Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Tout d'abord, je tiens à remercier les éditions Akata pour ce sublime envoi et la belle et agréable surprise qu'ils m'ont faite. En effet, alors que je ne leur avais demandé que le tome cinq d'Ugly Princess, soit le dernier qui était sorti en librairie lorsque j'avais envoyé mon mail, ils ont ajouté dans le colis le tome six, paru il y a quelques jours seulement. Quelle ne fut donc pas ma stupéfaction d'ouvrir le service de presse et d'y ouvrer non pas un, mais deux mangas ! Deux magnifiques mangas qui plus est ! (Les couvertures d'Ugly Princess sont à chaque fois de vraies beautés) Je les remercie du fond du cœur de la confiance qu'ils ont eu en moi dès ce premier partenariat, cela me touche énormément, plus que je ne puis le dire. Et chose promise, chose due, voici ma chronique globale des six tomes parus à ce jour !
Dans les quatre premiers tomes, on fait la connaissance de Mito Meguro, une jeune fille complexée par son physique et en particulier sa belle bouille de bébé bien joufflue qui ne la fait pas paraître très féminine et élancée. Ajoutez à cela des cheveux indomptables qui rebiquent dans tous les sens et notre héroïne a tôt fait de détester son apparence ! Pourtant, au niveau silhouette, elle est mince comme les jeunes filles à l'allure chaloupée qu'elle admire. Aucun problème sur le plan sportif également. Simplement, Mito ne trouve pas sa face très ravissante et les autres le lui font bien sentir. Alors que sa dernière année de collège débute, Mito doit trouver le moyen de reprendre confiance en elle après avoir essuyé un échec amoureux aux yeux de l'ensemble de sa classe, humiliée publiquement et harcelée moralement par l'ancien objet de ses désirs dans les couloirs. De quoi la faire sentir comme une moins que rien.
On va vite découvrir que Mito, qui a une très faible estime de soi, est en réalité bien plus belle que toutes autres filles mignonnes et intégralement longilignes, qui sont bien fades en comparaison. Notre personnage principal déteste son prénom, Mito, qui s'écrit avec les caractères de 'belle' et 'personne' en japonais. Ironie tragique et cruelle du sort pour elle, qui pense que ce prénom ne lui sied absolument pas. Alors qu'en réalité, la mangaka, Natsumi Aida, n'aurait pas pu mieux choisir ! Au fil de ma lecture, je me suis très vite rendue compte que Mito remplissait tous les critères de la 'belle personne'. Pas seulement physiquement,ce n'est que la surface de l'iceberg et c'est loin d'être le plus important. Et puis, si vous vous le demandez, je trouve Mito craquante et jolie comme tout, elle est adorable, et je ne comprend pas la méchanceté gratuite et le mépris des gens à son égard dès qu'ils la voient, c'est atroce !
Bref, là où je veux en venir, c'est que le cœur du manga, c'est la beauté de l'âme, de nos sentiments, de notre personnalité, cette beauté cachée où personne ne veut creuser suffisamment au-delà des apparences et des préjugés afin de la contempler et de la chérir. Sauf des personnages comme Mito. Je l'ai trouvée magnifique car elle ne supporte pas de faire du mal aux autres. Contrairement à ce qu'on pourrait s'attendre,elle n'est pas rancunière face à ceux qui la martyrisent ou qui font peser leur regard sur elle, et elle agit comme une vraie lumière de bon sens et d'ouverture aux autres. Je m'explique : Mito est d'une sincérité désarmante, elle ouvre son cœur à chaque fois et ne tolère pas le mensonge. Du coup, elle ne peut s'empêcher de laisser ses sentiments parler pour elle et qui plus est ses paroles franches sont formulées de la manière la plus douce et gentille qui soit. Forcément, dans notre monde empli d'hypocrisie et de paroles enrobées de miel (empoisonné), ça choque et ça nous laisse même sans voix. Moi, j'avais la folle envie d'applaudir Mito et même de lui donner un standing ovation. Si tout le monde prenait exemple sur elle, ça irait bien mieux sur notre planète, je vous le dis.
D'ailleurs, au fil des rencontres que notre collégienne va faire au cours de sa dernière année, cette dernière va agir positivement sur le comportement de certaines personnes et les faire aller de l'avant grâce à sa bienveillance et la beauté de ses pensées, grâce à son innocence et sa tendresse qui ne peut que bouleverser et chambouler vos petites habitudes pas forcément recommandables. Mito va elle-même va évoluer au fur et à mesure qu'elle fait son chemin à la fin du collège puis au lycée, s'épanouissant telle une jolie fleur, et ça fait plaisir à voir, surtout que, quand on l'accompagne ainsi à chaque jalon important de sa nouvelle vie en tant que personne qui a décidé que geindre et se renfermer sur soi, c'est loin derrière, on l'aime de plus en plus et on s'y attache comme si elle était une de nos amies proches. J'adorerais avoir une amie comme Mito, qui soit mon petit rayon de soleil chaque jour qui passe.
En parlant d'amies, je me suis vite attachée aussi à Haru et Maru, qui sont aussi geekettes et adorables que notre petite Mito. Elles sont vraiment soudées toutes les trois et, même quand elles ne sont plus dans le même établissement scolaire, elles continuent à se voir fréquemment, j'ai trouvé ça très beau et ça m'a donné du baume au cœur ! Des amitiés comme ça, où l'on s'écoute les uns les autres, où on a ce besoin fondamental de se retrouver et de se parler constamment, de se soutenir et de s'entraider, c'est très rare. Une si belle représentation de l'amitié, ça redonne espoir et ça dessine un sourire resplendissant et sincère sur mon visage.
Haru est l'analogie même du terme kawaii et elle fait tout pour aider Mito à devenir plus féminine, plus à la page niveau mode et maquillage, sans pour autant se dénaturer, elle lui donne de bons conseils pour ouvrir son cœur et pour faire briller aux yeux de tous la lumière qui est en son amie. Elle est la définition de l'amie fidèle et dévouée, encourageante et formidable, je l'adore. Quand à Maru, elle m'a fait un peu penser à moi car, au contraire de Mito, elle a une part d'elle qui est très sombre, vu que ses anciennes amies l'ont trahie et l'ont laissée tomber comme une vieille chaussette. Après avoir vécu une épreuve aussi traumatisante, Maru a énormément de mal à faire confiance à nouveau, et à avoir foi en l'Amour sous toutes ses formes. Elle reste enfermée dans sa solitude qui l'étouffe et, heureusement, Haru et Mito l'ont sentie et vont réussir à apporter du bonheur dans sa vie vide. Ce passage du manga fut très émouvant et cela nous rappelle la force de l'amitié, des relations humaines, de la solidarité et de faire du bien envers les autres. Semer le malheur en faisant preuve d'indifférence et d'actions malveillantes et volontairement blessantes ne fait que détruire celui qui est visé, à ne jamais oublier.
Avant de passer aux deux derniers mangas parus, je ne peux pas ne pas vous parler de Kunimatsu ! Ou autrement dit, le garçon qui a sorti notre héroïne de sa torpeur et qui l'a remise d'aplomb après l'avoir défendu face à l'horrible Umeda, la sauvant des griffes de son ancien béguin (vous savez, celui qui l'a humiliée aux yeux de tous). Je l'adore ce jeune homme, à l'image de Mito, il est gentil, bienveillant et il est tel un prince charmant, il faut l'avouer. Il est aussi assez étourdi et amusant comme personnage, comme on a pu le constater au parc Edo Land. J'ai adoré les voir Mito et lui se rapprocher de plus en plus dans les quatre premiers tomes, tissant des liens solides et authentiques. Ce qui force l'admiration chez lui, c'est qu'il éprouve un tel respect pour Mito, qui se montre toujours persévérante, investie, qui plie sous le travail afin de rendre service à ses camarades de classe, et qui est emplie de bonté et touchante, que quand Mito parvient à lui faire sa déclaration dans le tome quatre, il en en tout retourné et il ressent une immense gratitude d'être aimée par une fille aussi admirable qu'il pense ne pas la mériter. C'est un garçon profondément bien, je l'aime de tout mon cœur.
