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Rosalind Laker

Rosalind Laker
Rosalind Laker (1921-2012), écrivaine britannique, a écrit quelque trente romans, traduits dans plus de vingt pays. Les éditions Archipoche ont publié Mademoiselle Louise, La Femme de Brighton (2017) et La Tulipe d'or (2023).

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Belle Epoque » de Rosalind Laker aux éditions Presses De La Cite

    sylvie adam sur Belle Epoque de Rosalind Laker

    Paris, début 20ème siècle. Juliette vient de quitter le couvent où sa souer Denise l'avait placée à la mort de leurs parents. Juliette a appris la couture, est passionnée par le métier et a du talent. Denise, qui tient une boutique de couture, voit en sa soeur le moyen d'avoir quelqu'un pour la...
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    Paris, début 20ème siècle. Juliette vient de quitter le couvent où sa souer Denise l'avait placée à la mort de leurs parents. Juliette a appris la couture, est passionnée par le métier et a du talent. Denise, qui tient une boutique de couture, voit en sa soeur le moyen d'avoir quelqu'un pour la seconder et même bientôt, pour améliorer ses revenus. Elle la prend d'abord comme apprentie. Pendant ce temps, Juliette rencontre l'amour de sa vie, Nikolaï Karasvin, sculpteur mais aussi diplomate russe, de noble famille. Celui-ci doit repartir dans son pays. Juliette s'apprête à le suivre quand elle apprend que Nikolaï n'est pas aussi libre qu'elle ne l'a cru, son mariage est programmé pour bientôt avec une femme de son rang... Juliette se voit obligée de quitter Paris, enceinte ! C'est alors qu'un ami, Marco, lui propose le mariage et l'adoption de l'enfant qui aura un père. Juliette accepte et commence pour elle une nouvelle vie à Venise. Marco se montre très vite jaloux et a des difficultés à accepter que Juliette travaille. Elle a en effet trouvé un poste de vendeuse dans la maison de Haute Couture de Fortuny. (personnage réel et vous pouvez trouver sur internet le modèle de robe Delphes tant apprécié par Juliette dans le roman...). Elle continue aussi à envoyer des modèles à sa soeur, modèles qui ont beaucoup de succès à Paris. La vie pourrait être belle, Juliette attend un autre enfant, mais la guerre éclate et Juliette se fait beaucoup de souci pour les deux hommes de sa vie, l'un qu'elle aime profondément et l'autre tendrement. Heureusement pour Juliette, tout s'arrangera avec la fin de la guerre mais je n'en dévoilerai pas plus...
    Superbe roman qui tourne autour de la Haute Couture avec pour fond historique la guerre 14-18 qui approche, la révolution russe, mais aussi un changement dans la société : des femmes de plus en plus rebelles qui n'ont plus envie de rester à la maison pour garder les enfants et vont oser progressivement porter des tenues jugées pourtant indécentes par certains.

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    Couverture du livre « Le Sceau D'Argent » de Rosalind Laker aux éditions Presses De La Cite

    sylvie adam sur Le Sceau D'Argent de Rosalind Laker

    Angleterre, 18ème siècle. Hester est une jeune serveuse, hébergée par son demi-frère. Elle rencontre John Bateman, apprenti orfèvre. C'est le coup de foudre entre eux, Hester tombe enceinte. John se voit dans l'obligation de renoncer à sa maîtrise et reconnaît son enfant, mais la vie est dure...
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    Angleterre, 18ème siècle. Hester est une jeune serveuse, hébergée par son demi-frère. Elle rencontre John Bateman, apprenti orfèvre. C'est le coup de foudre entre eux, Hester tombe enceinte. John se voit dans l'obligation de renoncer à sa maîtrise et reconnaît son enfant, mais la vie est dure pour le couple. John réussit à se faire employer mais le salaire est plus que faible. Pourtant, on ne tarde pas à reconnaître son talent et il ne traîne pas à ouvrir son propre atelier. Hester s'intéresse à son travail et malgré la réticence de son mari (c'est l'homme qui doit subvenir aux besoins de la famille), il accepte son aide et lui reconnaît à elle aussi, beaucoup de talent. Les enfants arrivent. Beaucoup d'amour de la part d'Hester mais aussi de tourments. Chaque enfant est différent et lui apporte joies et frayeurs. On suit avec avidité l'évolution de cette famille, les amours des uns et des autres (puisque les enfants grandissent...). Hester est une femme de caractère et même une fois veuve, elle continuera à agrandir la maison Bateman.
    Une histoire agréable et facile à lire. Un bon roman même si parfois on devine la suite.

