Le revue de presse d'août vous dit tout sur la #rl2016
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https://dubonheurdelire.wordpress.com/2016/11/02/les-parisiens-olivier-py/
régulièrement, je participe à masse critique pour Babelio et c’est à cette occasion que je reviens sur mon blog. Je lis beaucoup mais je ne poste plus d’articles…à chaque fois je me promets de prendre le temps…mais il file…
Revenons au sujet du jour : Les Parisiens d’Olivier Py.
Les Parisiens par Py
« Rastignac d’après le désenchantement, Aurélien ne croit en rien mais veut tout. La gloire, le scandale, la liberté, tout casser et tout réinventer, connaître l’ivresse du plaisir et toucher du doigt la beauté comme on vole un baiser. Et ce tout ineffable et concret, c’est Paris qui le détient, c’est Paris qui le lui donnera. Entre intrigues et orgies, quête du pouvoir et tentations mystiques, sur fond de combats militants ou intimes, Les Parisiens organise la collision du grandiose et du dérisoire en suivant la trajectoire aussi tragique que burlesque parfois, de quelques étoiles filantes dans le ciel parisien. »
En lisant la quatrième de couverture, j’attendais le « Bel Ami » moderne. C’est donc avec joie que j’ai reçu « Les Parisiens » d’Olivier Py. Malheureusement mes attentes n’ont pas été satisfaites…Derrière le projet intéressant, je n’ai trouvé qu’un style trop pompeux à mon goût et une absence de réelle intrigue. Les personnages sont creux et est ce la lecture de Vernon Subutex quelques mois auparavant mais j’ai trouvé que la veine du transgenre était un peu trop facile…
C’est dommage, j’attendais beaucoup de cette lecture…j’ai eu du mal à la finir et pourtant je suis une vraie boulimique de lectures…Au point de ne pas avoir le temps pour faire des critiques.
En résumé : une présentation alléchante, une réalisation décevante.
Ce parcours d'un beau jeune homme à la recherche d'amour, de gloire et de richesse, le propulsant au coeur d'un sordide jeu de cour pour la désignation de celui qui dirigera l'opéra de Paris, aurait pu être une version hard d'un Rastignac contemporain. Seulement, Olivier Py joue les divas littéraires dans une accumulation totalement vaine, voire clichetonneuse, d'envolées lyriques aussi prétentieuses que vides, dont la prétendue subversivité se bute constamment au ridicule. Quelques saillies peuvent parfois faire leur effet, courts moments où l'on entrevoit un regard aiguisé, observateur, perspicace. Mais elles sont noyées dans un maelstrom de sexe, de compromissions, de calculs et d'anus à sodomiser et ce jusqu'au ridicule.
Vouloir faire le portrait d'un monde où sexe, pouvoir et célébrité sont intimement liés pouvait être un joli challenge à condition peut être de n'y mettre aucun fard. Ici, c'est tout le contraire. C'est avec le maquillage outrancier d'un travelo hystérique que nous avançons dans ce qui devient au fil des pages, un lit de clichés des plus réducteurs. Pour Olivier Py, le monde est simple. Tu es un jeune mec, beau, tu sors ton sexe, tu écartes les fesses et tu vas exciter tous les gens de culture, des ministères ( qui sont ici tous des hommes) et tu les baises. La réussite tient à cela et à beaucoup de tractations occultes et perfides. Malgré l'outrance de ce qui peut passer pour un pastiche, l'image véhiculée par tous les homophobes, politophobes de notre pays se trouve, hélas, grandement confortée face à cet étalage trop facile. On peut, en élaguant bien, y trouver une réflexion sur le pouvoir, la place du corps dans la société, mais que dire de tout ce verbiage catho, aux allures de rédemption, qui s'immisce constamment dans le récit ? Et de ce torrent de grandes phrases aux mots intelligents qui sonnent joliment et qui à la relecture s'avèrent aussi creuses que pompeuses ?
Lu en avant première cet été, je suis passé totalement à côté de "Excelsior".
Ecriture compliquée, chapitres inégaux et souvent peu convaincants (en ce qui me concerne), j'ai eu un mal fou à terminer le livre.
J'y ai cru jusqu'au bout mais je n'ai pas adhéré.
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