du Sud.
    La pérennité de...
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    Le Grand Lac Salé au pied des monts Wassatch dans le nord de l'Utah abrite dans ses marais le refuge de Bear River où viennent se reposer, se nourrir et nidifier plus de 200 espèces d'oiseaux migrateurs qui traversent par millions les Etat-Unis de l'Arctique à l'Amérique du Sud.
    La pérennité de cet habitat naturel dédié aux oiseaux dépend essentiellement des crues saisonnières du Grand Lac Salé dont le niveau doit se maintenir à un niveau constant de 1 282 m, au délà le refuge est innondé.

    L'année 1983 où commence le récit est le début de l'accélération des crues du Lac mettant en péril la vie des oiseaux. C'est sur cette tension constante que Terry Tempest Williams qui aime et étudie les oiseaux "indicateurs de la vie" et « pour la simplicité de leur vol et leur forme au dessus de l'eau" doit faire face à la récidive de la maladie de sa mère déclarée après les esssais nucléaires au cours des années 50 dans le Nevada.

    Sans aucune sensiblerie et dans une langue très sobre, l'auteure témoigne comment elle a d'abord refusé la fin proche de sa mère avant de l'accepter : " En déniant son cancer et même sa mort, je lui dénie sa vie ; "Le déni.... nous séduit avec nos propres désirs et élève adroitement des murs autour de nous pour nous donner une impression de sécurité. Je veux faire s'écrouler ces murs".
    Sa nouvelle vision de la mort qui n'est pas sombre l'encourage à accompagner sa mère qui ne veut vivre que l'instant présent « continuer à espérer que je vais survivre alors que je suis en train de lâcher prise, c'est me voler cet instant ».

    Ce que j'aime beaucoup dans ce récit est l'entrelacement poétique de l'observation naturaliste des oiseaux « consolatrice du chagrin » menacés de disparition avec le lent et douloureux cheminement spirituel
    pour accepter et accueillir la mort. Un témoignage poignant sur la capacité de l'individu à aimer pour faire partie d'un tout.
    Comme nous le fait entendre si intensément Terry Tempest Willliam, en prenant le symbolisme de la spirale nous sommes "en mouvement vers l'intérieur et vers l'extérieur" de contraction et d'expansion d'énergie, comme la Terre en mouvement, la vie n'est pas équilibre.

    Un très beau et bouleversant "nature writing.

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