Dans les tomes cinq et six, on continue l'aventure avec notre jeune fille désormais lycéenne. Cette expérience inédite dans un endroit où elle ne connait personne va l'amener à faire de nouvelles rencontres, et pas des moindres ! A sa stupéfaction et à son grand bonheur aussi, Mito va faire la connaissance de trois spécimens mâles qui se trouvent être des copies conformes des héros de son jeu de drague favori avec Maru et Haru : Princess Paradise, surnommé Prinpara (omg, c'est trop choupi ! ♥). Ces trois jeunes hommes virtuels sont Shinbê, Rei et Seiya, et deviennent irl le professeur principal de Mito, Edogawa ; Rei-ichi, pour les intimes Reichi, le nouveau meilleur ami homo de notre héroïne ; et la cerise sur le gâteau (humour) : Kanata, le séducteur du lycée qui n'a jamais embrassé une fille et n'a jamais eu aucune attache. Le sexe par contre, il connaît ça mon cochon (bon, je me calme !) !
D'un rêve devenu réalité, Mito va déchanter assez vite (Bah oui, son Seiya adoré est en réalité un pervers sadique et à l'émotion zéro), avant de finalement réaliser que la vraie vie est remplie de nuances : tout n'est pas tout noir ou tout blanc (Bravo 'Naïs, c'est bien !). De cette entrée assez inattendue et loufoque du virtuel dans notre réalité, j'interprète cela comme un message de l'auteur nous avertissant de ne pas nous enfermer dans nos illusions et fantasmes, car la vie réelle est encore plus intéressante, belle que ça et vaut le coup qu'on ouvre les yeux et qu'on regarde un peu autour de nous afin de voir l'extraordinaire dans un monde qu'on croyait terne, décevant et sans saveur.
J'ai adoré d'emblée Reichi, qui cherche à se faire des amis sincères et avec qui il puisse être lui-même, sans peur de rejet. Ce garçon est une bouffée d'air frais, il fait de son mieux pour être toujours joyeux, pétillant afin d'apporter joie et allégresse autour de lui. C'est une boule d'amour, j'avais envie d'entrer dans le manga et de lui faire un gros câlin dès que je le voyais ! Le professeur Edogawa m'a semblé de prime abord très froid, distant et repoussant, malgré son physique avantageux (humhum) mais une révélation fracassante à son propos a totalement changé mon point de vue. In fine, je le trouve touchant et j'éprouve de la compassion pour lui, même si ses traits de caractère sont exacerbés et nous font osciller entre le rire et les larmes d'empathie. J'espère vraiment qu'il va s'en sortir avec son manque cruel de confiance en soi, mais fort heureusement il est sur la bonne voie.
Il ne faut pas que j'oublie de vous parler de Kemari, l'amie et camarade de classe de Mito qui est grande comme une girafe mais dont le prénom signifie 'petite', haha ! Encore une ironie funeste, mais aussi ingénieuse de la part de Natsumi Aida. Ce nouveau personnage féminin est certes grand de taille mais petit dans le sens où Kemari est timide et craintive comme je ne sais pas quoi, qu'elle se fait petite comme une souris, qu'elle n'est pas imposante et qu'elle ne pense même pas appartenir au genre féminin à cause de ce complexe physique qui la ronge ! Alors que Mito la jalouse au départ pour son apparence féminine et mignonne qui correspond à l'idéal qu'elle souhaite atteindre, Kemari, quant à elle, ne voit rien de tout ça en se regardant dans le miroir. Une manière assez claire de nous rappeler qu'on veut toujours être ce qu'on n'est pas (c'est le fléau de notre société), ce qui nous rend aveugle de notre valeur, de nos qualités et de notre beauté propre, qui, comme par hasard, est visible par ceux qui nous sont chers mais pas par nous même (et flûte alors !).
