"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand un essai fait monter de façon dangereuse notre pile à lire et même dans certains cas a voir envie de relire.
Mathieu Laine va nous présenter environ 25 romans, certains sont des classiques, d'autres des ouvrages d'auteurs connus mais moins cités et il y a des classiques mais aussi des ouvrages récents. Il y a la littérature du monde entier.
Chaque chapitre nous parle d'un ouvrage, en cite d'autres et l'auteur en fait aussi une lecture-réflexion sur notre monde actuel, à travers les personnages, les situations. Tous les genres sont traités (peut être pas des romans policiers, mais certains Dostoïevski peuvent être considérés comme noirs).
L'auteur nous parle très bien de certains de ses auteurs de prédilection, comme Romain Gary (il faut (re)lire "les racines du ciel"," Lady L"), Camus ("la peste" et "la chute") mais aussi le beau texte de K Daoud, "Meursault, contre enquête"., Mario Vargas Llosa. Il y a des références de littérature française, mais aussi étrangère. Il y a aussi plusieurs genres traités, et en particulier, le fantastique. Et après la lecture de ce texte, je vais tenter de lire Dick, Ayn Rand...
J'ai apprécié noter un certain nombre de textes, que ce soient les principaux dont il parle dans les chapitres mais aussi ceux associés. Il nous parle très bien de l'Iliade, l'Odyssée d'Homère en passant par l'Ulysse de Joyce, de Camus en lorgnant vers Daoud, de Philip Roth à Virginie Despentes.
Une belle compagnie avec ces voyants, quand la littérature nous ouvre des perspectives et nous permet de comprendre le monde, passé, actuel et futur.
J'ai aimé flâner dans les rayonnages de sa bibliothèque de voyants. Et super, nous n'aurons jamais finir de faire des découvertes. Et écouter les réflexions que ce compagnonnage lui viennent sur notre monde actuel.
#Lacompagniedesvoyants #NetGalleyFrance
Dans cet essai sur la littérature, Mathieu Laine passe en revue vingt-cinq romans, dont la plupart sont des standards, qu’ils appartiennent aux classiques, ou soient entrés dans la légende beaucoup plus récemment. Pour n’en citer que quelques-uns, William Golding, et sa Majesté des mouches, Lady L. de Romain Gary. Les ouvrages Dostoïevski, Camus, Philip Roth,Toni Morrison, Zola ou Homère, ou encore Daniel Defoe se partagent l’honneur d’être passés au crible de la plume de Mathieu Laine, qui en analyse le pouvoir.
Chaque roman fait l’objet d’un résumé, puis d’une analyse du message délivré par l’auteur, en miroir des grandes thématiques aussi contemporaines qu’universelles : liberté, wokisme, colonialisme et racisme, transmission des valeurs, dictature et populisme.
C’est passionnant, très clairement évoqué, avec de multiples références similaires, ajoutées à chaque fin de chapitre.
Mathieu Laine. affirme haut et clair le pouvoir immense de la littérature, les bienfaits de la lecture, et l’universalité de ce que nous proposent les plus grands écrivains.
Outre le fait que le texte est une mine d’or pour des étudiants qui devraient plancher sur l’un ou l’autre des romans cités, c’est un régal pour le lecteur plus mature, qu’il redécouvre des oeuvres lues de nombreuses années plus tôt, ou qu’une oeuvre mythique, comme peut l’être Don Quichotte soit si bien évoquée qu’il est difficile de rester à l’envi de s’y plonger.
Un essai qui s’adresse à tous les amoureux de la littérature.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !