"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ils sont 50 à avoir quitté la Terre en proie à de sérieux problèmes. 50 humains qui veulent reconstruire un monde meilleur sur une nouvelle planète. Ils sont décidés à ne pas reproduire les mêmes erreurs que sur Terre (on se doute bien que le postulat de base sera difficile à appliquer pour ne pas dire impossible… un peu comme demander à une poule de se retenir de pondre un œuf…).
Les 1ers ennuis ne tardent pas à arriver au début de la colonisation liés aux problèmes techniques et ensuite aux conditions mêmes de la planète où il s’avère que les plantes ont une intelligence développée.
Chaque chapitre met en avant un personnage différent issu de chacune des générations qui naissent sur Pax.
Le seul protagoniste qui va prendre une place principale tout au long du livre, est un bambou géant nommé Stevland par les colons et dont on accède aux pensées.
Il va voir se succéder les générations, s’insérer à leur vie, parvenir à communiquer avec eux, tenir une fonction…
Tout comme de nombreuses plantes sur Terre cohabitent en symbiose avec des parasites, va se construire une société où les hommes et les plantes vont apprendre à vivre en harmonie, les uns apprenant des autres. Un beau message sous-jacent derrière l’histoire du 1er plan.
Une histoire SF particulière dont j'ai ben aimé l'originalité mais sans plus.
Je partais sans à priori pour découvrir cette planète et ses particularités.
Et pour une fois, ce n'est pas le règne animal qui est mis à l'honneur mais le règne végétal.
On assiste à une double évolution: celle d'une utopie qui se confronte à la réalité (Pax est le nom donné à cette planète par la première génération, ce qui donne une idée assez claire de l'utopie en question) et celle de la relation entre les végétaux intelligents et les nouveaux arrivants.
Le livre se laisse lire facilement, même si je regrette le manque de descriptions de certaines populations autochtones. J'ai eu un peu de mal à visualiser certaines espèces, notamment des espèces animales.
Concernant la relation qui se noue avec l'espèce végétale dominante de la planète, on se demande pendant très longtemps qui veut quoi et qui va y gagner quoi. C'est plutôt une bonne chose puisque cela nous tient quelque peu en haleine.
Pour conclure, ce livre est aussi agréable à lire que dépaysant mais il me laisse un petit arrière goût de "peut mieux faire".
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