Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Dans ce roman il est question d’une quête, celle de Pekkala, ancien policier d’élite au seul service du Tsar Nicolas II, que le régime soviétique sort du goulag auquel il a été condamné pour lui demander de retrouver les corps de la famille Romanov, de vérifier si tous sont morts (le tsar, son épouse, ses 3 filles et son fils) ou bien s’il est possible que des survivants aient pu s’enfuir.
L’auteur alterne l’avancée de l’enquête en 1929 avec des chapitres dédiés à la vie de Pekkala, son enfance, sa formation, comment il a rencontré le Tsar, sa carrière jusqu’au son arrestation et sa condamnation.
Le style est simple, l’écriture fluide, ce qui permet une lecture rapide et somme toute agréable, mais le fond du roman m’a lui franchement déçue.
Déjà, l’enquête n’est pas particulièrement passionnante, et on a du mal à se plonger dedans vraiment. Seules certaines touches de réalisme nous sortent de l’ennui, comme la découverte de ce village fantôme au milieu de nulle part.
Ensuite le portrait du tsar brossé par l’auteur est tellement idéalisé qu’il agace : comment un homme présenté comme si clairvoyant a –t-il pu ne rien voir venir de cette révolution qui allait tout emporter ? le thème mainte fois utilisé du « despote malgré lui » manque, lui, vraiment de créativité.
Quant au personnage de Pekkala lui-même, présenté comme particulièrement intelligent et d’une incroyable mémoire, il m’a semblé bien fade, et pas si intéressant que cela.
Surtout, ce que je reproche au roman, c’est la base même du récit : que Staline ait laissé en vie un des plus proches « soldats » du tsar (presque un ami), entièrement acquis à sa cause, quand on sait ce qu’il faisait de ceux qui s’écartaient d’un demi cheveu de sa perception du monde…. qu’il le fasse sortir du goulag alors que le plus humble de ses opposants y finissait sa vie … qu’il lui confie une enquête aussi « politique » et « sensible » que cette recherche du corps des Romanov …
En empruntant ce livre, j’attendais aussi plus d’aspérités, plus de profondeur sur la description de l’époque, sur les conséquences au quotidien de la prise de pouvoir totalitaire de Staline. Une ambiance très bien décrite par Tom Rob Smith dans ses romans et qu’on en retrouve pas du tout ici …
Bref, ce roman m’a déçue par sa fadeur et ses incohérences, et je ne lirai pas la suite des aventures de Pekkala.
http://desmotssurunepage.eklablog.com/un-coup-d-oeil-et-puis-oubli-a125552012
L'aspect historique ne m'intéressait pas vraiment. J'étais néanmoins attiré par le quatrième de couverture, sans compte la couverture elle même, qui est superbe.
Finalement, ce livre est une pure merveille. On est vite lancé dans l'intrigue. Qui est ce Pekkala? Que fait-il au goulag? Et pourquoi?
On avance de rebondissements en rebondissements. Toujours en haleine, c'est impossible de lâcher le bouquin. Du début au trois quart de l'histoire, on dévore les chapitres.
La fin reste cependant bien évidente. Le suspense n'y est plus, ce qui est dommage.
Je vais néanmoins continuer les aventures de l'inspecteur Pekkala avec un grand plaisir.
Un bon polar sur fond de vérité historique
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !