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Raphael Geffray

Raphael Geffray

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Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La gare » de Raphael Geffray aux éditions Sarbacane

    Ines Perluette @la_bibliotheque_de_perluette sur La gare de Raphael Geffray

    "Ils savent tout de nous. Nos déplacements, nos goûts, nos faiblesses... Mieux que nous-même. Ils ont 12 longueurs d'avance sur chacun de nos coups. Chaque caméra est un de leurs millions d'yeux, chaque fois qu'on croit choisir de tourner à gauche ou à droite, c'est une de leurs millions de...
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    "Ils savent tout de nous. Nos déplacements, nos goûts, nos faiblesses... Mieux que nous-même. Ils ont 12 longueurs d'avance sur chacun de nos coups. Chaque caméra est un de leurs millions d'yeux, chaque fois qu'on croit choisir de tourner à gauche ou à droite, c'est une de leurs millions de mains qui a attiré notre attention par là... "

    La gare est titanesque, c’est une ville, une société, un monde dans lequel la foule surgit, s’engouffre, et tourbillonne. C’est un système monstrueux et tentaculaire, qu’il faut diriger d’une main de maître, et c’est là qu’intervient la directrice, omnipotente, elle gère et fait vivre le lieu. Mais il va y avoir un couac, au sein de cette organisation tentaculaire, il suffira d’un battement de cœur pour tout dérégler. La directrice est tombée amoureuse, et elle est prête à tout pour retenir son amant dans ses filets, quitte à user de sa toute-puissance pour l’emprisonner dans la gare. Et là tout s’effondre, la gare se désorganise, les investisseurs s’affolent, les syndicats s’agacent, mais la directrice obnubilée par cet homme est devenue aveugle à tout cela.

    Le récit s’avère nettement plus riche que je ne l’avais imaginé, entre cette histoire d’amour destructrice et l’univers dystopique de la gare, les sujets abordés sont larges. L’amour de la directrice est dévorant, au point de tout détruire sur son passage, y compris elle-même. On trouve aussi une critique de la société capitaliste, qui surveille et contraint tout en créant des inégalités. Le pouvoir de la directrice et des dirigeants sur la foule est autoritaire et totalitaire. Cette foule est un flot, une vague que l’on ne laisse pas libre de déferler, il faut la surveiller, la diriger et la contrôler. Tout ceci donne une réelle profondeur à l’histoire.

    Graphiquement, c’est très intéressant, le découpage qui brise les cases et le jeu sur les échelles de grandeurs permettent de donner à la gare tout son aspect titanesque et écrasant. C’est surprenant au départ, mais très plaisant

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