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Un roman historique qui m'a un peu déçu par son caractère trop romanesque. La gare de Canfranc est un lieu emblématique des Pyrénées, un bâtiment magnifique et chargé d'histoire et qui est quasiment laissé à l'abandon, actuellement. Ce roman va nous parler des années 44 et à travers plusieurs personnages, pour certains inspirés de personnages réels, l'auteur va nous conter la résistance qui a pu être mené dans ce lieu frontalier, car la gare de Canfranc se situe à la frontière de la France et l'Espagne et était un lieu de transit pour les exilés qui fuyaient l'Allemagne et l'Europe nazie, l'Espagne étant un pseudo pays neutre. Laurent Juste est le chef des douanes françaises à la gare et il va monter un réseau de résistance et permettre à des exilés de passer cette frontière et pouvoir atteindre Barcelone ou Lisbonne pour prendre un bateau vers des cieux plus cléments. Il va être aidé par Jana, une jeune employée espagnole de l'hôtel international qui est dans cette magnifique gare, car de plus la gare de Canfranc est un magnifique monument architectural, par Esteve Durandat, mystérieux contrebandier, digne d'un roman de Dumas. D'ailleurs, le livre est jalonné de références littéraires, et d'ailleurs, les livres peuvent servir de moyens pour faire passer des informations. Il y a aussi des épisodes historiques réels relatés dans ce texte et ainsi on croise Alma Malher, Chagall et la célèbre Joséphine Baker. Ce texte nous parle de cette période et rend un hommage aux résistants. L'auteure nous relate aussi les moments si particuliers, qui se sont passés à cette frontière, évocation tellement rare des camps français que le pouvoir de Vicky avait ouverts pour parquer les réfugiés (camp d'Elne et d'Argéles). Elle nous parle aussi du courage ou de la lâcheté des hommes et femmes face à des situations qui peuvent les dépasser. de belles pages de description aussi des lieux et en particulier de ce magnifique bâtiment. J'ai été un peu déçue par le côté trop romanesque et par l'histoire sentimentale entre certains personnages. Mais un roman historique qui permet de rendre hommage à des hommes et femmes, simplement justes dans des moments si difficiles.
Espagne, dans la province de Huesca, la gare internationale de Canfranc est perchée dans les Pyrénées, à la frontière avec la France. L'armée allemande est installée là depuis l'hiver 42, comme dans toute la France occupée, militaires et agents de la Gestapo surveillent cette frontière, porte ouverte vers l'Amérique du Sud via l'Espagne et le Portugal. Car il ne faut pas oublier que c'est aussi là que vont transiter bien des denrées destinées à l'Europe en guerre, mais aussi l'or des nazis et les vivres fournies par l'Espagne de franco.
Laurent Juste, le chef de gare, participe activement au sauvetage des juifs. C'est un membre actif d'une équipe de résistants peu ordinaire. Composée de Jana, femme de chambre à l'hôtel International, de Valentina, une jeune fille du village, apprentie de Jana, d'un musicien boulanger, et d'Estève, le beau vagabond qui court la montagne, ils oeuvrent ensemble sans pour autant en savoir trop les uns sur les autres. Chacun travaille et fait la part qui lui a été confiée, les ordres viennent de Pau ou d'ailleurs, mais chaque vie sauvée est un pas vers un monde meilleur.
Tout au long du roman, les relations entre les personnages vont se nouer, s'intensifier, mais sont surtout prétexte pour l'auteur à nous montrer tout ce que ce groupe a réalisé pour sauver les exilés, les juifs et tous ceux qui tentaient de passer par Canfranc pour fuir les camps et la mort. Nous voyons passer parmi les milliers de juifs et de migrants, Joséphine Baker ou Marx Ernst, Marc Chagall ou des anonymes, tous ont survécu à cette guerre grâce à l'action des hommes et des femmes de Canfranc.
chronique complète sur le blog Domi C lire https://domiclire.wordpress.com/2018/08/17/dernier-train-pour-canfranc-rosario-raro/
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