Gounod et Tchaikovsky n'ont qu'à bien se tenir, voici les 7 actes d'un opéra dantesque somptueux !
Au pupitre, Pierre-Henri Laporterie en queue de pie, magistral de lyrisme sombre au dessin senti de toute beauté. Ambiance efficace et léchée, le diable se cache décidément dans les détails et ils sont ici magnifiques.
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Tout est réussi ! Comme toujours dans cette merveilleuse collection Metamorphose me direz-vous.
Il faut suivre dans cette descente aux enfers qui n'est qu'ascension lumineuse, ce petit garçon qui voudrait déjà être grand et brûle les étapes. Désireux de rendre fier son illustre père, d'être à la hauteur des espérances familiales mais aussi de montrer sa singularité et de faire ses preuves en marchant dans ses propres empreintes !
Trouver sa voix, créer sa partition, ne pas être qu'un succession et la mériter pourtant.
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Le petit Mimiphisto va rencontrer, se tromper, et apprendre. Grandir.
Jusqu'à trouver sa propre mélodie.
Le temps qui passe trop vite pour certains, pas assez pour d'autres, mais n'évite pas les fausses notes.
Cette très jolie fable métaphorique ou l'enfant s'apprend au risque de se perdre est touchante, et loin d'être diabolique.
Lors de ces rites de passage ou nous sommes finalement amenés à fredonner l'air d'une musique que l'on connait intimement, il faut pourtant en trouver notre propre tonalité.
Parce qu'on est tous le fils ou la fille de quelqu'un, et que si on sait d'où on vient, il est plus aisé de savoir où on va.
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