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Le premier roman d’Olivier Ciechelski suit le parcours d’un homme désireux de solitude et rattrapé par la violence. En collant au plus près de son personnage, l’auteur observe sans relâche Stan fuyant dans la forêt et dans la montagne. Reclus dans son chalet et dans un quotidien épuré, Stan veut avant tout être tranquille. Il est habité par un passé douloureux, ce qui l’a plongé dans un certain mutisme. Cette part obscure ne cesse de grandir et de colorer l’histoire.
Le récit captive, alternant scènes d’observation et d’action. Mis à l’épreuve par ses voisins, il n’oublie pas de s’adapter aux lieux. Il les regarde, tente de les sentir, en ayant toujours en tête la menace qui plane sur lui. Le roman se teinte alors d’odeurs, de goûts et de lumières. L’ambiance ne cesse de bouger, suivant les doutes et la permanente instabilité du personnage. Plus on monte dans la montagne, plus l’horizon s’obscurcit. L’histoire se resserre autour d’un enjeu aussi simple que puissant : la survie de son personnage. Stan veut échapper à une mort qui lui semble promise depuis longtemps. Il se retrouve face à la nature et à des questionnements de plus en plus en profonds. Il laisse son humanité de diluer dans une fuite effrénée. L’observation fine de cet être en perdition ajoute une dimension tragique à ce roman dont l’intensité ne faiblit jamais.
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