Je terminerai mon débrief sur ces six tomes d'Ugly Princess parus à ce jour avec Kanata. Que dire de ce petit démon ? Vu la (très) courte description que je vous ai faite de cet énergumène, vous vous doutez bien que cela avait mal commencé avec lui et qu'il ne pouvait pas marquer de bons points avec moi. Son concept de sortir avec une fille que deux fois, puis de la jeter tel un déchet (en passant par la case lit avant, bien sûr !), ça avait de quoi me donner envie de vomir. Quel être abject ! Or, de manière bien surprenante, lors de moments de haute intensité émotionnelle entre Mito et le sosie de son Seiya adoré (avec fous rires au programme aussi, merci M et MME MEGURO lol), je me suis retrouvée avec une image complètement différente du personnage, celle d'un être qui souffre d'un manque de confiance en soi et en ses proches (eh oui, encore !), qui est torturé de l'intérieur, isolé au sein de sa propre famille qui ne lui apporte pas l'amour et le soutien dont chacun a besoin, qui cache une grande gentillesse au fond de son petit cœur meurtri et qui, du coup, se retrouve impuissant et perdu face à la sincérité et aux bonnes intentions de Mito. Cela n'excuse pas tout, je vous l'accorde, mais je n'ai pas pu résister et j'ai succombé face à la vague d'amour et de tendresse que j'ai ressenti pour ce personnage, qui, malgré l'image dégradante qu'il renvoie, vaut beaucoup mieux que cela, et Mito ne peut lui faire que du bien. Et soyez attentifs, ce personnage fait le lien entre les quatre premiers tomes et les deux suivants, j'en dis pas plus !
Pour conclure, je dirais que Ugly Princess est un manga frais, déjanté, pétillant, qui fait du bien et nous fait sentir bien dans nos baskets. C'est un manga qui aborde des thématiques très importantes, telles que les diktats de la société, l'importance de l'apparence, la notion de la beauté (qu'elle soit extérieure ou intérieure),l'amour de soi, la force de l'amitié ; et véhicule de belles valeurs et des messages forts : avoir toujours espoir en l'humanité et en notre investissement dans chaque chose que nous faisons, garder la tête haute, ne pas se laisser enterrer par l'opinion des autres sur nous, être toujours bienveillant et honnête, même face à ceux qui nous ont fait du mal, ne pas avoir honte de soi-même et devenir beau, ça ne signifie pas se changer pour plaire aux autres. En réalité, nous sommes tous déjà beaux de base. Il faut savoir rester fidèle à soi-même et rayonner afin d'apporter du bien à ceux qui nous entourent. Je remercie Natsumi Aida pour cette merveilleuse série et je tiens à dire qu'elle déchire ! Je suis tellement impatiente pour le tome sept, qui se promet être une fin digne de ce nom (avec le retour de Kunimatsu, ouiiii !), et en même temps j'ai un pincement au cœur car ma petite Mito et son univers vont profondément me manquer. Mais il ne faut pas se laisser alourdir le cœur, je serai ravie de lire ce tome final, qui sera le point d'orgue de la série, je le sens ! Je remercie encore les éditions Akata pour cet envoi de qualité et je vous dis rendez-vous pour le tome sept !
