"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Direction les limbes de l'Océan Pacifique et de l’être humain...
Sam Luzarche est un jeune océanologue qui est à la tête d'une expédition sous-marine dans la fosse des Mariannes dans l'océan Pacifique.
Cet océan qui l'appelle sans vraiment comprendre pourquoi. Lorsqu'il croise une créature sortie tout droit de ses rêves les plus fous, il n'imagine pas un instant que sa capture va remettre toute sa vie et ses croyances en question.
Quand son père, le grand ethnologue décoré du prix Noël Henri Luzarche débarque comme une fleur, il ne se doute pas qu'une connexion et les sentiments qui l'habitent font faire qu'il est prêt à tout saboté pour lui rendre sa liberté.
Quand les mythes et la réalité se rencontrent, les éclats qu'ils peuvent faire vont bouleverser toute une profession.
J'ai aimé ce roman pour son imaginaire, ses créatures mythiques mais le trop-plein de frustration, le trop-plein de questions, les pas assez de réponses et celles que nous avons sont trop évasives, font de cette lecture une déception.
En effet, je m'attendais à un récit récit science-fiction or ici, pour moi, il s'agit plus d'un récit fantastique qu'autre chose.
En effet, la créature est sortie tout droit d'un mythe et non pas d'une civilisation d'un autre monde.
Côté personnage, j'ai trouvé le PP beaucoup (trop?) perdu et surtout trop girouette. Il a cet appel de l'Océan qui fait qu'il ai envie de plonger dans ces eaux noires et profondes, et de ce fait, il montre à ses amis qu'il a des tendances suicidaires.
Ensuite la pseudo romance entre Sam et Ophélie a quelque peu ternie ma lecture car celle-ci est vite redondante.
En effet, par moment nous avons plu une relation à sens unique. De plus je ne pense pas que cette relation ai servi à quelque chose dans l'intrigue.
L'intrigue principale m'a beaucoup plu, en effet le côté scientifique m'a beaucoup attiré. On sens que l'autrice a fais des recherche pour étoffer son histoire et la rendre plus crédible. J'aurai aimé en apprendre plus sur ces créatures sous-marine et pousser cette découverte
jusqu'à rencontrer le peuple, mais aussi voir plus le côté scientifique de l'expédition. Car ce roman est, pour moi, plus centré sur l'intrigue secondaire que sur la principale.
L'intrigue secondaire sur le secret de la vie de Sam ne m'a pas plus transportée que cela car les secrets qui l'entourent sont facilement décelable et les révélations sont trop faciles.
En réalité, j'ai trouvé que l'intrigue autour de Sam était celle qui prenait toute la place. En effet, la recherche sur la créature était en bruit de fond et la vie, les doutes et questionnement de Sam était plus en avant et ce dernier point m'a dérangée car nous sommes sensés être dans un récit de l'imaginaire.
Trop de psychologie autour des personnages ont fait que je n'ai pas réussi à m'attacher à eux, chacun a son passé, ses cicatrices mais dans ce récit j'aurai aimé qu'on se penche sur le côté scientifique.
J'ai trouvé la plume de l'autrice très belle, sans fausse note à part dans quelques dialogues qui n'étaient pas très développés. Par contre j'ai trouvé quelques longueurs qui ont fais que je me suis ennuyée par moment.
J'ai adoré le huis-clos sur les bateaux, la tension et la pression montent crescendo et malheureusement on retombées comme un soufflet au moment de la fin.
Malgré une fin en demi-teinte, l'intérêt porté à la créature m'a beaucoup plu ainsi que les questions fondamentales sur son bien être.
L'autrice pose ainsi les questions autour des limites scientifiques, ainsi que sur l'éthique et la morale de la profession.
Jusqu'où est on prêts à aller pour assouvir notre soif de découverte, d'aventure mais surtout notre envie de prendre le dessus sur les choses que nous ne comprenons pas.
En bref, une lecture en demi-teinte qui m'a frustrée par son manque de SF et son trop plein de psychologie.
Sam Luzarche est un jeune homme tourmenté avec de lourdes tendances suicidaires.
