"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Philippe de Macédoine meurt. Pour lui succéder, son fils Alexandre, plein d'ambition et avec soif de pouvoir. Mais devenir roi, ce n'est pas simplement être couronné : c'est aussi s'imposer face à des personnages qui cherchent sa perte, penser aux personnes qui gravitent autour de soi. Mais plus encore, avoir quelques coups d'avance sur l'échiquier de la conquête et du pouvoir.
Premier tome très intéressant, fort documenté où on met en lumière le personnage d'Alexandre le Grand, celui qui est allé jusqu'en Perse. Un Personnage historique des plus captivants et qu'il s'agisse de film ou de livre, son vécu est toujours source d'inspiration. J'ai apprécié dans ce tome qu'Alexandre ne soit pas le seul personnage principal. On le découvre par les yeux d'autres personnes : un frère et une sœur dont les titres et possessions ont été retirés et qui espèrent qu'Alexandre les leur rendra, la vie d'un jeune mercenaire, ou encore les réflexions sur le monde d'un médecin et de son assistant.
L'histoire est complexe, le découpage et le scénario sont cohérent et la chronologie est agréable à suivre. Les dessins sont beaux, certaines planches ne m'ont pas fascinés et manquaient de vie, mais l'ensemble est réussi et donne envie de regarder les détails. Les scènes de sacrifices avec la présence de la mère d'Alexandre, la terrible Olympias, sont d'une précision toute dérangeante. Le lecteur ne perd rien de ces scènes.
En bref :
Un premier tome réussi pour se plonger dans la vie d'Alexandre le Grand et le deviner par les yeux d'autres personnages.
https://lecturedaydora.blogspot.com/2019/02/alexandre-lepopee-tome-1-un-roi-vient.html
J'ai adoré cette bd! Tout d'abord bien sûr pour la qualité du dessin. Mais aussi pour l'évocation de Paris au XIXème siècle et des salons de peinture. Je ne connaissais pas du tout Berthe Morisot dont j'ai découvert le destin et l'oeuvre. Enfin, il y a un dossier d'histoire de l'art très clair et complet à la fin du livre, sur Manet, qui est très intéressant.
Les damnés de Paris m'a attirée par sa couverture, que je trouve superbe, et a continué à me charmer grâce aux dessins et aux couleurs utilisées, chaudes et douces, qui confèrent une atmosphère nostalgique au récit. L'intrigue est très intéressante et permet à travers la quête de Constance de découvrir le Paris de 1869 (l'histoire se déroule sur une courte période, entre mai et septembre), entre petits métiers et cercles d'artistes, grands travaux d'aménagement et luttes ouvrières... Les personnages sont attachants, en particulier le jeune Darius, mais j'aurai aimé que leur aspect psychologique soit un peu plus travaillé. De même j'ai trouvé l'enchaînement des situations parfois un peu rapide, surtout vers la fin ; je me doute bien que c'est le format qui veut cela, mais quelques pages supplémentaires auraient été bienvenues.
Un one shot dramatique assez réussi au sein d'une communauté tziganne en 1945. Un nouveau voyage en absurdie.
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