Nikopek

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Couverture du livre « Arcadium » de Nikopek aux éditions Ankama

BD APRÈS BD sur Arcadium de Nikopek

Montana, 1989. Gavin est un jeune homme vivant dans la petite ville de Rosebud avec sa mère, son beau-père et ses demi-frère et soeur. Pour gagner un peu d'argent, il travaille dans un vidéoclub et trouve du réconfort dans les nuits silencieuses où il se plonge dans des films alors que le reste de la maison est plongé dans le sommeil. Tout bascule le jour où la famille Bradford se fait massacrer dans la ville. À partir de ce moment, une succession d'événements étranges conduiront Gavin vers les ténèbres...

L'album explore les thèmes de l'horreur psychologique, de la violence familiale, de la pauvreté, de l'étrange, de la folie et du cauchemar.

Nous avançons à travers cette histoire à l'ambiance cauchemardesque, dont le début ne laisse aucun doute. Au fil des pages, les multiples problèmes de Gavin et de sa vie familiale se dévoilent progressivement. La tension, le mystère, le danger et l'inquiétude s'installent rapidement et gagnent en intensité au fur et à mesure que l'histoire avance.
Mais où nous trouvons-nous exactement ? Dans une réalité alternative ? Un monde parallèle où la réalité ?
Nous avons été happés par l'intrigue de ce thriller angoissant, riche en frissons et en horreurs. le récit est captivant, bien construit et avec des rebondissements bien amenés. Nous avons aimé les dessins et les couleurs qui créent une atmosphère stressante avec ces ouvertures sur des décors sombres et effrayants.

Lamelys sur Arcadium de Nikopek

Fin des années 80, ambiance noire et glauque d’une bourgade des États-Unis, parfait décor des films d’horreurs qui me rend nostalgique du cinéma du genre de ma génération.
Nikopek nous plonge dans un thriller fantastique et horrifique entre Shining et Poltergeist.
Si on démarre par l’enquête d’un massacre ultra violent, le mystère qui entoure se maître s’épaissit peu à peu, le trouble s’installe alors que je tente de comprendre, mon esprit s’embrouille au même tempo que ma hype au fil des pages.
Si le process narratif presque machiavélique fonctionne, c’est aussi grâce au graphisme en osmose qui colle à la perfection au genre. Précision , colorimétrie adéquate et effets visuels qui frappent, perfect combo pour que l’emprise opère. Bravo !
Je referme l’album troublée et pas sûre d’avoir saisi où se situait le réel et l’irréel et surtout où s’arrêtait la folie ! Cependant le pari est réussi car c’est un superbe comics efficace qui ne laisse pas de marbre.