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Maxime Vivas

Maxime Vivas
Maxime Vivas habite Toulouse. Edité dans plusieurs pays, dont la Chine et les USA, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Maxime Vivas, écrivain, cyberjournaliste, animateur radio, ancien référent littéraire d'Attac, a été postier en centre de tri, syndicaliste, cadre à France Télécom, ergonome eur... Voir plus
Maxime Vivas habite Toulouse. Edité dans plusieurs pays, dont la Chine et les USA, auteur d'une vingtaine d'ouvrages, Maxime Vivas, écrivain, cyberjournaliste, animateur radio, ancien référent littéraire d'Attac, a été postier en centre de tri, syndicaliste, cadre à France Télécom, ergonome européen®, concepteur de formations en sécurité.

Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « La face cachée de reporters sans frontières ; de la CIA aux faucons du Pentagone » de Maxime Vivas aux éditions Aden Belgique

    Bernard Viallet sur La face cachée de reporters sans frontières ; de la CIA aux faucons du Pentagone de Maxime Vivas

    Reporters sans frontières déclare vouloir défendre le droit d’expression des journalistes partout dans le monde et sous quelque régime que ce soit. Les gens imaginent que cela entraine nécessairement pour eux-mêmes une information objective et honnête. Il n’en est rien. Reporters sans frontières...
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    Reporters sans frontières déclare vouloir défendre le droit d’expression des journalistes partout dans le monde et sous quelque régime que ce soit. Les gens imaginent que cela entraine nécessairement pour eux-mêmes une information objective et honnête. Il n’en est rien. Reporters sans frontières ne fait que promouvoir la liberté du bourrage de crânes pratiqué par des journalistes qui ne méritent plus d’autres noms que ceux de commissaires politiques ou de perroquets du pouvoir en place et de la pensée unique globalisée et upérisée. Celle-ci triomphe par une pléthore de titres et d’émissions répétant à l’unisson et à l’infini le même credo. Et Reporters sans frontières ne lève jamais le petit doigt pour soutenir les rares publications dissidentes menacées par l'oligarchie. Il s’insurge sur les exactions commises dans les pays du tiers monde, mais jamais contre celles commises par les Etats-Unis. En Irak, des journalistes sont flingués par des GI, fort peu de réaction. À Guantanamo, un journaliste se retrouve incarcéré et torturé pendant plus de quatre ans dans l’indifférence de RSF. Au Vénézuéla, un putsch raté est enclenché contre Chavez. RSF se range aux côtés des mutins soutenus par les Etats-Unis. L’organisation dénonce Cuba, mais jamais les USA…
    Cet ouvrage est un essai analysant une ONG qui semble avoir pas mal à se reprocher. Très vite l’analyse tourne au réquisitoire en bonne et due forme. Le lecteur apprendra un certain nombre de choses intéressantes. Par exemple que les mécènes de RSF sont la CIA, la NED, l’USAID, l'Open Society de Soros et divers autres oligarques. Celui qui paie l’orchestre choisit la musique dit-on. La mansuétude vis-à-vis des Américains n’est donc pas étonnante. Une très petite partie de ces fonds va aux journalistes en détresse, l’immense majorité passe dans des frais de fonctionnement somptuaires. Robert Ménard, qui depuis s’est reconverti en politicien local, fut d’abord assureur, manœuvre, apiculteur, avant d’atterrir à Radio-France-Hérault. Avec Rony Brauman de Médecins sans frontières et Claude Guillebaud, il fond a cette officine à indignations variables « pour promouvoir des formes de journalisme alternatif. » Nous aurions préféré autre chose bien sûr. Avec cet ouvrage d’une lecture un peu laborieuse, le voilà rhabillé pour l’hiver et nous déçus une fois de plus de découvrir cette face cachée si peu reluisante. Encore une, après l’ARC de Crozemarie et tant d’autres…