"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un livre qui ne laisse pas indifférent sur une histoire d'amour interdite, tabou.
Une belle analyse de la difficulté à accepter de vieillir, mais aussi à voir vieillir ses proches, et des doutes, des questionnements quant à l'attitude à adopter face au vieillissement de ses parents. Pierrette Fleutiaux décrit avec sensibilité et justesse les différentes étapes, jusqu'à l'issue finale. Un roman qui donne un éclairage certain sur les comportements parfois incohérents, mais jamais dénués de sens, qui ne sont autres que des appels de détresse.
La mère de l’auteur vieillit. Difficile d’admettre qu’il va falloir la mettre en maison de retraite.
Presque chaque semaine, le voyage pour venir la voir, l’emmener en sortie, l’écouter.
Et puis, des comptes mère/fille à régler, comme toujours, mais aussi cette complicité de toujours.
Et la mère meurt, et c’est le vide.
Pierrette Fleutiaux, en plus de deux cents pages, réussit, sans nous lasser, à raconter le difficile chemin de la vieillesse de nos parents.
On sent les descriptions vécues, qu’il s’agisse des rapports de famille, de la maison de retraite, des sentiments qui évoluent, des difficultés relationnelles…….
Il ne semblait pas évident pour l’auteur d’écrire sur a mère, mais elle a parfaitement réussi.
« Des phrases courtes, ma chérie » , lui recommandait toujours sa mère.
Un bel hommage.
Si j’ai eu un peu de mal au début avec le style haché et exigeant de l’auteure, j’ai pleinement goûté son texte.
La vie de Destiny n’est pas un long fleuve tranquille, il y a des zones d’ombres, des non-dits qui devront s’exprimer, ou pas.
Anne vacille elle-même parfois devant la misère de Destiny, tente de l’aider du mieux qu’elle peut, se heurte à la bureaucratie.
Un texte fort qui dévoile le quotidien de lutte des migrants en France. Leur combat n’est jamais fini.
L’image que je retiendrai :
Celle qu’Anne imagine souvent : la frêle embarcation sur laquelle Destiny est arrivé en Italie, criant son désespoir le premier jour de la traversée.
http://alexmotamots.fr/?p=2234
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