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Décidément, trois policiers en peu de temps, ce n'est pas mon habitude.
Celui-là, je ne regrette pas de l'avoir lu.
Il était vraiment haletant.
Un lodge luxueux est tenu de main de maître par Iphigene Seldon, 77 ans, une vieille acariâtre sans pitié.
Richissime, elle refuse toute avance d'héritage à ses trois neveux qui travaillent avec elle.
Un soir de terrible orage, elle meurt, assassinée.
Chacun souhaitait sa mort, l'enquête va se révéler ardue.
Quel panier de crabes !
A part Brad, un des neveux, aucun personnage n'est vraiment sympathique.
Sauf les flics peut-être.
Alcool, drogue, sexe, l'ambiance est électrique .
C'est un huis-clos aux nombreux personnages, tous plus ou moins suspects.
L'endroit est pourtant idyllique.
C'est un lieu dans le Maine où la pêche est reine pour gens fortunés.
Il y a de l'humour, de l'action, du suspens.
Ça se lit bien, c'est bien écrit.
La fin est peut-être un peu confuse et tirée par les cheveux, mais bon.
Le Maine - Etats-Unis - , un paysage couvert de forêts, de marais et de vastes étendues, dont le domaine de la pêche représente une part essentielle du tourisme. Un paradis de la nature, avec ses lacs, ses plongeons huard, et surtout le black-bass, prisé des pêcheurs pour sa combativité.
Bien, voici planté le décor, que Ned Crabb (j’évite le jeu de mots facile), va nous entraîner. Idyllique, n’est-ce pas ! Un roman noir, avec une évocation, entre autres, pour le moins à peine voilée, du livre « Des petits nègres » d’Agatha Christie.
Un huis clos, qui déchaînera non seulement les foudres de la nature mais également celle des hommes ! Avec pour moteur habituel, le leitmotiv habituel des causes pour le policier, à savoir : l’amour bien sûr, la cupidité, la luxure…
Peu de surprises, par conséquent, sur les actions des uns et des autres ; où chaque personnage porte sa « croix ». Reste le couple Godwin, qui représente le fil rouge et nous apporte un peu de candeur et de sagacité.
Trop d’archétypes dans ce roman m’ont juste permis d’aller chercher la solution et de m’envoler dans le paradis de cette grandiose Nature ; qui jamais n’aurait dû être défloré par l’espèce humaine.
MEURTRES À WILLOW POND de Ned Crabb
Traduit par Laurent Bury
Éditions Gallmeister (Totem)
S'il y a un livre que j'ai hésité à lire, c'est bien celui-là ! Il faut dire que le résumé à le goût des "10 petits nègres" d'Agatha Christie : un huis clos au bord d'un lac pendant un orage monstrueux... Impression qui est encore renforcée après une centaine de pages, car les époux Godwin ont comme un air de déjà vu avec le couple Beresford (bien que les Godwin soient bien plus lubriques que les personnages d'Agatha Christie). Et une fois qu'on a réussi à dépasser tout ça, le shérif débarque avec les experts pour résoudre le premier meurtre... (oui, il y en aura d'autres !).
Chaque personnage du roman correspond à une caricature de lui-même et de ses travers, même le chien Amos n'y échappe pas, ce qui amène beaucoup d'humour pendant toute la lecture.
Au final, c'est un livre plaisant et léger, dans le genre "série B" (mais de la très bonne série B). Un mélange de "La loi de Northwoods", d'Agatha Christie, des experts et de "Machete kills". Bref, un bon moment de détente après une lecture plus exigeante.
Il faut bien reconnaître que ce n'est pas le titre le plus marquant du catalogue Gallmeister... pourtant, je n'hésiterai pas à lire l'opus suivant si Gallmeister le publie car je me suis vraiment bien amusée avec "Meurtres à Willow Pond" ; )
Je découvre l’écriture de Ned Crabb avec ravissement, c’est une galerie de personnages nombreux et hauts en couleur, c’est une atmosphère légèrement surannée, c’est un lieu envoutant et humide et surtout c’est une atmosphère digne d’une partie de Cluedo. Un vrai petit bijou qui par de nombreux côtés m’a fait penser à Agatha Christie pour le huis clos instauré, victimes et meurtriers coincés pour le meilleur mais surtout pour le pire. J’ai aimé donner à « Six » et Alicia sa femme, les traits d'Henry Ford et Katharine Hepburn en référence au film, la maison du lac. Ce couple va seconder les enquêteurs avec intelligence et bonne répartie. Il est beaucoup questions de pêche dans la vie de chacun des protagonistes, on se retrouve dans un lodge en bord de lac avec une nature sublimée, une faune ruisselante et des orages impressionnants. Tenu de main de maître par Gene vieille peau de 77 printemps qui règne sans partage et que l’on aimerait voir disparaître, désir partagé par ses neveux et nièce Brad, Kipler, et leurs conjoints nouveaux ou anciens. Il faut dire qu’elle les tient par la peau du cou s’ils veulent toucher leur part d’héritage, il faut qu’il en passe par là où elle veut alors pour supporter cet état de fait l’alcool et la coke sont un moyen comme un autre. Les choses s’accélèrent et prennent un autre tournant à partir du moment où elle leur annonce qu’elle va se remarier, changer son testament, comme à la roulette, les jeux sont faits et rien ne va plus. Une très belle plume nous fait vivre tous ces événements de façon tantôt humoristique ou caustique, à aucun moment on ne s’ennuie même si l’intrigue et sa résolution sont rocambolesques à la James Bond, l’effet « So British » est bien vu et donne une élégance que je ne m’attendais pas à trouver dans un polar made in US. Bonne lecture.
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