"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
André naît à Quimper dans la boucherie paternelle où il apprendra tout.
Lire, compter et débiter la viande.
Il fait « chanter la chair ».
La viande bien sûr, mais aussi la chair des femmes esseulées.
La file d'attente est interminable devant la boucherie Plomeur.
Mais la guerre se termine et les hommes rentrent.
Alors un matin, un panier d'osier contenant un bébé est déposé devant la porte de la boucherie.
Puis deux, trois........ jusqu'à sept.
Malgré son jeune âge, André est ravi de cette progéniture est endosse avec bonheur son rôle de père.
Un court roman jubilatoire.
C'est un conte, une fable , qui se poursuit dans un voyage qui touche au fantastique.
J'ai adoré le style, l'humour, l'histoire.
Ce qui était improbable mais compréhensible au début devient insensé, de la science fiction et se termine par une invention qui a la part belle de nos jours.
Quelle imagination, chez Martin Provost.
Quelle sensibilité aussi.
Amour paternel, amour charnel, un vrai bonheur.
Mais quel étrange livre que celui ci....
Voici André le boucher qui fait chanter les steak pour ces dames, boucher qui aime la chair, la bonne chair...
Et le voilà précoce et qui va découvrir l'amour qui n'auras d'autre résultats que de faire grandir la file d'attente de la boucherie, car voilà notre boucher va se révéler "bon amant" et de ses escapades vont arrivés quelques jolis bébés que les mamans vont gentiment lui confié...
Notre rocambolesque boucher va alors prendre une surprenante décision que je vous laisserais découvrir et vous invite a l'accompagner dans son voyage burlesque, drôle et imaginatif a souhait!!
Un livre étonnant mais qui nous fait passer un excellent moment d'humour et de fantaisie.
Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. Dès sa puberté, en pleine guerre de 14, André, fils unique de Loïc et Fernande, développe un don très particulier, celui de faire « chanter la chair » - et par n’importe laquelle : celle des femmes qui viennent faire la queue à la boucherie Plomeur, dans l’espoir de goûter au plaisir suprême. André assume gaiement et avec talent le devoir conjugal des absents partis au front. Mais l’armistice survient et les maris reviennent. Un matin, André trouve devant la boucherie un panier en osier avec à l’intérieur, un bébé. Puis un deuxième, un troisième….Du jour au lendemain, voilà André père de sept enfants, et poursuivi par un époux jaloux décidé à lui faire la peau. Avec la chair de sa chair, André s’enfuit à Concarneau et affrète un bateau. Direction l’Amérique !
Petit bouquin mais qui démarre au quart de tour. Pas le temps de penser, André arrive et tout s’emballe. La chair, la viande, il n’y a que cela de vrai !!!!!!!!!!!!
Bon, reprenons. André est issu d’une famille de bouchers-charcutiers. C’est une histoire de famille…………….. Tout se passe très bien, ce petit garçon précoce apprend à lire, à compter et écrire dans la boutique de ses parents. La puberté arrive et là, des femmes de matelot à la sous-préfète, toutes les femmes du canton défilent dans la boutique dans l’espoir doigts d’André….. Et qui fait se pâmer l’heureuse élue. Je vous dois la vérité ; l’heureuse élue se retrouvera entre les mains expertes d’André car il a un DON : il fait chanter la chair de toutes ces femmes…………………
Las, à force de faire chanter la chair, les petits fruits arrivent : 1 puis 2…. Jusqu’à 7 bébés sont déposés devant la boucherie au grand dam des parents qui en périssent.
De harpiste soliste sur chair, André devient papa poule, puis marin sur cornu…………
Nous entamons la deuxième partie de cet opus. Là, nous entrons dans une autre dimension. Les enfants se nourrissent de poissons et, surtout, de leur père. Ce voyage initiatique les emmène jusque sur une île déserte où André découvre que ses enfants n’ont plus besoin de lui et il retourne à la terre-mère et cela se passe comme une nouvelle naissance : il nait à la terre.
Ce roman Atypique se déguste jusqu’à la moelle !!!!! Les mots vous font saliver sourire, réfléchir. Ce bouquin est plein d’une sensualité jouissive et gaie. En un mot, pardon, en 2 mots : j’ai adoré !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 1heure trente de bonheur
J’ai retrouvé la sensualité qui émanait de son film : Séraphine
c'est un conte un peu loufoque mais qui se lit facilement! en cherchant un peu on y trouve une allégorie du temps qui passe.
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