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    Couverture du livre « La femme de Brighton » de Rosalind Laker aux éditions Archipoche

    Sofy sur La femme de Brighton de Rosalind Laker

    Ce n'est pas un grand roman pourtant il est fort plaisant à lire. Évidemment, dès le début du livre on en connait le dénouement mais malgré tout l'auteure arrive à créer un certain suspens et l'écriture est fluide. Les personnages sont riches et attachants. La société de classes est parfaitement...
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    Ce n'est pas un grand roman pourtant il est fort plaisant à lire. Évidemment, dès le début du livre on en connait le dénouement mais malgré tout l'auteure arrive à créer un certain suspens et l'écriture est fluide. Les personnages sont riches et attachants. La société de classes est parfaitement dépeinte et très intéressante.
    A lire pour un bon moment de détente.

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    Couverture du livre « Femme de brighton **** (la) » de Rosalind Laker aux éditions J'ai Lu

    Bernard Viallet sur Femme de brighton **** (la) de Rosalind Laker

    En 1825, à Brighton, Daniel Warwyck, aristocrate ruiné et boxeur professionnel prometteur, se retrouve par hasard témoin d'une étrange vente aux enchères, celle d'une jolie femme, prénommée Kate dont un fermier veut se débarrasser comme d'une tête de bétail sans intérêt. Daniel se retrouve...
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    En 1825, à Brighton, Daniel Warwyck, aristocrate ruiné et boxeur professionnel prometteur, se retrouve par hasard témoin d'une étrange vente aux enchères, celle d'une jolie femme, prénommée Kate dont un fermier veut se débarrasser comme d'une tête de bétail sans intérêt. Daniel se retrouve obligé de surenchérir sur son frère Harry qui est tombé amoureux de Kate au premier regard. Daniel finit par l'emporter. Mais lui, a une autre idée derrière la tête : se présenter « marié » devant un vieil oncle cacochyme, rentrer dans ses bonnes grâces et ainsi avoir une chance de récupérer le domaine familial. Mais quand il arrive, l'oncle est déjà décédé. Il a eu le temps de se marier avec une servante, de lui faire un enfant, de l'avoir couché sur son testament et ainsi d'avoir déshérité Daniel. Kate ne représentant plus le moindre intérêt pour lui, il la renvoie avec une petite somme en dédommagement, au grand désespoir de son frère cadet.
    « La femme de Brighton » est un roman aux limites de l'historique, du social, du terroir et du sentimental. L'intrigue est intéressante, pleine de péripéties et fort bien menée dans une écriture classique et agréable à lire. Tout le monde se cherche dans cette histoire. Untel aime unetelle qui ne l'aime pas et qui en aime un autre lequel est plutôt attiré par une autre... On l'aura compris, le milieu de la boxe au dix neuvième siècle, la condition des ouvriers et des paysans restent en toile de fond et presque secondaires, car au bout du compte ce qui importe ce sont les amours contrariées. Ainsi se retrouve-t-on rapidement dans le classique roman sentimental, limite roman de gare et presque collection Harlequin. Il s'en fallait de peu pour que cet ouvrage soit une totale réussite. Juste d'un meilleur dosage, celui qui fait la différence entre le livre de qualité et le tout venant divertissant sans plus. Pour les amateurs (trices) du genre uniquement. Les autres pourront s'abstenir...