J'ai pu recevoir le tome concluant la série Ugly Princess de Natsumi Aida une semaine et quelques avant sa sortie le 6 juillet, et je m'en sens toujours aussi honorée et fière. Merci aux éditions Akata de m'avoir permis de lire les trois derniers tomes de la saga en deux services de presse exclusifs, j'en suis profondément et sincèrement touchée. En plus de ça, lors de ce second SP, j'ai eu droit à une autre belle surprise sous forme de deux marques-pages d'autres titres de la collection (que j'ai bien envie de me procurer par ailleurs) et un petit magnet trop chou de la Japan Expo 2016 (je l'avais déjà, mais en deux fois, c'est mieux, héhé). Dès que je suis rentrée de ma semaine folle à Paris-Marne la Vallée, je me suis jetée sur ce tome ultime des aventures déjantées, pleines de tendresse et enrichissantes de la vie de notre petite Mito, qui est devenue un beau papillon lycéen au fil de l'histoire, tout en ayant un pincement au coeur. Terminer une saga, c'est toujours un accomplissement, un parcours semé d'embûches, de bonheur, de bonne volonté qu'on voudrait sans fin tant il est plaisant au bout du compte. Mais voilà, il faut savoir dire « Au revoir » avec le sourire aux lèvres et je dois vous dire que Natsumi Aida a conclu sur une excellente note.
De bout en bout, sa courte série, véhiculant des valeurs telles que la tolérance, s'accepter soi même, faire preuve de bonté et de gentillesse, la solidarité, l'écoute des autres, se battre pour construire son propre bonheur, aura été une réussite sans erreur de parcours, un chemin pavé de bonnes intentions qui n'ont pas fait fausse route, c'est le cas de le dire. Cette saga, en quelques mots, est constitué de mignonitude, d'amour, de soutien, de réconfort,_mais dépeint aussi une réalité pas toujours évidente. Il n'est pas simple de se lever chaque jour et d'affronter son quotidien, d'avoir la force de se battre et de rester fidèle à soi-même et non de se plier à une norme absurde de mesquinerie et de rabaissement. Mito n'a jamais baissé les bras, malgré ses larmes, son découragement parfois, l'attitude blessante des autres qui ne la méritent nullement. Et le dénouement de son parcours est gratifiant et plein de promesses. Je la sais entre de bonnes mains, bien entourée et enfin en paix dans son coeur, et j'ai refermée cet ouvrage soulagée et émue. J'étais prête à passer à autre chose et à aller de l'avant dans ma vie personnelle, et le fait qu'un manga ait eu cet effet sur ma petite personne, ça fait franchement du bien.
J'ai dévoré l'opus décisif de cette série à la vitesse grand V avec le sentiment à la fois déroutant et réconfortant que cela coulait de source, cela allait de soi. Les doutes et les appréhensions de l'ensemble des personnages se dénouent comme si la libération tant attendue était enfin là, comme s'ils pouvaient enfin être eux même pleinement et sans avoir peur du regard de l'Autre et plus particulièrement de leur façon de se voir eux même de manière introspective. Il n'y a plus d'entraves, plus de contraintes, plus de caillou dans la chaussure. Les personnages peuvent avancer sur leur chemin sans embûches ni bâton dans les roues et cette fin lumineuse et aux accents presque de "happy end" que nous offre la mangaka donne une impression de facilité alors qu'en fait, pas du tout. Au fil des tomes, on sait ce que Mito a dû endurer en tourments et en humiliations, en pensées dégradantes sur sa personne par l'intéressée herself. le dénouement de son parcours, qui ne fait en réalité que commencer, car plein de belles choses et de jalons dures l'attendent encore dans sa vie d'adulte, nous rappellent que les efforts peuvent porter leurs fruits, qu'il ne faut pas voir notre avenir comme étant une fatalité accablante. le meilleur reste à venir et il peut même être déjà là : il suffit d'ouvrir les yeux et de contempler.
