Michelle, l'héroïne de Tassadit Imache, qui, enfant, «voulait faire menteuse ou être écrivain» n'arrive pas à écrire d'histoire parce qu'elle ne peut pas mentir, ayant l'esprit hanté par des souvenirs flous et des cauchemars qu'elle ressasse à en devenir folle.
Perdue, à la recherche de son passé et de ses origines, elle interroge sa mère, le seul témoin restant de cette enfance pauvre de fille d'immigré dont on lui cacherait la vérité et sollicite l'aide de son ami Robert qui l'encourage à écrire...
Dans ce récit, l'auteure mène une réflexion complexe sur la construction d'une identité au regard d'un passé, mais aussi face au regard de l'autre.
«Vivre (...), c'est fabriquer de l'oubli et du mensonge», il faut apprendre à mentir «car les gens ont besoin d'histoires pour revivre chaque matin»...
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