80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Attention grosse claque! Ca faisait longtemps qu'un roman ne m'avait pas retourné dans tous les sens comme celui là.
Pourtant, l'intrigue ne paie pas de mine de prime abord et sent le déjà vu à plein nez : un journal découvert des siècles (ou millénaires) après sa rédaction, écrit par une personne qui semble perdre la raison, la négation d'un crime (réel ou non), des oiseaux qui envahissent une ville...
Mais très rapidement, on se sent absorbé par la spirale infernale de ce premier roman de Stéphane VanderHaeghe. La narration est elliptique et on a réellement l'impression d'être dans la tête d'une personne qui perd la boule.
Les perturbations sont nombreuses : temporalité altérée, phrases tronquées, pas de numérotation des pages (ça parait être un détail mais ça m'a réellement déboussolé), calligrammes, effacement de certains caractères jusqu'au final très très sombre.
J'avoue ne pas avoir tout compris après cette première lecture durant laquelle j'ai préféré me laisser porter par l'urgence de l'écriture sans chercher réellement à comprendre cette invasion de Charøgnards (même si j'ai quelques pistes en tête).
Mon plumage encore tout ébouriffé par ce roman, je sais déjà que j'y replongerai avec délectation tel les corbeaux du premier jour sur l'asphalte.
Merci à la librairie le Festin Nu à Biarritz pour la découverte et aux éditions Quidam pour le fantastique travail de mise en page.
Peut on partager sur un texte si long un cauchemar et rentrer dans l ‘histoire, ? je n ‘ai pas pu
Ni son écriture ,sa construction ,son contenu ne m’y ont entrainée
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année