J'ai eu souvent les yeux brillants durant ma lecture car j'ai pris conscience que tous les personnages, même ceux qui restent beaucoup plus dans l'ombre comme le professeur Edogawa, avaient bien évolués et grandis. Quoiqu'il leur arrive désormais, ils puisent de la force en eux, en ceux qu'ils aiment,_et ils maintiennent leur tête haute, ils n'ont plus rien à se reprocher et ils n'ont plus honte. Par exemple, j'ai été ravie de la place qu'a accordé Natsumi Aida au personnage de Reichi, qui s'était jusque là fait assez discret, au moment du climax. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, l'explosion du volcan, et il fait enfin entendre sa voix, il expulse tout ce qui a besoin d'être exprimé en lui, et j'étais si heureuse pour lui qu'il soit écouté attentivement, car chacune de ses paroles étaient pleines de vérité, de bienveillance, de cette nécessité à se faire comprendre et accepter sans jugement discriminant, ou même d'aucune sorte. Il a affirmé sa voix, qui jusqu'à présent était bien frêle, et il l'a rendue puissante et vibrante d'émotion, à son image. Je suis très fière de lui. J'éprouve un authentique sentiment de fierté pour chacun de ces personnages, qui a su atteindre mon petit coeur sensible. Les propos de remerciements de la mangaka m'ont particulièrement ébranlé car ils rejoignent parfaitement mon ressenti.
A savoir que mes péripéties avec ce manga furent comme si j'avais accompagnée mes propres enfants vers leur épanouissement et maturité. C'était un sentiment qui ne m'avait jamais traversé auparavant. Je voyais toujours les protagonistes comme de nouveaux amis que je m'étais fait, mais jamais je n'éprouvais un sentiment aussi maternel envers eux. Voilà chose faite. Ma chronique touche déjà bientôt à sa fin et il faut que je vous parle de mon petit chouchou Kunimatsu qui a fait son grand retour ! Il m'avait manquée mon petit gars étourdi, fana de parcs d'attractions et fidèle à lui même : toujours prêt à aider et à faire partir votre chagrin.
Mito et lui vont avoir un beau et touchant moment de retrouvailles, qui va avoir un goût de déjà vu, sauf que la situation a considérablement changé et cela va créer un écho en Mito, qui réussira enfin à voir plus clair. Quant à notre petit "roi des démons", Kanata, je suis vraiment heureuse qu'il soit parvenu à exprimer sa souffrance, son mal être, aux personnes qu'il aime le plus, qu'il puisse vivre dans un environnement familial plus sain et qu'il soit enfin sincère avec lui même et non plus un personnage de façade._Mito peut tourner la page de ses rêves de PrinPara, symbiose des choses girly et craquantes, univers dans lequel elle échappait à la décevante réalité, afin de concrétiser des relations bien plus extraordinaires et heureuses que tout ce qu'elle aurait pu imaginer. J'ai bien aimé aussi les deux messages qui se cachent derrière cette transition : le premier, que le virtuel n'est pas forcément nocif, qu'il peut nous apporter du positif, de l'espoir et un moyen de communiquer avec le monde, mais que la réalité restera toujours le meilleur choix. le deuxième est que les rêves que font notre coeur (coucou Cendrillon) sont susceptibles de prendre forme si on ne les abandonne pas en cours de route. Il faut savoir les nourrir d'amour, de foi, de conviction et alors des miracles se produisent qui dépassent nos espérances.
Natsumi Aida et sa série pétillante à souhait, aussi époustouflante qu'un arc-en-ciel, m'ont galvanisée et apportée l'énergie et la volonté de continuer mon petit bonhomme de chemin de mon côté. Encore merci aux éditions Akata.
En bref : Un tome final à la hauteur de cette petite série pétillante et qui fait du bien au moral, qui nous rappelle notre beauté en tant que personnalité et individu singulier au sein d'une société réglementée par des normes absurdes. Mito aura enfin les idées plus claires et, telle une maman qui regarde son enfant grandir et s'épanouir, on ne peut qu'être profondément ému. Merci pour cette bulle d'amour.
Nika a deux faces, la première celle qu'elle expose au autres, c'est la on. Cheveux parfaits, maquillage impeccable et sourire enjoué. La seconde est comment dire..différente. C'est la off : coiffure messy, non épilée, en pyjama etc.. Un jour débarque Arata, il habite quelques étages plus bas que Nika. Et justement, il rencontre pour la première cette dernière...alors qu'elle est en off ! La catastrophe !! D'autant plus que ce garçon cache d'autres secrets..
