"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce roman est le dernier de la saga d'Elric. L'empereur de Melniboné apprend enfin quel est son destin, destin lié à celui de la Terre, aire de jeu des Dieux. Elric et son âme soeur, son épée Stormbringer, liés dans un destin tragique.
Le Chaos est en train de prendre le dessus, mais Elric va devoir le combattre, lui-même fils du Chaos, pour établir une nouvelle destinée.
Notre héros albinos a trouvé la paix auprès de sa femme mais le Théocrate de Pan-Tang a sign é un pacte odieux avec les Dieux du Chaos qui est en train de submergé le monde. Seul Elric va pouvoir le combattre en s'alliant avec les Dieux de la Loi.
Ce destin est étrangement lié à l'épée Stormbringer, douée d'une intelligence, oeuvrant en réalité pour le destin. Elle est celle qui aura tué Cymoril, mais aussi nombre d'amis d'Elric. Dans ce récit, encore une fois, elle prend la vie aux êtres chers d'Elric.
Les dernières lignes sont tragiques et Elric atteint enfin la plénitude en comprenant pourquoi est-il né, et quel est son vrai destin.
Ce roman est certainement le meilleur et le plus abouti de la saga. Il est bien structuré et finit comme il doit finir, contrairement à de quantités de romans dont la fin est décevante.
Une saga finalement assez inégale mais dont on gardera quelques parties, chapitres ou récits complets, vraiment intéressants.
Ce roman de la saga d'Elric est divisé en plusieurs parties qui sont autant de nouvelles. Les premières nouvelles nous content un Elric toujours en proie à ses doutes et ses faiblesses, la dernière nouvelle est différente puisque d'Elric, il n'en ai fait la mention qu'une seule fois. L'archer rouge étant le personnage principal.
Dans les premières nouvelles, Elric tente de trouver la paix et réalise un rêve qu'il ne pensait ne pas pouvoir réaliser. Premièrement, il trouve l'amour et la quiétude auprès de sa princesse. Accompagné de Tristelune, il parvient à repousser une dernière fois les assauts du sorcier de Pan-Tang, mais surtout, il arrive à se passer de sa noire épée, Stormbringer.
Ces nouvelles nous permettent de découvrir un personnage qui évolue vers la paix. L'écriture est différente, encore plus mature que les épisodes précédents et surtout le récit est mieux construit, se rapprochant plus d'un vrai style fantasy.
La dernière nouvelle traite de la sauvegarde de Tanelorn avec des aspects un peu nébuleux mais dont les explications le sont beaucoup moins que d'habitude.
Ce roman est intéressant même si ce n'est pas le meilleur de la saga. Il nous permet de découvrir un héros évoluant dans son esprit et ses aspirations. L'écriture est plus mature ainsi que les thèmes et la construction du roman. Enfin, on y découvre surtout un vrai conquérant, chevauchant une dernière fois les dragons, mais aussi, une arme traîtresse qui ne peut se passer de son maître.
Dans ce roman de la saga d'Elric, le Melnibonéen part à la recherche des Trois Soeurs qui possèdent un coffret contenant l'âme de son père, caché afin de pouvoir échapper à Arioch le Seigneur des Ténèbres et ainsi retrouver sa femme tant aimée dans la Forêt des Ames. Mais les Trois Soeurs ne sont pas recherchées uniquement par Elric, mais par Gaynor, un guerrier du Chaos qui convoite une mort que les Dieux lui refusent.
Ce roman est légèrement différent des précédents romans de la saga. Nous retrouvons Elric encore plus humain, plus proche de ses sentiments et des aspirations des autres. L'auteur s'éloigne progressivement d'un univers purement fantasy pour y mêler de la magie et des divinités permettant aux personnages de voyager à travers l'espace et le temps. Le concept de la nation Tsigane dans la première partie est intéressant. L'histoire finalement présente trop souvent d'étrangetés et devient un peu nébuleuse quant aux souhaits de l'auteur et la lecture paraît parfois bizarres. Les lieux, le temps, les personnages, se mêlant joyeusement dans un terrible capharnaüm chaotique. Il apparaît toutefois que Michael Moorcock établit une importance plus présente de la Balance, de la Loi et du Chaos, que le personnage d'Elric et de sa quête initiale.
Ce roman, bien que l'écriture est mieux travaillée que les premiers romans, n'est pas le plus intéressant de la saga, l'auteur s'éparpillant parfois un peu trop facilement.
Dans cet épisode de la saga d'Elric, le melnibonéen poursuit le sorcier de Pan Tang pour qui il a une haine féroce. Plusieurs fois, il se retrouve confronté au sorcier, tantôt à Kaneloon, tantôt à Tanelorn, qui sont pour l'une le chateau de la sorcière dormante, pour l'autre la cité qui se retrouve sur tous les plans d'existence.
Dans ce roman, Elric est une nouvelle fois confronté à ses sentiments ambigus et contradictoires, mais finalement, un trait de caractère ressort plus fort que tous les autres, c'est un personnage loyal envers les gens qu'il aime, même si à chaque fois, ces personnes décèdent dans des conditions tragiques.
Nous avons aussi la sensation d'une adaptation du conte de la Belle au Bois dormant version fantasy avec cette sorcière endormie que seule une personne peut réveiller.
Nous le retrouvons donc aux prises à des sentiments mitigés mais Elric est un personnage qui va toujours de l'avant. Ce roman reprend malheureusement trop d'idées déjà romancées dans des romans précédents de cette même saga.
Ce n'est pas le meilleur de la saga et encore moins du fait de se retrouver avec des thèmes déjà utilisés.
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