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Une histoire d’amour « sans attache » sur fonds d’un Berlin multiculturel. Une photographie de l’Europe d’aujourd’hui...
Sans plus...
Après avoir rencontré Mir, un photographe indépendant, lors d'un reportage à Kiev, Violette décide de quitter Paris pour le rejoindre et s'installer à Berlin. Dans cette ville-monde en transition, ils vont se chercher, s'aimer, se quitter, se retrouver jusqu'à ce que la réalité et la vie les rattrapent. Alors que l'Europe s'enlise dans la crise économique, la crise des populismes, la crise des réfugiés, nous suivons la vie (presque privée) de Violette et Mir qui n'ont qu'un mot d'ordre : liberté ! Pas d'attaches, pas de sentiment, semble être leur mantra. Mais avec l'âge, les questions existentielles se décalent..
On suit les errements, désespoirs de cette jeunesse européenne confrontée à divers problemes actuels tel l avortement, la difficulté de trouver un emploi stable, les fondements d'un couple stable..
Malheureusement je n'ai pas accroché du tout au style de cette auteure dont c'est le 1er livre. J'ai trouvé cela long même si bien écrit
« L’heure d’été » m’a fait connaître Berlin, une ville atypique selon Prune Antoine, une ville où tous les mondes se côtoient, où chacun pourra y trouver ce qu’il cherche, une ville que je souhaite pouvoir un jour découvrir. L’auteure se fait l’observatrice de la vie de Violette et de Mir. Ces deux là sont faits pour s’aimer mais ils vont le faire à l’heure de leur génération c’est-à-dire au jour le jour, pas de promesse, pas de longues déclarations d’amour… Chacun mène sa vie et chacun laisse une petite place pour l’autre dans son lit, dans sa vie! C’est la génération « je garde mon indépendance »! Prune Antoine met en avant cette génération Xennials (celle née entre 1977 et 1983), génération qui a grandi sans toute cette technologie mais qui l’a découverte et apprivoisée, qui a grandi avec la peur du Sida, qui a connu les grandes heures de la musique électronique, qui a testé les substances plus ou moins légales pour, à l’âge adulte, s’installer dans une vie avec travail et famille! Violette et Mir veulent rester ces « adultes en devenir » mais tout de même, la question se pose de leur mantra « la liberté » avec l’envie d’un enfant.
Dans « L’heure d’été », Prune Antoine dresse le portrait de notre société à travers la ville de Berlin: la recherche d’un travail, d’un appartement, les fins de mois difficiles, l’arrivée des réfugiés, la montée du mouvement populisme, les différences de classes sociales… L’auteure dit tout, sans détour et ça fait du bien. Prune Antoine a une plume qui nous emporte avec elle dans Berlin, une plume qui donne un bon rythme sans faiblir. Pendant ma lecture, je me suis retrouvée à certains moments étant de cette génération, certains souvenirs sont revenus et au final, nous aspirons à peu près aux mêmes choses!!! J’ai aimé la découverte de ce premier roman et la découverte aussi pour moi de la ville de Berlin!!
L’heure d’été, c’est la photographie d’une génération. Avant 30 ans ou juste un peu après, ils souhaitent se détacher des valeurs de leurs ainés et se construire une nouvelle identité.
Dans leur vie personnelle, ne plus vraiment s’engager, devenir son propre patron, vivre ailleurs dans une nouvelle Europe, elle aussi, en pleine mutation.
Les nouvelles technologies, les migrants, la politique et le retour au populisme, tous ces thèmes sont abordés dans ce livre, incarnés par Violette, jeune journaliste et Mir, photographe free-lance.
C’est pertinent, intéressant et finalement, si l’on était rattrapé par ce que l’on cherche à fuir….la stabilité, le devoir de mémoire et la famille ?
Un premier roman très réussi.
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