J'ADORE CE MANGA ! Au début j'étais un peu perplexe, j'avais peur d'une histoire trop clichée mais finalement pas du tout ! Le scénario est super original et très bien écrit. L'auteur se moque même parfois des clichés justement et ça m'a bien fait rire.
Certaines scènes sont hilarantes, je ris rarement "franchement" devant un livre mais là !
Nika est un personnage qui ne s'assume qu'à moitié et c'est super drôle ! Inventive, flemmarde et joyeuse elle tout pour nous faire rire...et déculpabiliser ! En effet, elle n'hésite pas à dévoiler tout les petits côtés "honteux" des filles et sa nous permet de nous sentir moins seules (ou pas si vous n'avez jamais passé une journée en pyjama car vous aviez la flemme de vous habiller :p) !
Arata est juste un peu cliché sur les bords mais sinon il est trop cuuuute comme personnage hihi. En effet, pour une raison qui nous est encore inconnue au premier tome (évidement) il cache son magnifique visage sous des lunettes à verres opaques ! Affaire à suivre !
Les dessins sont très jolis et pour ça et toute les autres raisons citées en haut, vous DEVEZ lire ce manga haha. Si vous êtes une fille et que vous aimez rire allez-y foncez ! :)
Pour ma part, j'ai tellement adoré que dès la fin de ma chronique je me jette dans le second tome.
Et pour les flemmardes qui ne veulent pas lire, il me semble qu'il y a un drama (série en gros), n'hésitez pas aller voir !! :)
Enfin, pour ceux qui l'ont lu, laissez un petit commentaire silvouplease , c'est toujours sympa ! ;)
Fin de la guerre opposant Nika au professeur Someya qui prend conscience que sa vengeance était vaine et devient un excellent enseignant aimé de tous et début des vacances de Noël. Nika et Arata, plus amoureux que jamais, s'offre une escapade dans un love hotel mais rien ne se passe comme prévu et leur première nuit n'a rien de romantique.
La popularité de Nika fait remonter la cote du lycée Shuei sur tous les réseaux sociaux, ce qui n'est pas du goût du prestigieux lycée Shutei nouvellement détrôné. Des photos truquées de Nika et Arata circulent sur le net et les font passer pour des débauchés. Le retour au lycée après Noël est donc difficile pour le couple mais heureusement, ils ont des amis fidèles prêts à les aider et à prouver leur innocence. Renvoyés du lycée pour huit jours, les deux adolescents en profitent pour s'infiltrer à Shutei où ils découvrent que la vie n'est pas facile pour les étudiants.
Natsumi AIDA fait souffler le chaud et le froid sur ses héros qui passent d'une déclaration d'amour très romantique à un renvoi du lycée en passant par une nuit d'amour rocambolesque. L'humour est toujours présent grâce à Nika qui se bat sans cesse contre ses tendances au laisser-aller. Drôle et touchante à la fois, elle symbolise bien la jeune fille d'aujourd'hui qui veut plaire sans renoncer à son confort et finit par se retrouver dans les situations les plus embarrassantes pour avoir voulu trop bien faire. Ces scènes très réalistes ne nous épargnent aucun détail scabreux, de la chasse aux poils pubiens qui dépassent des dessous en dentelles à l'épilation et aux démangeaisons qui en découlent. mais AIDA soigne aussi ses seconds rôles avec toute une galerie de personnages farfelus, comme par exemple la vieille et libidineuse réceptionniste transexuelle du love hotel qui filme ses clients pour se repasser les cassettes dans ses moments de solitude.
Bref, un tome haut en couleurs, dynamique et rafraîchissant, à l'image de son héroïne, qui se termine en territoire ennemi au lycée Shutei pour des aventures qui s'annoncent réjouissantes, à retrouver dans le prochain tome.
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