A son actif, un père, Henry Luzarche, grand scientifique renommé, qui s’est toujours montré froid et distant avec lui et ce encore plus depuis que sa femme, la mère de Sam, s’est suicidée en allant se noyer au large dans la mer.
Se sentant coupable de la mort de sa mère, que son père lui reproche aussi, une partie de Sam est morte avec elle ce jour là, le jour de ses 12 ans. Devenu à son tour un grand océanologue il voue à l’océan et ses profondeurs abyssales une fascination et une terrible attirance l’ayant mené plusieurs fois aux limites du suicide. N’ayant plus d’estime de soi depuis que sa propre mère n’a pas su l’aimer suffisamment pour ne pas commettre cet acte irréparable, il a beaucoup de mal à aimer une femme ou à comprendre comment il pourrait être aimé, et se consacre corps et âme à son travail.
Rien ne compte plus pour lui que ses recherches. C’est pourquoi lorsqu’à proximité de la fosse des Mariannes, il va mettre la main sur une créature inconnue jusqu’à lors, l’éthique dont il faisait preuve jusqu’à présent va voler en éclat. Conscient que la découverte qu’il vient de mettre à jour bouleverserait la planète entière, un dilemme va se poser à lui : l’étudier au risque d’en faire un cobaye à vie qui la tuera tôt ou tard ou bien la relâcher ?
En parallèle cette créature pourrait aussi apporter des réponses à ce qui a pu arriver à un peuple indigène disparu du jour au lendemain sans laisser de trace sur l’île de Blackney, au bord de la fosse des Mariannes. Une île surveillée de près par les Etats-Unis dont elle dépend, et dont personne n’a le droit de la survoler ou de s’en approcher à moins de 5km alentour.
***
Addictif, ce livre a su me hâpper malgré certains passages qui m’ont franchement, disons-le, agacée. Sam est particulièrement déprimé donc déprimant et je n’ai pas apprécié les moments de description et de dialogue concernant sa déprime. Je les ai trouvé longs et ennuyeux. Certes, Sam à un passé des plus douloureux mais est-il nécessaire de s’appesantir autant sur ces états d’âme ?! Pas pour moi.
L’histoire m’a fortement intéressée bien que je ne me sois pas attachée aux personnages. Sam, en premier lieu, car il est vraiment trop déprimant et agaçant avec ses questions existentielles, ses hésitations sur je mets fin à ma vie ou pas, j’y vais, j’y vais pas… et puis surtout parce qu’il se montre contradictoire entre ses actions et dans ce qu’il pense de son père. Henry est un scientifique prêt à sacrifier une vie quelle qu’elle soit pour le bien de plusieurs autres, l’humanité en l’occurrence. L’avancée de la science justifie tout acte, peu importe la barbarie par laquelle il faut passer selon lui. Sam a toujours condamné cela et pourtant, mis au pied du mur avec sa créature il va se retrouver à avoir exactement le même comportement.
Si le père de Sam se montre très dur voire cruel envers lui, on peut là encore dire que c’est réciproque. Les deux n’y vont pas avec le dos de la cuillère comme on dit. Sans compter aussi son attitude envers Ophélie sa petite amie, entomologiste de profession, avec laquelle il n’est franchement pas sympa du tout.
L’avancée dans l’histoire va tout de même nous faire comprendre pas mal de choses à son sujet mais il n’en demeure pas moins que je n’ai pas vraiment accroché avec lui.
Pour ce qui est d’Henry, vu ce que j’en dis quelques lignes plus haut, inutile de dire que c’est un personnage peu appréciable.
Quant à Ophélie, c’est la plus agréable mais elle aussi a tellement peu d’estime de sa personne qu’elle se laisse trop souvent faire et malmener par les autres. Sam la mène par le bout du nez, personnellement je n’aurai pas supporté bien longtemps un homme comme lui dépressif, distant et pas sympa, ne prenant même pas sa défense quand elle est attaquée verbalement par son père… aller, je l’excuse, car ne ferait-on pas par amour ?!
Une histoire prenante malgré les petits défauts soulevés, rattrapés justement par le reste.
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